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Rencontrez les jeunes leaders de Vision autochtone au Sénat 2019

Les sénateurs savent à quel point la voix des jeunes est importante. C’est pourquoi, pour la quatrième année consécutive, ils ont invité les Canadiens de partout au pays à nommer des jeunes leaders autochtones de leur communauté afin de leur donner l’occasion de partager leurs expériences et leurs réflexions avec le Comité sénatorial des peuples autochtones au cours d’une audience publique.

Cette activité se déroule dans le cadre de Vision autochtone au Sénat, une initiative qui vise à réunir des jeunes autochtones à Ottawa, où ils aideront les sénateurs alors que ceux-ci s’apprêtent à conclure une importante étude sur l’établissement d’une nouvelle relation entre le Canada et les Premières Nations, les Inuits et les Métis.

Les jeunes présenteront un point de vue unique sur ce qui se passe dans leur communauté, et ils offriront un regard neuf sur ce qu’il faut faire pour rendre la vie meilleure dans leur communauté.

En écoutant les jeunes partager leurs histoires de réussite et parler de certains de leurs défis, cela aidera le comité à mieux comprendre les enjeux qui sont selon eux au cœur de cette nouvelle relation et ce qui peut être fait par le Sénat pour aider à bâtir cette relation.

L’édition 2019 de Vision autochtone au Sénat aura lieu à Ottawa du 4 au 6 juin. Elle offrira aux participants l’occasion d’entrer dans les coulisses pour découvrir les rouages du Parlement tout en leur permettant de rencontrer d’autres jeunes Autochtones de partout au pays.


Rencontrez les jeunes leaders de Vision autochtone au Sénat 2019

Aurora Leddy, 22 ans (Métis – Alberta)

Aurora est une fière Métis, dont la famille est originaire des régions de St. Albert et de Lac Ste Anne, en Alberta. Elle a grandi à Edmonton où elle consacre son temps à donner des cours de gigue métisse et à visiter des écoles pour enseigner aux jeunes la culture métisse. Elle s’est engagée à faire connaître l’histoire de ses ancêtres par la danse afin que la culture métisse soit plus visible dans sa communauté.

Christine Luza (Premières Nations – Ontario)

En tant que conférencière, chercheure et experte‑conseil, Christine donne des conseils aux éducateurs et aux institutions sur la façon d’améliorer leurs relations avec les peuples autochtones. Christine siège au comité directeur du Naadmaagit Ki Group, une organisation qui a pour but d’améliorer la santé des familles autochtones en milieu urbain. Originaire de la Première Nation M’Chigeeng en Ontario, elle demeure et travaille à Toronto, s’inspirant des dirigeants de sa communauté dans chacune des facettes de son travail.

 

Jukipa Kotierk, 24 ans (Inuite – Nunavut)

Jukipa est une fière Inuite qui vit pleinement son identité grâce au travail qu’elle accomplit dans sa communauté. Originaire d’Igloolik, au Nunavut, elle demeure maintenant à Iqaluit où elle travaille pour le Secrétariat de la qualité de vie du gouvernement du Nunavut, en plus de faire du bénévolat à la ligne d’assistance du Nunavut Kamatsiaqtut pour la campagne We Matter et pour l’organisme de bienfaisance Jack.org. Ce qui motive Jukipa dans son travail, c’est de rappeler à ses pairs inuits qu’ils sont résilients et capables, en plus d'encourager les autres peuples autochtones, les peuples racialisés et les personnes de couleur à prendre leur place et à exprimer leurs préoccupations. En travaillant pour le gouvernement territorial et en faisant du bénévolat, elle espère bâtir des liens et accroître les ressources pour les Inuits afin que ceux-ci puissent gagner en équité et ainsi avoir les mêmes opportunités que les autres Canadiens.

Karlee Johnson, 23 ans (Mi’kmaq – Nouvelle-Écosse)

Karlee, qui parle couramment le mi’kmaq, estime que la clé du succès consiste à reconnaître sa culture et sa langue autochtones. Elle demeure dans la Première Nation d’Eskasoni, en Nouvelle‑Écosse, où elle effectue du bénévolat pour un groupe de soutien pour les personnes qui ont des besoins spéciaux, et pour l’Initiative linguistique Mi’kmaq d’Eskasoni. Elle a obtenu un baccalauréat en sciences (sciences médicales) à l’Université Dalhousie l’an dernier et met à contribution ses connaissances universitaires dans son travail à titre de responsable du développement des capacités pour l’apprentissage sur le cancer avec le conseil tribal local, l’Union of Nova Scotia Indians. Elle s’inspire de ses parents, de son fiancé, de sa famille, de ses amis et de la communauté d’Eskasoni pour accomplir tous ses travaux. Karlee espère devenir un modèle positif pour les autres jeunes Autochtones au Canada.

Megan Hébert-Lefebvre, 18 ans (Premières Nations – Québec)

Les parents de Megan l’ont encouragée à s’impliquer très tôt dans sa communauté. Ce faisant, elle a découvert sa culture abénakise et démystifié les mythes et les stéréotypes associés aux peuples autochtones du Canada. Elle travaille comme responsable de la culture jeunesse au Grand Conseil de la Nation Waban-Aki à Wôlinak et à Odanak au Québec, près de sa région natale de Saint-Maurice. Elle développe des médias numériques tout en intégrant sa culture à travers différentes plateformes et elle enseigne le design graphique aux 12-24 ans pour Niona, une société de production numérique qui effectue la promotion de la culture autochtone. Elle espère qu’en encourageant les jeunes à s’impliquer dans leur communauté, ils récupéreront leur fierté.

Richard Lush, 30 ans (Premières Nations – Île-du-Prince-Édouard)

Richard encourage les jeunes à être actifs et créatifs – il gère quatre clubs de football et y entraîne ses membres, enseigne le chant à un groupe de jeunes joueurs de tambours et travaille pour le programme Music is Alive, qui organise des visites scolaires pour enseigner aux jeunes l’importance de la musique traditionnelle et non traditionnelle. Il est aussi acteur et membre fondateur du seul groupe de théâtre autochtone du Canada atlantique, « Mi'kmaq Legends. » En tant que jeune mentor, il espère être un modèle positif pour les jeunes en les incitant à prendre de meilleures décisions dans leur vie et à transmettre leurs traditions culturelles aux futures générations. Son fils, Owen, sa femme, Tess, et sa famille sont ses sources d’inspiration dans le travail qu’il accomplit à l’Île‑du‑Prince‑Édouard.

Taylor Morriseau, 24 ans (Premières Nations – Manitoba)

Taylor est fière d’être membre de la Première Nation de Peguis, la plus importante communauté des Premières Nations au Manitoba. Elle demeure à Niverville et elle est étudiante de troisième cycle au Children’s Hospital Research Institute of Manitoba. En utilisant un modèle murin préclinique, elle effectue des recherches sur l’interaction entre les gênes et l’environnement dans l’apparition du diabète de type 2 chez les jeunes. En 2018, elle a reçu le Programme de bourses d'études supérieures du Canada Vanier (BESC Vanier) pour étudier comment une importante variante génétique chez les jeunes Anishininiiwuk influe sur l’apparition du diabète de type 2 et comment les régimes alimentaires traditionnels pourraient atténuer l’apparition de la maladie.

Trevor Dubois, 30 ans (Métis – Saskatchewan)

Trevor est une personne bispirituelle originaire de Prince Albert, en Saskatchewan, qui est titulaire d’un diplôme en travail social auprès des Autochtones. Il travaille avec des intervenants pour créer des programmes et des partenariats dans le but d’éliminer les obstacles et les injustices systémiques auxquels sont confrontés les groupes marginalisés dans la communauté. Demeurant encore à Prince Albert, Trevor siège à de nombreux conseils aux niveaux local et provincial et espère un jour obtenir un doctorat en travail social.

Rencontrez les jeunes leaders de Vision autochtone au Sénat 2019

Les sénateurs savent à quel point la voix des jeunes est importante. C’est pourquoi, pour la quatrième année consécutive, ils ont invité les Canadiens de partout au pays à nommer des jeunes leaders autochtones de leur communauté afin de leur donner l’occasion de partager leurs expériences et leurs réflexions avec le Comité sénatorial des peuples autochtones au cours d’une audience publique.

Cette activité se déroule dans le cadre de Vision autochtone au Sénat, une initiative qui vise à réunir des jeunes autochtones à Ottawa, où ils aideront les sénateurs alors que ceux-ci s’apprêtent à conclure une importante étude sur l’établissement d’une nouvelle relation entre le Canada et les Premières Nations, les Inuits et les Métis.

Les jeunes présenteront un point de vue unique sur ce qui se passe dans leur communauté, et ils offriront un regard neuf sur ce qu’il faut faire pour rendre la vie meilleure dans leur communauté.

En écoutant les jeunes partager leurs histoires de réussite et parler de certains de leurs défis, cela aidera le comité à mieux comprendre les enjeux qui sont selon eux au cœur de cette nouvelle relation et ce qui peut être fait par le Sénat pour aider à bâtir cette relation.

L’édition 2019 de Vision autochtone au Sénat aura lieu à Ottawa du 4 au 6 juin. Elle offrira aux participants l’occasion d’entrer dans les coulisses pour découvrir les rouages du Parlement tout en leur permettant de rencontrer d’autres jeunes Autochtones de partout au pays.


Rencontrez les jeunes leaders de Vision autochtone au Sénat 2019

Aurora Leddy, 22 ans (Métis – Alberta)

Aurora est une fière Métis, dont la famille est originaire des régions de St. Albert et de Lac Ste Anne, en Alberta. Elle a grandi à Edmonton où elle consacre son temps à donner des cours de gigue métisse et à visiter des écoles pour enseigner aux jeunes la culture métisse. Elle s’est engagée à faire connaître l’histoire de ses ancêtres par la danse afin que la culture métisse soit plus visible dans sa communauté.

Christine Luza (Premières Nations – Ontario)

En tant que conférencière, chercheure et experte‑conseil, Christine donne des conseils aux éducateurs et aux institutions sur la façon d’améliorer leurs relations avec les peuples autochtones. Christine siège au comité directeur du Naadmaagit Ki Group, une organisation qui a pour but d’améliorer la santé des familles autochtones en milieu urbain. Originaire de la Première Nation M’Chigeeng en Ontario, elle demeure et travaille à Toronto, s’inspirant des dirigeants de sa communauté dans chacune des facettes de son travail.

 

Jukipa Kotierk, 24 ans (Inuite – Nunavut)

Jukipa est une fière Inuite qui vit pleinement son identité grâce au travail qu’elle accomplit dans sa communauté. Originaire d’Igloolik, au Nunavut, elle demeure maintenant à Iqaluit où elle travaille pour le Secrétariat de la qualité de vie du gouvernement du Nunavut, en plus de faire du bénévolat à la ligne d’assistance du Nunavut Kamatsiaqtut pour la campagne We Matter et pour l’organisme de bienfaisance Jack.org. Ce qui motive Jukipa dans son travail, c’est de rappeler à ses pairs inuits qu’ils sont résilients et capables, en plus d'encourager les autres peuples autochtones, les peuples racialisés et les personnes de couleur à prendre leur place et à exprimer leurs préoccupations. En travaillant pour le gouvernement territorial et en faisant du bénévolat, elle espère bâtir des liens et accroître les ressources pour les Inuits afin que ceux-ci puissent gagner en équité et ainsi avoir les mêmes opportunités que les autres Canadiens.

Karlee Johnson, 23 ans (Mi’kmaq – Nouvelle-Écosse)

Karlee, qui parle couramment le mi’kmaq, estime que la clé du succès consiste à reconnaître sa culture et sa langue autochtones. Elle demeure dans la Première Nation d’Eskasoni, en Nouvelle‑Écosse, où elle effectue du bénévolat pour un groupe de soutien pour les personnes qui ont des besoins spéciaux, et pour l’Initiative linguistique Mi’kmaq d’Eskasoni. Elle a obtenu un baccalauréat en sciences (sciences médicales) à l’Université Dalhousie l’an dernier et met à contribution ses connaissances universitaires dans son travail à titre de responsable du développement des capacités pour l’apprentissage sur le cancer avec le conseil tribal local, l’Union of Nova Scotia Indians. Elle s’inspire de ses parents, de son fiancé, de sa famille, de ses amis et de la communauté d’Eskasoni pour accomplir tous ses travaux. Karlee espère devenir un modèle positif pour les autres jeunes Autochtones au Canada.

Megan Hébert-Lefebvre, 18 ans (Premières Nations – Québec)

Les parents de Megan l’ont encouragée à s’impliquer très tôt dans sa communauté. Ce faisant, elle a découvert sa culture abénakise et démystifié les mythes et les stéréotypes associés aux peuples autochtones du Canada. Elle travaille comme responsable de la culture jeunesse au Grand Conseil de la Nation Waban-Aki à Wôlinak et à Odanak au Québec, près de sa région natale de Saint-Maurice. Elle développe des médias numériques tout en intégrant sa culture à travers différentes plateformes et elle enseigne le design graphique aux 12-24 ans pour Niona, une société de production numérique qui effectue la promotion de la culture autochtone. Elle espère qu’en encourageant les jeunes à s’impliquer dans leur communauté, ils récupéreront leur fierté.

Richard Lush, 30 ans (Premières Nations – Île-du-Prince-Édouard)

Richard encourage les jeunes à être actifs et créatifs – il gère quatre clubs de football et y entraîne ses membres, enseigne le chant à un groupe de jeunes joueurs de tambours et travaille pour le programme Music is Alive, qui organise des visites scolaires pour enseigner aux jeunes l’importance de la musique traditionnelle et non traditionnelle. Il est aussi acteur et membre fondateur du seul groupe de théâtre autochtone du Canada atlantique, « Mi'kmaq Legends. » En tant que jeune mentor, il espère être un modèle positif pour les jeunes en les incitant à prendre de meilleures décisions dans leur vie et à transmettre leurs traditions culturelles aux futures générations. Son fils, Owen, sa femme, Tess, et sa famille sont ses sources d’inspiration dans le travail qu’il accomplit à l’Île‑du‑Prince‑Édouard.

Taylor Morriseau, 24 ans (Premières Nations – Manitoba)

Taylor est fière d’être membre de la Première Nation de Peguis, la plus importante communauté des Premières Nations au Manitoba. Elle demeure à Niverville et elle est étudiante de troisième cycle au Children’s Hospital Research Institute of Manitoba. En utilisant un modèle murin préclinique, elle effectue des recherches sur l’interaction entre les gênes et l’environnement dans l’apparition du diabète de type 2 chez les jeunes. En 2018, elle a reçu le Programme de bourses d'études supérieures du Canada Vanier (BESC Vanier) pour étudier comment une importante variante génétique chez les jeunes Anishininiiwuk influe sur l’apparition du diabète de type 2 et comment les régimes alimentaires traditionnels pourraient atténuer l’apparition de la maladie.

Trevor Dubois, 30 ans (Métis – Saskatchewan)

Trevor est une personne bispirituelle originaire de Prince Albert, en Saskatchewan, qui est titulaire d’un diplôme en travail social auprès des Autochtones. Il travaille avec des intervenants pour créer des programmes et des partenariats dans le but d’éliminer les obstacles et les injustices systémiques auxquels sont confrontés les groupes marginalisés dans la communauté. Demeurant encore à Prince Albert, Trevor siège à de nombreux conseils aux niveaux local et provincial et espère un jour obtenir un doctorat en travail social.

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