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Des sénateurs rencontrent des élèves de quatre provinces grâce à la magie de la technologie

« Yo! »

Cette salutation décidément non parlementaire a fait sourire les sénateurs Grant Mitchell et David Wells.

Ce fut une expérience tout à fait différente pour ces vétérans de la Colline du Parlement de répondre à des questions intelligentes provenant d’un élève du secondaire vêtu d’une veste à capuchon à l’effigie de Deadpool.

Les questions de l’adolescent ont touché au cœur même d’un débat toujours d’actualité au Sénat – l’affiliation à un parti empêche‑t‑elle les sénateurs de mener un second examen objectif?

Grâce à la technologie de vidéoconférence, le sénateur David Wells a pu participer, par l’entremise d’une salle de classe virtuelle, au dialogue avec des élèves de l’Alberta, de la Saskatchewan, du Québec et du Nouveau Brunswick — tous en même temps.

Selon le sénateur Mitchell — qui, sans être affilié à un parti officiel, contribue néanmoins à orienter les mesures législatives du gouvernement à la Chambre haute comme membre du bureau du représentant du gouvernement au Sénat —, le nombre accru de sénateurs qui n’appartiennent pas à un caucus politique fait du Sénat une institution « distincte et complémentaire » de la Chambre des communes. 

Le sénateur Wells, membre du caucus conservateur, a expliqué qu’il tire ses propres conclusions sur sa façon de voter.

« Je me soucie d’abord de l’intérêt de mon pays et de la province que je représente. Je suis un sénateur indépendant d’esprit », avance le sénateur de Terre‑Neuve‑et‑Labrador.

Les deux sénateurs ont participé à un rassemblement par vidéoconférence avec des élèves du secondaire de quatre provinces, organisé par Centre pour l’éducation mondiale. Au total, une cinquantaine d’élèves y ont pris part.

Le sénateur Mitchell se trouvait avec le modérateur et directeur général du centre, Terry Godwaldt, à l’école Mary‑Butterworth d’Edmonton, tandis que le sénateur Wells répondait aux questions depuis le petit studio du Sénat à Ottawa.

Grâce à la technologie de vidéoconférence du centre, ils ont été réunis avec des élèves du collège F.W. Johnson de Regina, de l’école pour filles Trafalgar de Montréal et de l’école secondaire St. Malachy’s Memorial de Saint John.

Les deux sénateurs ont souvent des points de vue opposés sur les questions débattues à la Chambre rouge, mais cela ne les a pas empêchés de faire preuve de respect mutuel et sincère et de collégialité – des valeurs qui sont caractéristiques du Sénat.

« Le Sénat est un lieu vraiment extraordinaire et particulier, a affirmé le sénateur Mitchell. Si le premier ministre vous invite un jour à y siéger, acceptez. »

Les questions ont afflué, et les élèves ont fait preuve d’une bonne connaissance des enjeux d’actualité.

Un élève d’Edmonton a demandé si le manque de députés libéraux de l’Alberta et l’émergence d’un sentiment séparatiste dans l’Ouest changeront la façon dont les sénateurs font leur travail.

Selon le sénateur Mitchell, qui est Albertain, les sénateurs albertains prendraient les devants et défendraient leur province, « comme nous le faisons chaque fois ».

Le sénateur Wells a fait remarquer qu’un phénomène semblable s’est produit durant la campagne fédérale de 2011, où les conservateurs ont été élus : les conservateurs avaient remporté plusieurs circonscriptions dans les provinces maritimes, mais peu à Terre‑Neuve‑et‑Labrador cette année‑là.  

C’est aux sénateurs conservateurs qu’est revenue la tâche de faire le gros du travail, a‑t‑il expliqué. C’est un rôle de plus que le Sénat peut jouer. Les sénateurs peuvent donner une voix. »

L’activité d’une heure a impressionné le sénateur Wells – et même suscité de l’envie.

« J’échangerais bien ma place avec la leur sans aucune hésitation », a‑t‑il confié.

« Je préférerais avoir encore tout l’avenir devant moi – eux, ils commencent leur vie. »

Le sénateur Wells a participé à la salle de classe virtuelle depuis Ottawa pour donner son point de vue sur le rôle du Sénat.

Le sénateur Grant Mitchell répond aux questions des élèves de l’école Mary Butterworth d’Edmonton, pendant que le directeur général du Centre pour l’éducation mondiale, Terry Godwaldt, s’occupe de la vidéoconférence.

Il s’agit de la seconde collaboration entre S’ENgage, un programme qui vise à bâtir des liens entre les jeunes et les sénateurs, et le Centre pour l’éducation mondiale. S’ENgage a pour but de mieux faire connaître le rôle du Sénat auprès des jeunes en créant un pont entre les sénateurs et les élèves des niveaux primaire, secondaire et universitaire. Le centre a pour mission d’éduquer les élèves en leur offrant des possibilités d’apprentissage améliorées grâce à la technologie et éclairées par de solides recherches et un enseignement novateur.

Des sénateurs rencontrent des élèves de quatre provinces grâce à la magie de la technologie

« Yo! »

Cette salutation décidément non parlementaire a fait sourire les sénateurs Grant Mitchell et David Wells.

Ce fut une expérience tout à fait différente pour ces vétérans de la Colline du Parlement de répondre à des questions intelligentes provenant d’un élève du secondaire vêtu d’une veste à capuchon à l’effigie de Deadpool.

Les questions de l’adolescent ont touché au cœur même d’un débat toujours d’actualité au Sénat – l’affiliation à un parti empêche‑t‑elle les sénateurs de mener un second examen objectif?

Grâce à la technologie de vidéoconférence, le sénateur David Wells a pu participer, par l’entremise d’une salle de classe virtuelle, au dialogue avec des élèves de l’Alberta, de la Saskatchewan, du Québec et du Nouveau Brunswick — tous en même temps.

Selon le sénateur Mitchell — qui, sans être affilié à un parti officiel, contribue néanmoins à orienter les mesures législatives du gouvernement à la Chambre haute comme membre du bureau du représentant du gouvernement au Sénat —, le nombre accru de sénateurs qui n’appartiennent pas à un caucus politique fait du Sénat une institution « distincte et complémentaire » de la Chambre des communes. 

Le sénateur Wells, membre du caucus conservateur, a expliqué qu’il tire ses propres conclusions sur sa façon de voter.

« Je me soucie d’abord de l’intérêt de mon pays et de la province que je représente. Je suis un sénateur indépendant d’esprit », avance le sénateur de Terre‑Neuve‑et‑Labrador.

Les deux sénateurs ont participé à un rassemblement par vidéoconférence avec des élèves du secondaire de quatre provinces, organisé par Centre pour l’éducation mondiale. Au total, une cinquantaine d’élèves y ont pris part.

Le sénateur Mitchell se trouvait avec le modérateur et directeur général du centre, Terry Godwaldt, à l’école Mary‑Butterworth d’Edmonton, tandis que le sénateur Wells répondait aux questions depuis le petit studio du Sénat à Ottawa.

Grâce à la technologie de vidéoconférence du centre, ils ont été réunis avec des élèves du collège F.W. Johnson de Regina, de l’école pour filles Trafalgar de Montréal et de l’école secondaire St. Malachy’s Memorial de Saint John.

Les deux sénateurs ont souvent des points de vue opposés sur les questions débattues à la Chambre rouge, mais cela ne les a pas empêchés de faire preuve de respect mutuel et sincère et de collégialité – des valeurs qui sont caractéristiques du Sénat.

« Le Sénat est un lieu vraiment extraordinaire et particulier, a affirmé le sénateur Mitchell. Si le premier ministre vous invite un jour à y siéger, acceptez. »

Les questions ont afflué, et les élèves ont fait preuve d’une bonne connaissance des enjeux d’actualité.

Un élève d’Edmonton a demandé si le manque de députés libéraux de l’Alberta et l’émergence d’un sentiment séparatiste dans l’Ouest changeront la façon dont les sénateurs font leur travail.

Selon le sénateur Mitchell, qui est Albertain, les sénateurs albertains prendraient les devants et défendraient leur province, « comme nous le faisons chaque fois ».

Le sénateur Wells a fait remarquer qu’un phénomène semblable s’est produit durant la campagne fédérale de 2011, où les conservateurs ont été élus : les conservateurs avaient remporté plusieurs circonscriptions dans les provinces maritimes, mais peu à Terre‑Neuve‑et‑Labrador cette année‑là.  

C’est aux sénateurs conservateurs qu’est revenue la tâche de faire le gros du travail, a‑t‑il expliqué. C’est un rôle de plus que le Sénat peut jouer. Les sénateurs peuvent donner une voix. »

L’activité d’une heure a impressionné le sénateur Wells – et même suscité de l’envie.

« J’échangerais bien ma place avec la leur sans aucune hésitation », a‑t‑il confié.

« Je préférerais avoir encore tout l’avenir devant moi – eux, ils commencent leur vie. »

Le sénateur Wells a participé à la salle de classe virtuelle depuis Ottawa pour donner son point de vue sur le rôle du Sénat.

Le sénateur Grant Mitchell répond aux questions des élèves de l’école Mary Butterworth d’Edmonton, pendant que le directeur général du Centre pour l’éducation mondiale, Terry Godwaldt, s’occupe de la vidéoconférence.

Il s’agit de la seconde collaboration entre S’ENgage, un programme qui vise à bâtir des liens entre les jeunes et les sénateurs, et le Centre pour l’éducation mondiale. S’ENgage a pour but de mieux faire connaître le rôle du Sénat auprès des jeunes en créant un pont entre les sénateurs et les élèves des niveaux primaire, secondaire et universitaire. Le centre a pour mission d’éduquer les élèves en leur offrant des possibilités d’apprentissage améliorées grâce à la technologie et éclairées par de solides recherches et un enseignement novateur.

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