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La politique américaine de séparation des familles est inacceptable : Sénatrice Jaffer et Sénateur Oh

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Il existe une multitude d’études qui suggèrent que la détention et la séparation au sein d’une famille peuvent avoir des effets néfastes sur la santé physique et mentale des enfants, même après leur libération. Il est irresponsable pour les gouvernements d'adopter des politiques qui non seulement violent les obligations nationales en vertu du droit international, mais qui auront un impact extrêmement nuisible et permanent sur une population déjà vulnérable.

Nous condamnons fermement la politique de tolérance zéro adoptée par l'administration Trump au début du mois d'avril (en anglais seulement). En vertu de cette politique, tous les adultes sans papiers qui ont traversé la frontière aux États-Unis ont été arrêtés et poursuivis, y compris les demandeurs d'asile. En conséquence, plus de deux mille enfants ont été séparés de leurs familles et placés en détention fédérale.

Non seulement en tant que parents et grands-parents, mais en tant qu'êtres humains, nous trouvons qu'il est déraisonnable de prétendre que cette politique est justifiable. Cette action d’inhumanité est évidente lors de l'enregistrement (en anglais seulement) vocal qui a capturé des voix et des pleurs de jeunes enfants parlant l’espagnol criant pour leurs parents. La révélation des images (en anglais seulement) de jeunes enfants enfermés dans des cages est également une preuve flagrante d’inhumanité.

Nous nous félicitons du récent renversement par le président Trump de cette politique cruelle. Cependant, nous continuerons à surveiller l'évolution de la situation dans les semaines à venir. Nous sommes préoccupés par le fait qu'il n'y a pas de plan clair pour réunir immédiatement les familles qui ont déjà été séparées. De plus, nous craignons que ce renversement soit seulement une mesure palliative puisque les enfants seront désormais détenus avec leurs parents pour une période de temps indéfinie (en anglais seulement).

Nous félicitons le premier ministre Justin Trudeau d'avoir qualifié cette politique de « mauvaise » et « d'inacceptable ». Il est important que le Canada prenne une position ferme sur cette question. Cependant, nous devons également montrer l'exemple à la maison.

Bien que notre position officielle soit que les enfants immigrants et réfugiés ne sont détenus et séparés de leurs parents qu’en dernier recours, des centaines continuent d’être soumis à ce traitement punitif à des fins de sécurité ou à d’autres fins connexes. Alors que le temps moyen de détention est maintenant inférieur à deux semaines, dans certains cas des enfants ont été détenus pendant des mois et des années (en anglais seulement) à la fois.

La séparation forcée des enfants immigrants et réfugiés de leurs familles est cruelle. N’oublions surtout pas que cette population vulnérable a droit à une attention particulière, ainsi qu’à des mesures de protection. Il est de notre devoir de défendre, de protéger et de réaliser leurs droits fondamentaux, y compris le droit à un environnement familial sans discrimination découlant de leur statut d’immigrant.

Au cours des dernières années, nous avons uni nos efforts pour demander au gouvernement fédéral non seulement de mettre fin à la détention d'enfants au Canada pour des causes d’immigration, mais aussi de réformer nos politiques et nos pratiques. Comme tant d’autres, nous croyons qu'un enfant en détention en est un de trop.

L’application de cette politique inhumaine et cruelle aux États-Unis doit nous inciter non seulement à parler au nom des familles d’immigrants et de réfugiés, mais aussi  à nous regarder de plus près. Canada a l'occasion de jouer un rôle de chef de file dans ce domaine en adoptant des solutions de rechange viables à la détention et à la séparation familiale partout au pays, comme des solutions de rechange non privatives qui permettent aux enfants de résider avec leurs parents dans la communauté. Ce genre d’initiatives garantirait que les familles réfugiées et immigrantes au Canada soient traitées de façon plus digne, humaine et respectueuse, et que leurs droits fondamentaux sont protégés.

La sénatrice Mobina Jaffer, représentant la Colombie-Britannique, ainsi que le sénateur Victor Oh, qui représente l'Ontario, travaillent ensemble pour faire progresser la cause des droits des enfants migrants et réfugiés au Canada.

Il existe une multitude d’études qui suggèrent que la détention et la séparation au sein d’une famille peuvent avoir des effets néfastes sur la santé physique et mentale des enfants, même après leur libération. Il est irresponsable pour les gouvernements d'adopter des politiques qui non seulement violent les obligations nationales en vertu du droit international, mais qui auront un impact extrêmement nuisible et permanent sur une population déjà vulnérable.

Nous condamnons fermement la politique de tolérance zéro adoptée par l'administration Trump au début du mois d'avril (en anglais seulement). En vertu de cette politique, tous les adultes sans papiers qui ont traversé la frontière aux États-Unis ont été arrêtés et poursuivis, y compris les demandeurs d'asile. En conséquence, plus de deux mille enfants ont été séparés de leurs familles et placés en détention fédérale.

Non seulement en tant que parents et grands-parents, mais en tant qu'êtres humains, nous trouvons qu'il est déraisonnable de prétendre que cette politique est justifiable. Cette action d’inhumanité est évidente lors de l'enregistrement (en anglais seulement) vocal qui a capturé des voix et des pleurs de jeunes enfants parlant l’espagnol criant pour leurs parents. La révélation des images (en anglais seulement) de jeunes enfants enfermés dans des cages est également une preuve flagrante d’inhumanité.

Nous nous félicitons du récent renversement par le président Trump de cette politique cruelle. Cependant, nous continuerons à surveiller l'évolution de la situation dans les semaines à venir. Nous sommes préoccupés par le fait qu'il n'y a pas de plan clair pour réunir immédiatement les familles qui ont déjà été séparées. De plus, nous craignons que ce renversement soit seulement une mesure palliative puisque les enfants seront désormais détenus avec leurs parents pour une période de temps indéfinie (en anglais seulement).

Nous félicitons le premier ministre Justin Trudeau d'avoir qualifié cette politique de « mauvaise » et « d'inacceptable ». Il est important que le Canada prenne une position ferme sur cette question. Cependant, nous devons également montrer l'exemple à la maison.

Bien que notre position officielle soit que les enfants immigrants et réfugiés ne sont détenus et séparés de leurs parents qu’en dernier recours, des centaines continuent d’être soumis à ce traitement punitif à des fins de sécurité ou à d’autres fins connexes. Alors que le temps moyen de détention est maintenant inférieur à deux semaines, dans certains cas des enfants ont été détenus pendant des mois et des années (en anglais seulement) à la fois.

La séparation forcée des enfants immigrants et réfugiés de leurs familles est cruelle. N’oublions surtout pas que cette population vulnérable a droit à une attention particulière, ainsi qu’à des mesures de protection. Il est de notre devoir de défendre, de protéger et de réaliser leurs droits fondamentaux, y compris le droit à un environnement familial sans discrimination découlant de leur statut d’immigrant.

Au cours des dernières années, nous avons uni nos efforts pour demander au gouvernement fédéral non seulement de mettre fin à la détention d'enfants au Canada pour des causes d’immigration, mais aussi de réformer nos politiques et nos pratiques. Comme tant d’autres, nous croyons qu'un enfant en détention en est un de trop.

L’application de cette politique inhumaine et cruelle aux États-Unis doit nous inciter non seulement à parler au nom des familles d’immigrants et de réfugiés, mais aussi  à nous regarder de plus près. Canada a l'occasion de jouer un rôle de chef de file dans ce domaine en adoptant des solutions de rechange viables à la détention et à la séparation familiale partout au pays, comme des solutions de rechange non privatives qui permettent aux enfants de résider avec leurs parents dans la communauté. Ce genre d’initiatives garantirait que les familles réfugiées et immigrantes au Canada soient traitées de façon plus digne, humaine et respectueuse, et que leurs droits fondamentaux sont protégés.

La sénatrice Mobina Jaffer, représentant la Colombie-Britannique, ainsi que le sénateur Victor Oh, qui représente l'Ontario, travaillent ensemble pour faire progresser la cause des droits des enfants migrants et réfugiés au Canada.

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