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En souvenir de nos héros : le sénateur Black rend hommage à Robert John Black

Au début de la Première Guerre mondiale, Robert John Black n’a pas hésité et a répondu à l’appel pour servir son pays. Il travaillait à l’établissement du Parti libéral dans le district régional d’East Kootenay, en Colombie-Britannique, mais il a mis sa carrière politique de côté pour servir « la Couronne et la nation ».

Le major Black — cousin du sénateur ontarien Robert Black — a rapidement utilisé à bon escient son sens de la planification. Il a quitté sa maison de Fernie, en Colombie-Britannique, pour recruter son propre régiment. Le 103e bataillon a ensuite été connu sous le nom de « Black’s Timber Wolves ».


Le major Robert John Black a été décrit comme un « officier brillant et compétent » dans un journal à la suite de son décès en 1917. Le sénateur ontarien Robert Black et son père ont été nommés en son honneur. (Crédit photo : Famille du sénateur Robert Black)

Une fois à l’étranger, le major Black a tout d’abord été responsable de la construction de voies ferroviaires, en raison de son expérience en tant que surintendant du Chemin de fer le Grand Nord du Canada à Fernie.

Les voies ferroviaires étaient essentielles pour approvisionner les lignes de front, mais le cœur n’y était pas. Il voulait combattre et c’est ce qu’il a fait.

En moins d’un mois, ce soldat enthousiaste s’est retrouvé au front. Peu après, il a été blessé à la jambe. C’était une « bonne blessure » — le type de blessure pas très grave espérée par certains soldats parce qu’elle les tiendrait à l’écart des lignes de front — et il aurait dû se retrouver dans le confort d’un hôpital de Londres.

Cependant, le 1er mars 1917, le colonel Arnold Henry Grant Kemball du 54e bataillon a été tué et le major Black a été choisi pour lui succéder. On lui a alors dit qu’il allait diriger le 54e bataillon lors de la bataille de la crête de Vimy en tant que colonel.

Comme sa jambe était toujours blessée, il a mené ses troupes à cheval, ce qui faisait de lui une cible facile. Il a été blessé par balle.

Selon ses frères d’armes, il a tout de même continué de se battre.

« Le major Black s’est battu comme un lion », a écrit l’un des survivants dans des documents conservés par la famille Black.

« Il semblait avoir tout oublié, sauf sa volonté de détruire l’ennemi. »

Il est resté dans la boue pendant près de 36 heures avant d’être retrouvé et de subir une chirurgie. Il a été confié aux soins d’infirmières et a survécu pendant trois jours, avant de succomber à ses blessures le 12 avril 1917. Il avait 36 ans.

On a dit à son frère, David Black, que les dernières pensées du major sont allées à ses enfants. Un article du Daily Colonist en date du 20 avril 1917 décrit le major Black comme un « symbole de virilité et un officier brillant et compétent ».

Il est inhumé au Cimetière communal de Barlin en Pas-de-Calais, en France.


Le major Black a survécu dans la boue pendant près de 36 heures après avoir été touché par des coups de feu de soldats allemands pendant la bataille de la crête de Vimy en avril 1917. (Crédit photo : Anciens Combattants Canada)


Un monument commémoratif de guerre au centre-ville de Fernie, en C.-B., porte le nom des Canadiens de la région qui ne sont jamais revenus à la maison. (Crédit photo : Anciens Combattants Canada)

Sénateur Robert Black

« Tous les résidents de Fernie ont déploré le décès de mon cousin, un véritable héros de guerre », s’est rappelé le sénateur Black.

« Je suis issu d’une longue lignée de militaires. Mon grand-père, le soldat Levi Austin Trask, s’est également battu au cours des deux guerres mondiales et mon oncle Raymond Trask a combattu au cours de la Seconde Guerre mondiale. Il est important pour moi de m’en souvenir et de raconter leur histoire quand je peux, de sorte que leurs sacrifices ne tombent pas dans l’oubli. »

Le nom du major Black est inscrit sur un monument commémoratif de guerre au centre-ville de Fernie, avec le mont Fernie couvert de neige en arrière-plan et sur le cénotaphe de sa ville natale de Fergus, en Ontario.

Sa mémoire est également commémorée à la page 202 du Livre du Souvenir de la Première Guerre mondiale, qui a temporairement été relocalisé dans la salle du Souvenir sur la Colline du Parlement.

« Je suis fier de porter le même nom que lui, comme mon père », a déclaré le sénateur Black.

En souvenir de nos héros : le sénateur Black rend hommage à Robert John Black

Au début de la Première Guerre mondiale, Robert John Black n’a pas hésité et a répondu à l’appel pour servir son pays. Il travaillait à l’établissement du Parti libéral dans le district régional d’East Kootenay, en Colombie-Britannique, mais il a mis sa carrière politique de côté pour servir « la Couronne et la nation ».

Le major Black — cousin du sénateur ontarien Robert Black — a rapidement utilisé à bon escient son sens de la planification. Il a quitté sa maison de Fernie, en Colombie-Britannique, pour recruter son propre régiment. Le 103e bataillon a ensuite été connu sous le nom de « Black’s Timber Wolves ».


Le major Robert John Black a été décrit comme un « officier brillant et compétent » dans un journal à la suite de son décès en 1917. Le sénateur ontarien Robert Black et son père ont été nommés en son honneur. (Crédit photo : Famille du sénateur Robert Black)

Une fois à l’étranger, le major Black a tout d’abord été responsable de la construction de voies ferroviaires, en raison de son expérience en tant que surintendant du Chemin de fer le Grand Nord du Canada à Fernie.

Les voies ferroviaires étaient essentielles pour approvisionner les lignes de front, mais le cœur n’y était pas. Il voulait combattre et c’est ce qu’il a fait.

En moins d’un mois, ce soldat enthousiaste s’est retrouvé au front. Peu après, il a été blessé à la jambe. C’était une « bonne blessure » — le type de blessure pas très grave espérée par certains soldats parce qu’elle les tiendrait à l’écart des lignes de front — et il aurait dû se retrouver dans le confort d’un hôpital de Londres.

Cependant, le 1er mars 1917, le colonel Arnold Henry Grant Kemball du 54e bataillon a été tué et le major Black a été choisi pour lui succéder. On lui a alors dit qu’il allait diriger le 54e bataillon lors de la bataille de la crête de Vimy en tant que colonel.

Comme sa jambe était toujours blessée, il a mené ses troupes à cheval, ce qui faisait de lui une cible facile. Il a été blessé par balle.

Selon ses frères d’armes, il a tout de même continué de se battre.

« Le major Black s’est battu comme un lion », a écrit l’un des survivants dans des documents conservés par la famille Black.

« Il semblait avoir tout oublié, sauf sa volonté de détruire l’ennemi. »

Il est resté dans la boue pendant près de 36 heures avant d’être retrouvé et de subir une chirurgie. Il a été confié aux soins d’infirmières et a survécu pendant trois jours, avant de succomber à ses blessures le 12 avril 1917. Il avait 36 ans.

On a dit à son frère, David Black, que les dernières pensées du major sont allées à ses enfants. Un article du Daily Colonist en date du 20 avril 1917 décrit le major Black comme un « symbole de virilité et un officier brillant et compétent ».

Il est inhumé au Cimetière communal de Barlin en Pas-de-Calais, en France.


Le major Black a survécu dans la boue pendant près de 36 heures après avoir été touché par des coups de feu de soldats allemands pendant la bataille de la crête de Vimy en avril 1917. (Crédit photo : Anciens Combattants Canada)


Un monument commémoratif de guerre au centre-ville de Fernie, en C.-B., porte le nom des Canadiens de la région qui ne sont jamais revenus à la maison. (Crédit photo : Anciens Combattants Canada)

Sénateur Robert Black

« Tous les résidents de Fernie ont déploré le décès de mon cousin, un véritable héros de guerre », s’est rappelé le sénateur Black.

« Je suis issu d’une longue lignée de militaires. Mon grand-père, le soldat Levi Austin Trask, s’est également battu au cours des deux guerres mondiales et mon oncle Raymond Trask a combattu au cours de la Seconde Guerre mondiale. Il est important pour moi de m’en souvenir et de raconter leur histoire quand je peux, de sorte que leurs sacrifices ne tombent pas dans l’oubli. »

Le nom du major Black est inscrit sur un monument commémoratif de guerre au centre-ville de Fernie, avec le mont Fernie couvert de neige en arrière-plan et sur le cénotaphe de sa ville natale de Fergus, en Ontario.

Sa mémoire est également commémorée à la page 202 du Livre du Souvenir de la Première Guerre mondiale, qui a temporairement été relocalisé dans la salle du Souvenir sur la Colline du Parlement.

« Je suis fier de porter le même nom que lui, comme mon père », a déclaré le sénateur Black.

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