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Il est temps d’accroître le nombre d’installations de prédédouanement à la frontière canado-américaine pour favoriser la croissance économique : Sénateur Black

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Le Canada est un pays commerçant. Nous cherchons bien sûr à établir des partenariats commerciaux avec de nouveaux pays, mais parallèlement, nous ne devons pas oublier que les États‑Unis demeurent notre principal partenaire. 

Cela dit, même s’il ne fait aucun doute que les Canadiens appuient la diversification de nos marchés, ils savent également que l’avenir du Canada sera toujours lié à celui des États‑Unis, pour des raisons géographiques, économiques et culturelles. Le Parlement doit continuer de concentrer ses efforts sur nos voisins du Sud, que ce soit en renforçant les liens que nous entretenons avec eux ou en faisant tomber les obstacles qui se dressent entre nous, aussi bien de manière générale que dans les détails. 

En 2015, le président Obama et le premier ministre Harper ont conclu un accord visant à atteindre cet objectif mutuellement avantageux. Ainsi, ils ont convenu d’étendre la politique qui consiste à établir des installations de prédédouanement des deux côtés de la frontière. Le projet de loi C-23, que je parraine présentement au Sénat, vise précisément à consacrer cet accord dans les lois canadiennes pour que nous puissions entreprendre la mise en œuvre de ce programme simple et efficace.

Les Canadiens connaissent déjà fort bien ce processus.

En effet, la majorité des grands aéroports canadiens offrent déjà le prédédouanement aux voyageurs qui se dirigent les États‑Unis. Les douaniers américains s’occupent ici des vols qui se dirigent vers leur pays pour accélérer le processus et permettent ainsi aux Canadiens d’atterrir aux États‑Unis et de simplement quitter l’aéroport pour se rendre à une rencontre d’affaires, à un lieu où ils passeront leurs vacances ou encore à une réunion de famille. Le processus fonctionne bien.

Ce projet de loi a tout simplement pour objectif d’étendre un système qui fonctionne déjà en y ajoutant de nouveaux itinéraires et moyens de transport. 

Ainsi, des installations de prédédouanement seraient établies à l’aéroport Billy Bishop, situé au centre‑ville de Toronto, de même qu’à l’aéroport Jean‑Lesage, à Québec. La gare centrale de Montréal et la ligne ferroviaire Rocky Mountaineer, dans l’Ouest canadien, bénéficieraient elles aussi d’installations de ce type. Il est avantageux de faciliter la mobilité entre les centres urbains du Canada et ceux des États‑Unis, que ce soit par avion ou par train, puisque ces mesures contribueront à renforcer les liens entre nos deux pays, de part et d’autre de la frontière, à accroître les échanges commerciaux et à stimuler les affaires.

La mesure législative prévoit que des installations de prédédouanement pourraient également être établies dans certains aéroports des États‑Unis situés beaucoup plus au sud, notamment à Los Angeles et à Phoenix, pour accroître la mobilité des Canadiens qui rentrent au pays. Ces derniers devront donc attendre moins longtemps dans les aéroports de notre pays après un long vol en provenance des États‑Unis. Également, d’un point de vue économique, ces mesures pourraient inciter les compagnies aériennes à accroître le nombre d’itinéraires offerts aux voyageurs nord‑américains.

De plus, le projet de loi offre d’importantes perspectives économiques à de nombreuses entreprises qui opèrent de l’autre côté de la frontière.

Pensons par exemple aux points d’entrée maritimes, qui pourraient voir augmenter les déplacements de navires commerciaux et de navires de croisière dans les Grands Lacs ou dans les eaux entre Vancouver et Seattle, par exemple. 

Le Canada et les États‑Unis ont conclu cet accord il y a deux ans, et il a déjà été approuvé par le Congrès. Il est temps pour nous d’agir.

Compte tenu du contexte actuel des négociations commerciales entre nos deux pays, nous ne voulons pas que la mise en œuvre de cet accord soit bloquée. Il est possible que la porte se referme. En réalité, nous ne pourrions tout simplement pas conclure un accord meilleur que celui‑ci, et son adoption par le Parlement, même tardive, rappellerait à nos voisins américains que nous sommes plus que jamais déterminés à faire progresser cette relation prospère. 

Certains se sont dits préoccupés par l’incidence que le prédédouanement pourrait avoir sur les droits civils. Puisque les sénateurs ont l’obligation d’effectuer un second examen objectif, ils étudieront cet enjeu attentivement. 

Cela dit, à mon avis, il ne fait aucun doute que ce projet de loi est dans l’intérêt supérieur des Canadiens. Je les invite d’ailleurs à communiquer avec le sénateur qui les représente pour témoigner leur appui à cette initiative.

Le moment est venu de bâtir des ponts, et non des murs. 

Cet article a été publié le 21 novembre 2017 dans le journal The Calgary Herald (en anglais seulement).


Avis aux lecteurs : L’honorable Doug Black a pris sa retraite du Sénat du Canada en octobre 2021. Apprenez-en davantage sur son travail au Parlement.

Le Canada est un pays commerçant. Nous cherchons bien sûr à établir des partenariats commerciaux avec de nouveaux pays, mais parallèlement, nous ne devons pas oublier que les États‑Unis demeurent notre principal partenaire. 

Cela dit, même s’il ne fait aucun doute que les Canadiens appuient la diversification de nos marchés, ils savent également que l’avenir du Canada sera toujours lié à celui des États‑Unis, pour des raisons géographiques, économiques et culturelles. Le Parlement doit continuer de concentrer ses efforts sur nos voisins du Sud, que ce soit en renforçant les liens que nous entretenons avec eux ou en faisant tomber les obstacles qui se dressent entre nous, aussi bien de manière générale que dans les détails. 

En 2015, le président Obama et le premier ministre Harper ont conclu un accord visant à atteindre cet objectif mutuellement avantageux. Ainsi, ils ont convenu d’étendre la politique qui consiste à établir des installations de prédédouanement des deux côtés de la frontière. Le projet de loi C-23, que je parraine présentement au Sénat, vise précisément à consacrer cet accord dans les lois canadiennes pour que nous puissions entreprendre la mise en œuvre de ce programme simple et efficace.

Les Canadiens connaissent déjà fort bien ce processus.

En effet, la majorité des grands aéroports canadiens offrent déjà le prédédouanement aux voyageurs qui se dirigent les États‑Unis. Les douaniers américains s’occupent ici des vols qui se dirigent vers leur pays pour accélérer le processus et permettent ainsi aux Canadiens d’atterrir aux États‑Unis et de simplement quitter l’aéroport pour se rendre à une rencontre d’affaires, à un lieu où ils passeront leurs vacances ou encore à une réunion de famille. Le processus fonctionne bien.

Ce projet de loi a tout simplement pour objectif d’étendre un système qui fonctionne déjà en y ajoutant de nouveaux itinéraires et moyens de transport. 

Ainsi, des installations de prédédouanement seraient établies à l’aéroport Billy Bishop, situé au centre‑ville de Toronto, de même qu’à l’aéroport Jean‑Lesage, à Québec. La gare centrale de Montréal et la ligne ferroviaire Rocky Mountaineer, dans l’Ouest canadien, bénéficieraient elles aussi d’installations de ce type. Il est avantageux de faciliter la mobilité entre les centres urbains du Canada et ceux des États‑Unis, que ce soit par avion ou par train, puisque ces mesures contribueront à renforcer les liens entre nos deux pays, de part et d’autre de la frontière, à accroître les échanges commerciaux et à stimuler les affaires.

La mesure législative prévoit que des installations de prédédouanement pourraient également être établies dans certains aéroports des États‑Unis situés beaucoup plus au sud, notamment à Los Angeles et à Phoenix, pour accroître la mobilité des Canadiens qui rentrent au pays. Ces derniers devront donc attendre moins longtemps dans les aéroports de notre pays après un long vol en provenance des États‑Unis. Également, d’un point de vue économique, ces mesures pourraient inciter les compagnies aériennes à accroître le nombre d’itinéraires offerts aux voyageurs nord‑américains.

De plus, le projet de loi offre d’importantes perspectives économiques à de nombreuses entreprises qui opèrent de l’autre côté de la frontière.

Pensons par exemple aux points d’entrée maritimes, qui pourraient voir augmenter les déplacements de navires commerciaux et de navires de croisière dans les Grands Lacs ou dans les eaux entre Vancouver et Seattle, par exemple. 

Le Canada et les États‑Unis ont conclu cet accord il y a deux ans, et il a déjà été approuvé par le Congrès. Il est temps pour nous d’agir.

Compte tenu du contexte actuel des négociations commerciales entre nos deux pays, nous ne voulons pas que la mise en œuvre de cet accord soit bloquée. Il est possible que la porte se referme. En réalité, nous ne pourrions tout simplement pas conclure un accord meilleur que celui‑ci, et son adoption par le Parlement, même tardive, rappellerait à nos voisins américains que nous sommes plus que jamais déterminés à faire progresser cette relation prospère. 

Certains se sont dits préoccupés par l’incidence que le prédédouanement pourrait avoir sur les droits civils. Puisque les sénateurs ont l’obligation d’effectuer un second examen objectif, ils étudieront cet enjeu attentivement. 

Cela dit, à mon avis, il ne fait aucun doute que ce projet de loi est dans l’intérêt supérieur des Canadiens. Je les invite d’ailleurs à communiquer avec le sénateur qui les représente pour témoigner leur appui à cette initiative.

Le moment est venu de bâtir des ponts, et non des murs. 

Cet article a été publié le 21 novembre 2017 dans le journal The Calgary Herald (en anglais seulement).


Avis aux lecteurs : L’honorable Doug Black a pris sa retraite du Sénat du Canada en octobre 2021. Apprenez-en davantage sur son travail au Parlement.

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