Allocution de clôture pour l’Allocution au Parlement de l’honorable Barack Obama, président des États-Unis d’Amérique
Monsieur le président, Monsieur le premier ministre, Madame Grégoire Trudeau, Monsieur le Président de la Chambre des communes, Excellences, Honorables sénateurs, Mesdames et messieurs les députés, Distingués invités, Mesdames et messieurs,
Monsieur le président, c’est un grand honneur de vous compter parmi nous aujourd’hui, et j’aimerais vous remercier de votre discours à l’occasion de cette adresse commune.
Monsieur le président, c’est un grand honneur de vous compter parmi nous aujourd’hui, et j’aimerais vous remercier de votre discours à l’occasion de cette adresse commune. L’enthousiasme évident avec lequel vous avez été accueilli illustre bien mieux que je ne saurais le faire toute l’admiration que nous avons pour vous.
Alors que nos deux pays s’emploient à mettre en application les principes dont vous avez parlé, nous partageons les mêmes rêves et les mêmes espoirs, non seulement pour nous, mais pour nos nations sœurs.
En raison de notre engagement commun à l’égard de ces principes, les Canadiens de tous les coins de notre grand pays ont suivi votre présidence de près. Les obstacles auxquels vous avez dû faire face ont été nombreux […]
Mais vous avez persévéré avec calme, avec sagesse et avec une détermination inébranlable. L’héritage que vous laisserez au peuple américain et à l’ensemble de la communauté internationale n’est rien de moins qu’extraordinaire.
Le grand philosophe et ancien combattant américain Philip Hallie a écrit, à propos des turbulences dans le monde, que nous vivions tous dans l’œil d’un ouragan. Le pouvoir destructeur et cruel du monde, qu’il s’agisse de celui de la nature ou de celui des êtres humains, nous entoure et tourbillonne autour de nous.
[M]ais au centre, dans l’œil de l’ouragan, la paix et le calme peuvent régner. Notre tâche, tant individuelle que collective, consiste à faire de notre mieux pour repousser les contours de l’œil de la tempête, pour répandre le calme et pour propager le bon et le raisonnable du monde dans lequel nous évoluons.
Monsieur le président, dans un monde qui a souvent semblé marqué par la colère et la destruction, par des actes de violence inimaginables et des forces qui échappent à notre volonté, vous vous êtes tenu debout. Vous vous êtes battu pour que la raison l’emporte sur la passion et que les principes triomphent de la politique.
Dans votre ouvrage L’audace d'espérer, vous nous faisiez une mise en garde. Vous disiez que nous devions nous rappeler, en dépit de toutes nos différences, ce qui nous unit : des espoirs communs, des rêves communs et, par dessus tout, un lien immuable.
En terminant, monsieur le président, au nom de tous mes collègues parlementaires et au nom de tous les Canadiens, je vous remercie des paroles des plus inspirantes que vous avez prononcées ici aujourd’hui, du rôle de premier plan que vous avez joué dans le monde durant toutes ces années et, plus particulièrement, de l’amitié profonde et durable que vous entretenez avec notre grand pays, le Canada.