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Rencontre avec le sénateur Brian Francis

Le sénateur Brian Francis a été nommé au Sénat du Canada le 11 octobre 2018. Il est le premier sénateur mi’kmaw de l’Île-du-Prince-Édouard (Î.-P.-É.).

De 2007 à 2018, le sénateur Francis a été chef élu de la Première Nation mi’kmaq d’Abegweit et administrateur du conseil de bande. Tout au long de son mandat, il a travaillé sans relâche dans le but d’améliorer le bien-être économique, social et culturel de sa communauté.

 

Qu’est-ce qui vous a incité à vous lancer dans la vie publique?

Je suis né et j’ai grandi sur une petite île qui fait partie de l’Île-du-Prince-Édouard. C’était une réserve. La vie était dure. Parfois, nous n’avions pas assez d’argent pour nous nourrir ou nous vêtir. En vieillissant, je me suis donné pour but d’améliorer ma vie et celle de ma famille. Lorsque j’étais adolescent, je suis déménagé sur la partie continentale à la recherche d’autres possibilités et j’ai fini par bâtir une carrière prospère dans la fonction publique fédérale qui a duré plus de 22 ans. Dans les différents postes que j’ai occupés, j’ai pu aider de nombreuses personnes de ma communauté, ce qui a été incroyablement gratifiant pour moi. Le fait que les membres de ma communauté ont pu compter sur des personnes comme moi, qui pouvaient les comprendre et s’identifier à eux et aux enjeux qui leur tenaient à cœur, a été utile. Il est vraiment important de bâtir une fonction publique représentative.

J’ai toujours eu le sentiment que je pouvais peut-être aider à apporter des changements pour améliorer la vie de mes amis et de mes voisins, qui appartenaient tous à la communauté qui m’a façonné pour que je devienne l’homme que je suis. J’ai donc décidé de me porter candidat au poste de chef de la Première Nation d’Abegweit, où je vivais. Les gens ont eu confiance en ma capacité de changer les choses. Il reste encore beaucoup à faire, mais j’aime à penser qu’à l’époque où j’étais chef, nous avons vraiment amélioré la vie quotidienne de notre peuple. J’espère faire de même ici, au Sénat.

Vous avez dit que votre milieu n’était pas très bon il y a quelques années. Comment avez-vous vécu cela?

Notre communauté n’a pas toujours été le meilleur milieu, ce qui est probablement une expérience commune pour beaucoup d’Autochtones du Canada. Nous avons certainement ressenti les effets du racisme personnel et systémique, du colonialisme et des pensionnats. Les problèmes de santé mentale, de toxicomanie et de violence familiale étaient omniprésents à l’intérieur et à l’extérieur de nos foyers. À l’école, au travail et dans la vie en général, nous avons été victimes de préjugés et de discrimination. C’était très lourd pour un si petit endroit — notre île s’étendait sur environ 1 350 acres et la seule façon d’y entrer et d’en sortir était en bateau, en motoneige ou en marchant sur la glace en hiver (ce qui était dangereux et s’est avéré fatal pour certains).

Nous avons donc été contraints de grandir rapidement et de survivre à des situations qu’aucun enfant ne devrait vivre.

Le sénateur Brian Francis aux côtés de ses petites-filles Kate et Kiara et d’une ancienne commandante divisionnaire de la Gendarmerie royale du Canada à l’Î.-P.-É.  

J’ai fréquenté un externat indien, qui était une version miniature d’un pensionnat où les enfants rentraient chez eux le soir. Ceux d’entre nous qui ont fréquenté ces établissements administrés par le gouvernement fédéral ont souffert de traumatismes et, dans certains cas, d’abus physiques et sexuels commis par des personnes qui devaient prendre soin de nous. Je me souviens très bien de la fois où mon enseignante de première année, qui ne faisait pas partie de notre communauté, est arrivée à l’école avec un fusil chargé. Un vendredi après-midi, alors qu’elle quittait l’île et que nous nous baignions tous près du quai, elle est montée à bord du traversier et son arme s’est déchargée accidentellement, faisant un trou dans la cabine du bateau. L’incident a failli tuer le capitaine. C’est un événement qui marque l’esprit d’un enfant de six ans pendant longtemps. Cela pousse à se demander pourquoi elle avait ressenti le besoin d’apporter un fusil à l’école. Ce n’était pas normal, mais c’était notre normalité.

Selon vous, pourquoi davantage de Canadiens devraient-ils s’intéresser aux travaux du Sénat?

Le Sénat fait partie intégrante de notre système parlementaire. Il a été créé pour défendre les intérêts des régions et des minorités, qui sont parfois négligés. Il s’agit d’une Chambre de second examen objectif où les mesures législatives peuvent faire l’objet d’une étude attentive avant d’être adoptées.

Le travail accompli par le Sénat, que ce soit à la Chambre, au sein des comités ou ailleurs au pays, est important pour les générations actuelles et futures. Cette année encore, nous avons publié des rapports sur des questions liées aux langues autochtones, à l’accessibilité, au secteur caritatif et aux armes à feu. Je pourrais continuer mon énumération, mais je vous assure qu’il y a au moins un aspect de notre travail qui tient à cœur à quelqu’un.

Vous êtes un nouveau sénateur. Qu’espérez-vous accomplir au sein des comités dont vous êtes membre, comme le Comité sénatorial des peuples autochtones?

J’espère, bien sûr, faire avancer les projets de loi qui sont envoyés au Sénat en apportant ma perspective autochtone, pour que les membres du comité puissent entendre mon point de vue et, en tant qu’ancien chef d’une Première nation, qu’ils aient une meilleure idée de notre position en tant que peuples autochtones.

J’aime également siéger au Comité sénatorial des pêches et des océans. Étant moi-même issu d’une famille de pêcheurs, je sais que cette industrie est très importante pour l’Î.-P.-É. et le Canada atlantique. C’est le métier principal de tant de gens, qui exige l’atteinte d’un équilibre pour maintenir l’industrie saine et durable.

En 2017, le sénateur Francis a été maître de cérémonie du défilé Gold Cup, l’un des plus importants événements annuels de Charlottetown.

Selon vous, quel trésor caché de votre région gagnerait à être connu par davantage de Canadiens?

Pour moi, Skmaqn-Port-la-Joye-Fort-Amherst est un joyau caché. J’ai la chance de vivre près de ce lieu historique national. J’aime y aller le matin pour boire mon café. Quand le soleil se lève, l’endroit est calme, paisible et époustouflant. 

Il s’agit d’un ancien lieu de rencontre entre les dirigeants mi’kmaq et les Acadiens. C’est aussi là que les Acadiens ont été expulsés par les Britanniques dans les années 1700. Certains Acadiens ont dû être cachés par les Mi’kmaq pour sauver leur vie. Je pense que c’est aussi pour ça qu’il est un endroit spécial pour moi; parce que je peux m’y connecter.

Quel est le dernier livre que vous avez lu?

J’ai récemment lu l’autobiographie du regretté « Stompin’ Tom » Connors, une icône canadienne. J’ai été surpris de constater que son histoire et la mienne avaient quelques points en commun.

Par exemple, il a écrit qu’il avait probablement des ancêtres métis ou mi’kmaq. Il a aussi eu un départ difficile dans la vie. Il a connu la pauvreté, l’itinérance et la criminalité. À 13 ans, croyez-le ou non, il a fui sa famille adoptive de l’Î.-P.-É. pour traverser le Canada en auto-stop. Pour survivre, il a fait de petits boulots et a écrit des chansons, qu’il a ensuite présentées en concert avec sa guitare. Je pense que, comme nous tous, il a commis des erreurs en cours de route, mais c’est la persévérance et la confiance en lui qui l’ont amené à réaliser ses rêves les plus fous. Ce sont des qualités que j’admire.

Qu’aimez-vous faire dans vos temps libres?

Je suis une personne très axée sur la famille. J’adore passer du temps avec ma femme, mes enfants et mes petits-enfants. Quand je suis à la maison, nous soupons tous ensemble au moins trois fois par semaine. Nous aimons aussi faire de l’activité physique ensemble. Nous nous entraînons souvent avec mon fils, qui est entraîneur personnel. Il nous rappelle constamment l’importance d’avoir un mode de vie sain et actif. Nous aimons aussi passer du temps dehors, aller à la plage, faire du camping l’été et faire des batailles de boules de neige l’hiver.

Ces temps-ci, je n’ai pas beaucoup de temps libres. J’assiste à de nombreux événements chez nous et dans la région. Ils me permettent d’entretenir un rapport étroit avec les gens que je représente. J’adore aussi jouer de la guitare à 12 cordes. Cela fait environ 40 ans que j’en joue, et je vais régulièrement à la paroisse catholique Saint François d’Assise à Cornwall  à l’Î.-P.-É. pour en jouer.

Pourquoi êtes-vous fier d’être Canadien?

Je pense que je suis fier d’être Canadien en raison de la richesse et de la diversité culturelles du Canada. Je reconnais que le Canada a du chemin à faire sur de nombreux aspects, surtout en ce qui concerne la réconciliation avec nos peuples autochtones, mais des progrès ont été réalisés. Cela me rend fier d’être Canadien.

Pour en arriver à une véritable réconciliation, il faut faire un effort de plus. La réconciliation mettra du temps, mais grâce à la collaboration du Canada et de nos peuples autochtones, elle aura lieu.

Je suis également très fier d’être un sénateur de l’Î.-P.-É. C’est un privilège que je ne prends pas à la légère. Le Sénat est un élément du processus démocratique inscrit dans la Constitution, qui permet maintenant d’offrir une voix et une perspective autochtones solides lors de l’examen des projets de loi provenant de la Chambre des communes.  

Le sénateur Francis lors d’un match de l’Island Storm, une équipe de basketball professionnel de Charlottetown.

Le sénateur Francis compte 40 années d’expérience dans divers postes gouvernementaux allant des services de première ligne à divers postes de gestion.

Rencontre avec le sénateur Brian Francis

Le sénateur Brian Francis a été nommé au Sénat du Canada le 11 octobre 2018. Il est le premier sénateur mi’kmaw de l’Île-du-Prince-Édouard (Î.-P.-É.).

De 2007 à 2018, le sénateur Francis a été chef élu de la Première Nation mi’kmaq d’Abegweit et administrateur du conseil de bande. Tout au long de son mandat, il a travaillé sans relâche dans le but d’améliorer le bien-être économique, social et culturel de sa communauté.

 

Qu’est-ce qui vous a incité à vous lancer dans la vie publique?

Je suis né et j’ai grandi sur une petite île qui fait partie de l’Île-du-Prince-Édouard. C’était une réserve. La vie était dure. Parfois, nous n’avions pas assez d’argent pour nous nourrir ou nous vêtir. En vieillissant, je me suis donné pour but d’améliorer ma vie et celle de ma famille. Lorsque j’étais adolescent, je suis déménagé sur la partie continentale à la recherche d’autres possibilités et j’ai fini par bâtir une carrière prospère dans la fonction publique fédérale qui a duré plus de 22 ans. Dans les différents postes que j’ai occupés, j’ai pu aider de nombreuses personnes de ma communauté, ce qui a été incroyablement gratifiant pour moi. Le fait que les membres de ma communauté ont pu compter sur des personnes comme moi, qui pouvaient les comprendre et s’identifier à eux et aux enjeux qui leur tenaient à cœur, a été utile. Il est vraiment important de bâtir une fonction publique représentative.

J’ai toujours eu le sentiment que je pouvais peut-être aider à apporter des changements pour améliorer la vie de mes amis et de mes voisins, qui appartenaient tous à la communauté qui m’a façonné pour que je devienne l’homme que je suis. J’ai donc décidé de me porter candidat au poste de chef de la Première Nation d’Abegweit, où je vivais. Les gens ont eu confiance en ma capacité de changer les choses. Il reste encore beaucoup à faire, mais j’aime à penser qu’à l’époque où j’étais chef, nous avons vraiment amélioré la vie quotidienne de notre peuple. J’espère faire de même ici, au Sénat.

Vous avez dit que votre milieu n’était pas très bon il y a quelques années. Comment avez-vous vécu cela?

Notre communauté n’a pas toujours été le meilleur milieu, ce qui est probablement une expérience commune pour beaucoup d’Autochtones du Canada. Nous avons certainement ressenti les effets du racisme personnel et systémique, du colonialisme et des pensionnats. Les problèmes de santé mentale, de toxicomanie et de violence familiale étaient omniprésents à l’intérieur et à l’extérieur de nos foyers. À l’école, au travail et dans la vie en général, nous avons été victimes de préjugés et de discrimination. C’était très lourd pour un si petit endroit — notre île s’étendait sur environ 1 350 acres et la seule façon d’y entrer et d’en sortir était en bateau, en motoneige ou en marchant sur la glace en hiver (ce qui était dangereux et s’est avéré fatal pour certains).

Nous avons donc été contraints de grandir rapidement et de survivre à des situations qu’aucun enfant ne devrait vivre.

Le sénateur Brian Francis aux côtés de ses petites-filles Kate et Kiara et d’une ancienne commandante divisionnaire de la Gendarmerie royale du Canada à l’Î.-P.-É.  

J’ai fréquenté un externat indien, qui était une version miniature d’un pensionnat où les enfants rentraient chez eux le soir. Ceux d’entre nous qui ont fréquenté ces établissements administrés par le gouvernement fédéral ont souffert de traumatismes et, dans certains cas, d’abus physiques et sexuels commis par des personnes qui devaient prendre soin de nous. Je me souviens très bien de la fois où mon enseignante de première année, qui ne faisait pas partie de notre communauté, est arrivée à l’école avec un fusil chargé. Un vendredi après-midi, alors qu’elle quittait l’île et que nous nous baignions tous près du quai, elle est montée à bord du traversier et son arme s’est déchargée accidentellement, faisant un trou dans la cabine du bateau. L’incident a failli tuer le capitaine. C’est un événement qui marque l’esprit d’un enfant de six ans pendant longtemps. Cela pousse à se demander pourquoi elle avait ressenti le besoin d’apporter un fusil à l’école. Ce n’était pas normal, mais c’était notre normalité.

Selon vous, pourquoi davantage de Canadiens devraient-ils s’intéresser aux travaux du Sénat?

Le Sénat fait partie intégrante de notre système parlementaire. Il a été créé pour défendre les intérêts des régions et des minorités, qui sont parfois négligés. Il s’agit d’une Chambre de second examen objectif où les mesures législatives peuvent faire l’objet d’une étude attentive avant d’être adoptées.

Le travail accompli par le Sénat, que ce soit à la Chambre, au sein des comités ou ailleurs au pays, est important pour les générations actuelles et futures. Cette année encore, nous avons publié des rapports sur des questions liées aux langues autochtones, à l’accessibilité, au secteur caritatif et aux armes à feu. Je pourrais continuer mon énumération, mais je vous assure qu’il y a au moins un aspect de notre travail qui tient à cœur à quelqu’un.

Vous êtes un nouveau sénateur. Qu’espérez-vous accomplir au sein des comités dont vous êtes membre, comme le Comité sénatorial des peuples autochtones?

J’espère, bien sûr, faire avancer les projets de loi qui sont envoyés au Sénat en apportant ma perspective autochtone, pour que les membres du comité puissent entendre mon point de vue et, en tant qu’ancien chef d’une Première nation, qu’ils aient une meilleure idée de notre position en tant que peuples autochtones.

J’aime également siéger au Comité sénatorial des pêches et des océans. Étant moi-même issu d’une famille de pêcheurs, je sais que cette industrie est très importante pour l’Î.-P.-É. et le Canada atlantique. C’est le métier principal de tant de gens, qui exige l’atteinte d’un équilibre pour maintenir l’industrie saine et durable.

En 2017, le sénateur Francis a été maître de cérémonie du défilé Gold Cup, l’un des plus importants événements annuels de Charlottetown.

Selon vous, quel trésor caché de votre région gagnerait à être connu par davantage de Canadiens?

Pour moi, Skmaqn-Port-la-Joye-Fort-Amherst est un joyau caché. J’ai la chance de vivre près de ce lieu historique national. J’aime y aller le matin pour boire mon café. Quand le soleil se lève, l’endroit est calme, paisible et époustouflant. 

Il s’agit d’un ancien lieu de rencontre entre les dirigeants mi’kmaq et les Acadiens. C’est aussi là que les Acadiens ont été expulsés par les Britanniques dans les années 1700. Certains Acadiens ont dû être cachés par les Mi’kmaq pour sauver leur vie. Je pense que c’est aussi pour ça qu’il est un endroit spécial pour moi; parce que je peux m’y connecter.

Quel est le dernier livre que vous avez lu?

J’ai récemment lu l’autobiographie du regretté « Stompin’ Tom » Connors, une icône canadienne. J’ai été surpris de constater que son histoire et la mienne avaient quelques points en commun.

Par exemple, il a écrit qu’il avait probablement des ancêtres métis ou mi’kmaq. Il a aussi eu un départ difficile dans la vie. Il a connu la pauvreté, l’itinérance et la criminalité. À 13 ans, croyez-le ou non, il a fui sa famille adoptive de l’Î.-P.-É. pour traverser le Canada en auto-stop. Pour survivre, il a fait de petits boulots et a écrit des chansons, qu’il a ensuite présentées en concert avec sa guitare. Je pense que, comme nous tous, il a commis des erreurs en cours de route, mais c’est la persévérance et la confiance en lui qui l’ont amené à réaliser ses rêves les plus fous. Ce sont des qualités que j’admire.

Qu’aimez-vous faire dans vos temps libres?

Je suis une personne très axée sur la famille. J’adore passer du temps avec ma femme, mes enfants et mes petits-enfants. Quand je suis à la maison, nous soupons tous ensemble au moins trois fois par semaine. Nous aimons aussi faire de l’activité physique ensemble. Nous nous entraînons souvent avec mon fils, qui est entraîneur personnel. Il nous rappelle constamment l’importance d’avoir un mode de vie sain et actif. Nous aimons aussi passer du temps dehors, aller à la plage, faire du camping l’été et faire des batailles de boules de neige l’hiver.

Ces temps-ci, je n’ai pas beaucoup de temps libres. J’assiste à de nombreux événements chez nous et dans la région. Ils me permettent d’entretenir un rapport étroit avec les gens que je représente. J’adore aussi jouer de la guitare à 12 cordes. Cela fait environ 40 ans que j’en joue, et je vais régulièrement à la paroisse catholique Saint François d’Assise à Cornwall  à l’Î.-P.-É. pour en jouer.

Pourquoi êtes-vous fier d’être Canadien?

Je pense que je suis fier d’être Canadien en raison de la richesse et de la diversité culturelles du Canada. Je reconnais que le Canada a du chemin à faire sur de nombreux aspects, surtout en ce qui concerne la réconciliation avec nos peuples autochtones, mais des progrès ont été réalisés. Cela me rend fier d’être Canadien.

Pour en arriver à une véritable réconciliation, il faut faire un effort de plus. La réconciliation mettra du temps, mais grâce à la collaboration du Canada et de nos peuples autochtones, elle aura lieu.

Je suis également très fier d’être un sénateur de l’Î.-P.-É. C’est un privilège que je ne prends pas à la légère. Le Sénat est un élément du processus démocratique inscrit dans la Constitution, qui permet maintenant d’offrir une voix et une perspective autochtones solides lors de l’examen des projets de loi provenant de la Chambre des communes.  

Le sénateur Francis lors d’un match de l’Island Storm, une équipe de basketball professionnel de Charlottetown.

Le sénateur Francis compte 40 années d’expérience dans divers postes gouvernementaux allant des services de première ligne à divers postes de gestion.

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