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« Un moment dont je suis très fière » : la sénatrice Betty Unger prend sa retraite

La sénatrice Betty Unger a pris sa retraite du Sénat en août 2018 après avoir représenté l’Alberta à la Chambre rouge pendant six ans. Après une carrière de 25 ans dans une entreprise de soins infirmiers, elle est nommée au Sénat en 2012. D’ailleurs, elle est la première femme canadienne à être élue comme candidate au Sénat pour l’Alberta et à être ensuite nommée sénatrice par le premier ministre Stephen Harper.

SenCAplus a demandé à la sénatrice Unger de nous parler de son expérience au Sénat.

 

L’animateur de l’émission CBC News Power and Politics, David Common, fait une entrevue avec la sénatrice Betty Unger sur le projet de loi C-45, la Loi sur le cannabis.

De quoi êtes-vous le plus fière de votre carrière au Sénat?

Le jour où j’ai été assermentée a été un moment de grande fierté. Plus de 320 000 Albertains avaient voté pour ma candidature au Sénat, et j’ai été honorée de les représenter, ainsi que tous les Albertains, au Sénat du Canada. J’ai toujours essayé de tenir compte de l’opinion des Albertains à l’égard des politiques et des enjeux qui leur tenaient à cœur.

Le projet de loi C-45, la Loi sur le cannabis, est la dernière bataille que vous avez menée dans la Chambre rouge. Quel en a été le point culminant pour vous?

Je ne dirais pas qu’il s’agit d’un point culminant, mais plutôt d’une préoccupation majeure concernant le fait que la plupart des gens connaissaient très peu sur la marijuana et connaissaient probablement encore moins sur les multiples effets nocifs de cette drogue. Cependant, je suis reconnaissante de la publicité entourant le projet de loi, car elle a permis aux Canadiens de se rendre compte des dangers potentiels de cette drogue «  inoffensive  » que le projet de loi C‑45 leur présenterait. Nos membres de l’opposition conservatrice étaient en situation minoritaire, alors nous avons dû nous plier à la majorité. Je n’arrêterai toutefois jamais d’avertir les gens des dangers de la marijuana, particulièrement de ses effets dangereux et néfastes sur les cerveaux en développement des jeunes.

Décrivez un moment mémorable que vous avez vécu au cours des six dernières années.

La remise des médailles du jubilé de diamant de la Reine et des médailles commémoratives du 150e anniversaire du Sénat à des Albertains méritants a été très mémorable. J’ai aussi joui de nombreuses occasions de rencontrer des personnes d’influence de partout dans le monde. L’une de ces personnes est Bill Gates, que l’ancien premier ministre Stephen Harper avait invité à Ottawa. Lors d’une soirée, il était possible de le rencontrer, de lui serrer la main et de prendre une photo avec lui. En tant que sénatrice, j’ai eu beaucoup de belles occasions de ce genre.

Qu’est-ce qui vous manquera le plus de votre travail de sénatrice?

L’occasion de discuter avec des étudiants de neuvième année qui étudient l’histoire de la Chambre des communes et du Sénat du Canada me manquera. Des enseignants m’invitaient à parler dans leurs classes et à expliquer la fonction du Sénat et mon rôle en tant que sénatrice, la législation que nous examinions, les projets de loi que nous étudions et le travail que nous effectuons en comité.

Je commençais toujours mes présentations en disant ceci : en tant que sénatrice, si je pouvais écrire ma propre description de tâches, j’ajouterais, en plus de mes fonctions au Sénat, « jouir énormément de voyager partout au Canada pour parler aux jeunes au sujet du Sénat, de ses rôles et de ce que nous étudions ». J’aimais vraiment travailler avec les jeunes.

La sénatrice Betty Unger, au centre, prend une photo avec Lesley Biehn, Heidi Bezanson, Jenny Cote-Penrose et Jonathan Gale, qui faisaient partie de la délégation des jeunes adultes leaders de MY Canada Association en 2016.

Chaque fois qu’un groupe en visite à Ottawa demandait à me rencontrer, j’ai toujours essayé de les accueillir. Pendant mes années au Sénat, j’ai accueilli beaucoup de groupes de jeunes dans mon bureau, et j’ai vraiment aimé connaître leurs opinions.

J’ai appris lors d’une de mes premières conférences que la plupart de ces jeunes n’avaient jamais rencontré un sénateur. Pourtant, la majorité des adultes remettent en question le rôle du Sénat et le travail des sénateurs. Puisque ces jeunes étudiaient le gouvernement canadien et que le Sénat en est une composante essentielle, j’ai trouvé qu’il s’agissait d’une belle occasion — et que c’était aussi mon devoir — de leur expliquer le rôle de la Chambre haute.

Quels sont vos projets de retraite?

J’ai besoin de temps pour me réinstaller dans ma maison, ici, à Edmonton. Puis je prendrai peut-être des vacances, ce que je n’ai pas fait depuis près de quatre ans. Je vais tout simplement prendre mon temps, lire des livres, aller là où il fait beau et relaxer. Plus tard, je recommencerai à faire du bénévolat, ce que j’ai toujours aimé faire avant ma carrière au Sénat. Ce fut une expérience merveilleuse que j’ai beaucoup aimée.

Un gros merci à l’Alberta!

« Un moment dont je suis très fière » : la sénatrice Betty Unger prend sa retraite

La sénatrice Betty Unger a pris sa retraite du Sénat en août 2018 après avoir représenté l’Alberta à la Chambre rouge pendant six ans. Après une carrière de 25 ans dans une entreprise de soins infirmiers, elle est nommée au Sénat en 2012. D’ailleurs, elle est la première femme canadienne à être élue comme candidate au Sénat pour l’Alberta et à être ensuite nommée sénatrice par le premier ministre Stephen Harper.

SenCAplus a demandé à la sénatrice Unger de nous parler de son expérience au Sénat.

 

L’animateur de l’émission CBC News Power and Politics, David Common, fait une entrevue avec la sénatrice Betty Unger sur le projet de loi C-45, la Loi sur le cannabis.

De quoi êtes-vous le plus fière de votre carrière au Sénat?

Le jour où j’ai été assermentée a été un moment de grande fierté. Plus de 320 000 Albertains avaient voté pour ma candidature au Sénat, et j’ai été honorée de les représenter, ainsi que tous les Albertains, au Sénat du Canada. J’ai toujours essayé de tenir compte de l’opinion des Albertains à l’égard des politiques et des enjeux qui leur tenaient à cœur.

Le projet de loi C-45, la Loi sur le cannabis, est la dernière bataille que vous avez menée dans la Chambre rouge. Quel en a été le point culminant pour vous?

Je ne dirais pas qu’il s’agit d’un point culminant, mais plutôt d’une préoccupation majeure concernant le fait que la plupart des gens connaissaient très peu sur la marijuana et connaissaient probablement encore moins sur les multiples effets nocifs de cette drogue. Cependant, je suis reconnaissante de la publicité entourant le projet de loi, car elle a permis aux Canadiens de se rendre compte des dangers potentiels de cette drogue «  inoffensive  » que le projet de loi C‑45 leur présenterait. Nos membres de l’opposition conservatrice étaient en situation minoritaire, alors nous avons dû nous plier à la majorité. Je n’arrêterai toutefois jamais d’avertir les gens des dangers de la marijuana, particulièrement de ses effets dangereux et néfastes sur les cerveaux en développement des jeunes.

Décrivez un moment mémorable que vous avez vécu au cours des six dernières années.

La remise des médailles du jubilé de diamant de la Reine et des médailles commémoratives du 150e anniversaire du Sénat à des Albertains méritants a été très mémorable. J’ai aussi joui de nombreuses occasions de rencontrer des personnes d’influence de partout dans le monde. L’une de ces personnes est Bill Gates, que l’ancien premier ministre Stephen Harper avait invité à Ottawa. Lors d’une soirée, il était possible de le rencontrer, de lui serrer la main et de prendre une photo avec lui. En tant que sénatrice, j’ai eu beaucoup de belles occasions de ce genre.

Qu’est-ce qui vous manquera le plus de votre travail de sénatrice?

L’occasion de discuter avec des étudiants de neuvième année qui étudient l’histoire de la Chambre des communes et du Sénat du Canada me manquera. Des enseignants m’invitaient à parler dans leurs classes et à expliquer la fonction du Sénat et mon rôle en tant que sénatrice, la législation que nous examinions, les projets de loi que nous étudions et le travail que nous effectuons en comité.

Je commençais toujours mes présentations en disant ceci : en tant que sénatrice, si je pouvais écrire ma propre description de tâches, j’ajouterais, en plus de mes fonctions au Sénat, « jouir énormément de voyager partout au Canada pour parler aux jeunes au sujet du Sénat, de ses rôles et de ce que nous étudions ». J’aimais vraiment travailler avec les jeunes.

La sénatrice Betty Unger, au centre, prend une photo avec Lesley Biehn, Heidi Bezanson, Jenny Cote-Penrose et Jonathan Gale, qui faisaient partie de la délégation des jeunes adultes leaders de MY Canada Association en 2016.

Chaque fois qu’un groupe en visite à Ottawa demandait à me rencontrer, j’ai toujours essayé de les accueillir. Pendant mes années au Sénat, j’ai accueilli beaucoup de groupes de jeunes dans mon bureau, et j’ai vraiment aimé connaître leurs opinions.

J’ai appris lors d’une de mes premières conférences que la plupart de ces jeunes n’avaient jamais rencontré un sénateur. Pourtant, la majorité des adultes remettent en question le rôle du Sénat et le travail des sénateurs. Puisque ces jeunes étudiaient le gouvernement canadien et que le Sénat en est une composante essentielle, j’ai trouvé qu’il s’agissait d’une belle occasion — et que c’était aussi mon devoir — de leur expliquer le rôle de la Chambre haute.

Quels sont vos projets de retraite?

J’ai besoin de temps pour me réinstaller dans ma maison, ici, à Edmonton. Puis je prendrai peut-être des vacances, ce que je n’ai pas fait depuis près de quatre ans. Je vais tout simplement prendre mon temps, lire des livres, aller là où il fait beau et relaxer. Plus tard, je recommencerai à faire du bénévolat, ce que j’ai toujours aimé faire avant ma carrière au Sénat. Ce fut une expérience merveilleuse que j’ai beaucoup aimée.

Un gros merci à l’Alberta!

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