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Des sénateurs consultent des élèves de l’Île-du-Prince-Édouard sur la façon de moderniser la Loi sur les langues officielles

Emily Woodside, au centre, et d’autres élèves de l’école Athena Consolidated School, à Summerside, à l’Île-du-Prince-Édouard, discutent avec les membres du Comité sénatorial des langues officielles lors d’une table ronde tenue le jeudi 21 septembre 2017. Lors de leur visite à l’Île-du-Prince-Édouard, les membres du comité ont effectué une mission d’étude sur la façon de moderniser la Loi sur les langues officielles.

Des élèves de l’Île-du-Prince-Édouard ont affirmé que les deux langues officielles sont au cœur de l’identité canadienne. Cependant, certains voient le français comme étant simplement une matière de plus à étudier tandis que d’autres sont conscients que leurs chances d’étudier en français dans un collège ou une université sont limitées.

Le Comité du Sénat sur les langues officielles  recueille les points de vue de jeunes Canadiens sur la façon d’adapter la Loi sur les langues officielles aux réalités du 21e siècle. À la fin septembre, les membres du comité ont passé trois jours à l’Île-du-Prince-Édouard. Ils ont tenu des audiences publiques et ont rencontré des élèves, dont plusieurs étaient âgés entre 14 et 25 ans.

La sénatrice Claudette Tardif, présidente du comité, a indiqué que les membres étudient les façons de moderniser la Loi sur les langues officielles : la loi qui garantit l’égalité du français et de l’anglais au sein des institutions fédérales. Cette loi aura 50 ans en 2019.

« Il s’est écoulé cinquante ans. Depuis cette époque, les médias sociaux, Twitter et Instagram sont apparus. Aujourd’hui, nous avons toutes sortes d’activités et de médias sociaux qui n’existaient pas en 1969. Les choses ont changé. Les communications ont changé. La population a changé », a expliqué la sénatrice Tardif.

Les sénateurs souhaitent trouver des façons d’adapter la loi aux réalités du 21e siècle, notamment la prépondérance de l’anglais sur les médias sociaux et le nombre croissant d’immigrants dont la langue maternelle n’est ni l’anglais ni le français.

La vice-présidente du comité, Rose‑May Poirier, a ajouté que de nos jours, il y a plus d’opportunités d’étudier dans une langue ou dans l’autre qu’à l’époque où elle était étudiante. Elle a mentionné avoir grandi dans la région de Miramichi, au Nouveau‑Brunswick, dans une famille francophone, mais qu’elle a dû aller à l’école en anglais. 

« J’ai grandi dans une famille très francophone; ma mère ne parlait pas anglais. Aussitôt que j’ai commencé l’école, j’ai dû étudier en anglais. Il n’y avait tout simplement pas d’école francophone », a déclaré la sénatrice Poirier.

Emily Woodside, une élève de l’école Athena Consolidated School, à Summerside, a indiqué aux membres du Comité sénatorial des langues officielles que parler le français, sa langue seconde, lui avait « beaucoup aidé » dans son emploi d’été, dans une crèmerie.

« De nombreux touristes étaient bilingues ou parlaient uniquement français, a-t-elle affirmé. Parler deux langues pourrait également m’être utile plus tard, lorsque j’aurai des emplois plus importants. »

Les sénatrices Claudette Tardif et Rose-May Poirier étaient accompagnées des sénateurs Ghislain Maltais et René Cormier ainsi que des sénatrices Raymonde Gagné, Marie-Françoise Mégie et Lucie Moncion.

La première phase de l’étude du comité consiste à dialoguer avec les jeunes Canadiens pour connaitre leurs opinions sur la modernisation de la loi. Au cours des prochaines phases de cette étude qui comportent cinq parties, les sénateurs entendront les témoignages de membres des communautés de langue officielle en situation minoritaire, de personnes qui ont été témoins de l’évolution de la loi, d’experts juridiques et de représentants d’institutions fédérales.

Alors que leur étude continue de progresser, la sénatrice Tardif affirme que les membres du comité sont impatients de recueillir davantage d’opinions sur la façon de moderniser la loi.

Des membres du Comité sénatorial des langues officielles tiennent une audience publique dans un hôtel de Charlettetown, à l’Île-du-Prince-Édouard, le vendredi 22 septembre 2017. Le comité mène une étude qui vise à adapter la Loi sur les langues officielles, qui date d’il y a 50 ans.

Le jeudi 21 septembre 2017, la sénatrice Rose‑May Poirier, vice-présidente du Comité sénatorial des langues officielles, discute avec des élèves de l’école Évangéline, à Wellington, à l’Île-du-Prince-Édouard.

Des sénateurs consultent des élèves de l’Île-du-Prince-Édouard sur la façon de moderniser la Loi sur les langues officielles

Emily Woodside, au centre, et d’autres élèves de l’école Athena Consolidated School, à Summerside, à l’Île-du-Prince-Édouard, discutent avec les membres du Comité sénatorial des langues officielles lors d’une table ronde tenue le jeudi 21 septembre 2017. Lors de leur visite à l’Île-du-Prince-Édouard, les membres du comité ont effectué une mission d’étude sur la façon de moderniser la Loi sur les langues officielles.

Des élèves de l’Île-du-Prince-Édouard ont affirmé que les deux langues officielles sont au cœur de l’identité canadienne. Cependant, certains voient le français comme étant simplement une matière de plus à étudier tandis que d’autres sont conscients que leurs chances d’étudier en français dans un collège ou une université sont limitées.

Le Comité du Sénat sur les langues officielles  recueille les points de vue de jeunes Canadiens sur la façon d’adapter la Loi sur les langues officielles aux réalités du 21e siècle. À la fin septembre, les membres du comité ont passé trois jours à l’Île-du-Prince-Édouard. Ils ont tenu des audiences publiques et ont rencontré des élèves, dont plusieurs étaient âgés entre 14 et 25 ans.

La sénatrice Claudette Tardif, présidente du comité, a indiqué que les membres étudient les façons de moderniser la Loi sur les langues officielles : la loi qui garantit l’égalité du français et de l’anglais au sein des institutions fédérales. Cette loi aura 50 ans en 2019.

« Il s’est écoulé cinquante ans. Depuis cette époque, les médias sociaux, Twitter et Instagram sont apparus. Aujourd’hui, nous avons toutes sortes d’activités et de médias sociaux qui n’existaient pas en 1969. Les choses ont changé. Les communications ont changé. La population a changé », a expliqué la sénatrice Tardif.

Les sénateurs souhaitent trouver des façons d’adapter la loi aux réalités du 21e siècle, notamment la prépondérance de l’anglais sur les médias sociaux et le nombre croissant d’immigrants dont la langue maternelle n’est ni l’anglais ni le français.

La vice-présidente du comité, Rose‑May Poirier, a ajouté que de nos jours, il y a plus d’opportunités d’étudier dans une langue ou dans l’autre qu’à l’époque où elle était étudiante. Elle a mentionné avoir grandi dans la région de Miramichi, au Nouveau‑Brunswick, dans une famille francophone, mais qu’elle a dû aller à l’école en anglais. 

« J’ai grandi dans une famille très francophone; ma mère ne parlait pas anglais. Aussitôt que j’ai commencé l’école, j’ai dû étudier en anglais. Il n’y avait tout simplement pas d’école francophone », a déclaré la sénatrice Poirier.

Emily Woodside, une élève de l’école Athena Consolidated School, à Summerside, a indiqué aux membres du Comité sénatorial des langues officielles que parler le français, sa langue seconde, lui avait « beaucoup aidé » dans son emploi d’été, dans une crèmerie.

« De nombreux touristes étaient bilingues ou parlaient uniquement français, a-t-elle affirmé. Parler deux langues pourrait également m’être utile plus tard, lorsque j’aurai des emplois plus importants. »

Les sénatrices Claudette Tardif et Rose-May Poirier étaient accompagnées des sénateurs Ghislain Maltais et René Cormier ainsi que des sénatrices Raymonde Gagné, Marie-Françoise Mégie et Lucie Moncion.

La première phase de l’étude du comité consiste à dialoguer avec les jeunes Canadiens pour connaitre leurs opinions sur la modernisation de la loi. Au cours des prochaines phases de cette étude qui comportent cinq parties, les sénateurs entendront les témoignages de membres des communautés de langue officielle en situation minoritaire, de personnes qui ont été témoins de l’évolution de la loi, d’experts juridiques et de représentants d’institutions fédérales.

Alors que leur étude continue de progresser, la sénatrice Tardif affirme que les membres du comité sont impatients de recueillir davantage d’opinions sur la façon de moderniser la loi.

Des membres du Comité sénatorial des langues officielles tiennent une audience publique dans un hôtel de Charlettetown, à l’Île-du-Prince-Édouard, le vendredi 22 septembre 2017. Le comité mène une étude qui vise à adapter la Loi sur les langues officielles, qui date d’il y a 50 ans.

Le jeudi 21 septembre 2017, la sénatrice Rose‑May Poirier, vice-présidente du Comité sénatorial des langues officielles, discute avec des élèves de l’école Évangéline, à Wellington, à l’Île-du-Prince-Édouard.

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