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Rencontre avec la sénatrice Bernadette Clement

La sénatrice Bernadette Clement est assise dans un fauteuil dans son bureau sur la Colline du Parlement.

La sénatrice Bernadette Clement a marqué l’histoire en 2018 lorsqu’elle est devenue la première femme élue mairesse de Cornwall, en Ontario, et la première femme noire à occuper ce poste dans la province.

Trois ans plus tard, elle a été nommée au Sénat.

Dans cette entrevue avec SenCAplus, la sénatrice Clement parle de sa carrière en politique locale, de son amour pour Cornwall et des défis que doivent relever les femmes en politique.


Vous avez grandi à Montréal et vous avez obtenu votre diplôme en droit à l’Université d’Ottawa. Qu’est-ce qui vous a menée à Cornwall?

J’ai étudié le droit civil et la common law à l’Université d’Ottawa, puis j’ai obtenu un emploi à la clinique d’aide juridique de Cornwall. J’ai été admise au Barreau en 1991, à l’âge de 25 ans. Je cherchais alors un endroit où me poser. En toute franchise, j’ai toujours cherché un endroit où appartenir. Ayant grandi avec un père anglophone noir et une mère francophone blanche, j’ai toujours eu l’impression de ne pas avoir ma place. C’est d’ailleurs le message que me laissait croire la société. Les gens me demandaient : « D’où venez-vous vraiment? » quand je leur disais que je suis née à Montréal.

La communauté de Cornwall m’a accueillie. À la clinique d’aide juridique, je travaillais pour aider les travailleurs blessés et les personnes vivant dans la pauvreté ou ayant des problèmes d’invalidité qui avaient besoin d’aide au revenu. Je me suis sentie utile. Lorsqu’on se sent utile, on a l’impression d’appartenir à une communauté, où l’on a sa place. Pour moi, Cornwall représente ce sentiment d’appartenance. J’y suis depuis maintenant 32 ans. C’est chez moi.

Senator Bernadette Clement gives a speech in Cornwall in celebration of Franco-Ontarian Day on September 25, 2023. Though she was born in Montréal, it was in Cornwall that she truly found her home. (Photo credit: Office of Senator Bernadette Clement)
La sénatrice Bernadette Clement prononce un discours à Cornwall pour souligner le Jour des Franco-Ontariens et des Franco-Ontariennes le 25 septembre 2023. Bien qu’elle soit née à Montréal, c’est à Cornwall où elle se sent chez elle. (Crédit photo : Bureau de la sénatrice Bernadette Clement)

Vous avez remporté une victoire écrasante aux élections municipales de Cornwall en 2018. Qu’est-ce que ce moment a pu représenter pour vous?

C’était tellement spécial. Mes parents, mon frère et ma sœur étaient tous là, de même que les principaux médias. Mais pour les gens de Cornwall, ce n’était pas un événement parce qu’ils me connaissaient tous. Je faisais partie du conseil depuis 12 ans. Cornwall a également élu le premier maire juif au Canada. C’est énorme, puisque Cornwall est l’une des plus anciennes municipalités de l’Ontario.

Lorsqu’on entre dans la salle du conseil, on voit des photos de chaque maire sur le mur. J’ai porté mon veston le plus voyant et le plus rose pour ma photo. Être la première femme mairesse à Cornwall et la première Noire mairesse en Ontario demeurera l’un des plus grands honneurs de ma vie.

C’est un grand honneur d’être considérée comme pionnière, mais le rôle vient aussi avec la pression. On ne veut pas être la dernière, mais être la première d’un grand nombre.

As part of her work with the Senate Committee on Legal and Constitutional Affairs, Senator Clement participated in a question-and-answer session with newly nominated Supreme Court Justice Mary T. Moreau, third from left, on November 2, 2023. Also pictured, from left to right, are legal interns Zaina Abusayma and Michelle Rodrigues, senators Kim Pate, Mobina S.B. Jaffer and Bernadette Clement, and Bushra Khadra of Senator Jaffer’s office. (Photo credit: Office of Senator Bernadette Clement)Dans le cadre de son travail au sein du Comité sénatorial des affaires juridiques et constitutionnelles, la sénatrice Clement a participé à une période de questions avec la nouvelle juge de la Cour suprême, Mary T. Moreau (troisième à partir de la gauche) le 2 novembre 2023. Sur la photo, sont également (à partir de la gauche) les stagiaires juridiques Zaina Abusayma et Michelle Rodrigues, les sénatrices Kim Pate, Mobina S. B. Jaffer et Bernadette Clement, et Bushra Khadra du bureau de la sénatrice Jaffer. (Crédit photo : Bureau de la sénatrice Bernadette Clement)

La sénatrice Clement célèbre le festival de la fierté de Cornwall avec ses concitoyens et concitoyennes le 12 aout 2023. (Crédit photo : Bureau de la sénatrice Bernadette Clement)

Qui vous a inspirée à entreprendre une carrière politique?

Lorsque je me suis présentée pour la première fois en 2006, il n’y avait pas de femmes à la table du conseil. Nous venions de subir la fermeture de Domtar, l’usine de pâte et papier, et nous étions sur le point de traverser une période économique difficile. Je me suis dit : « Comment se fait-il qu’aucune femme ne participe aux décisions de la communauté en cette période difficile? ». Elaine MacDonald, qui est toujours conseillère municipale à Cornwall, a suggéré que quelques femmes se présentent. Nous nous réunissions régulièrement chez Tim Hortons simplement pour comparer les stratégies.

J’ai donc été inspirée par les femmes de la région et par le fait que nous manquions de représentation au conseil. Au fil de ma carrière politique, je me suis rendu compte que la représentation allait encore plus loin.

Lorsque je me suis présentée à la mairie, la petite sœur (en anglais seulement) d’une bénévole aidait à ma campagne. Cette petite fille me ressemble; elle a la peau brune et les cheveux noirs frisés. Nous nous rendions en voiture dans un quartier pour faire du porte-à-porte lorsqu’elle s’est penchée vers l’avant, a tiré sur mes cheveux et m’a dit : « Un jour, je vais me présenter à la mairie aussi ». Elle l’a dit avec une confiance que je n’aurais pas eue à son âge, parce que je ne voyais pas de gens qui me ressemblaient dans ces rôles. C’est à ce moment-là que je me suis rendu compte de l’importance de la représentation.

Vous avez ensuite été nommée au Sénat en 2021. Comment le temps que vous avez passé en politique locale vous a-t-il préparé pour la Chambre rouge?

On touche à tout dans l’administration municipale : gestion de gros budgets, du système de transport en commun, de la police, d’une usine de traitement des eaux usées, des stratégies de réduction de la pauvreté. Nous avons également maintenu une relation avec la réserve Akwesasne, tout près. Les tâches sont similaires au Sénat. La plupart des lois que nous examinons portent sur la réconciliation, le système de justice pénale, le racisme systémique et le développement social et économique.

Vous siégez à plusieurs comités, dont le Comité sénatorial des langues officielles, le Comité sénatorial des affaires juridiques et constitutionnelles et le Comité sénatorial des transports et des communications. Y a-t-il des travaux de comité qui vous ont marquée jusqu’à maintenant?

Le Comité des langues officielles me tient à cœur parce que je suis francophone et que je pense que les deux langues, surtout le français, doivent être bien nourries partout au pays. Je pense aussi que c’est un endroit où avoir de bonnes conversations sur les langues autochtones.

Au Comité des transports et des communications, nous avons délibéré sur le projet de loi C-11, la Loi sur la diffusion continue en ligne. En tant que nouvelle sénatrice, travailler sur un sujet controversé qui a touché de nombreuses personnes a servi de cours intensif.

On vous perçoit comme un modèle pour les jeunes, particulièrement les jeunes filles de couleur. Quels conseils donneriez-vous aux jeunes qui souhaitent faire carrière en politique?

C’est difficile pour moi ces jours-ci parce que j’ai vu monter la colère dans les milieux politiques, tant sur la Colline du Parlement que dans les médias sociaux. Ce climat peut donner un sentiment d’insécurité aux femmes. Même si nous devons continuer d’encourager les femmes à se présenter, je pense que nous devons aussi être honnêtes quant à la quantité de travail qu’il reste à faire pour créer un environnement plus sécuritaire pour les femmes en politique. Tout ce que je peux faire, c’est continuer à m’exprimer, à être authentique et à trouver des façons d’appuyer les femmes qui se présentent aux élections.

La sénatrice Clement aime passer du temps en famille avec son père, son frère, sa sœur et sa nièce.

Qu’aimez-vous le plus à propos de Cornwall?

C’est là que je suis devenue Franco-Ontarienne. J’adore le fleuve Saint-Laurent et le secteur riverain. J’aime le fait qu’il y a une diversité croissante qui est appuyée par la communauté.

J’adore le fait que nous soyons voisins d’Akwesasne. La plaque à l’extérieur de mon bureau est trilingue : français, anglais et mohawk. J’ai travaillé avec les gens d’Akwesasne pour faire traduire « Ontario » et « sénatrice » en mohawk. Le mot mohawk « sénatrice » est féminin et signifie « celle qui soulève des questions ». J’adore ça.

Vous avez publié sur les médias sociaux au sujet de la « Journée Ryan Gosling », l’ode de Cornwall à la carrière du célèbre acteur et à son lien avec la ville. Quel est votre film préféré de Ryan Gosling?

J’ai beaucoup aimé Barbie. J’aime aussi Meurtre en équation; Un amour fou et Pour l’amour d’Hollywood, que je suis allée voir je ne sais combien de fois. Je ne peux pas vous dire lequel je préfère, parce que j’ai été une admiratrice de Ryan Gosling bien avant de savoir qu’il venait de Cornwall!

Senator Clement stands with senators Marc Gold and Wanda Thomas Bernard outside the Senate Chamber before her swearing-in ceremony on November 22, 2021.
La sénatrice Clement se tient aux côtés du sénateur Marc Gold et de la sénatrice Wanda Thomas Bernard à l’extérieur de la Chambre du Sénat avant sa cérémonie d’assermentation, le 22 novembre 2021.

Rencontre avec la sénatrice Bernadette Clement

La sénatrice Bernadette Clement est assise dans un fauteuil dans son bureau sur la Colline du Parlement.

La sénatrice Bernadette Clement a marqué l’histoire en 2018 lorsqu’elle est devenue la première femme élue mairesse de Cornwall, en Ontario, et la première femme noire à occuper ce poste dans la province.

Trois ans plus tard, elle a été nommée au Sénat.

Dans cette entrevue avec SenCAplus, la sénatrice Clement parle de sa carrière en politique locale, de son amour pour Cornwall et des défis que doivent relever les femmes en politique.


Vous avez grandi à Montréal et vous avez obtenu votre diplôme en droit à l’Université d’Ottawa. Qu’est-ce qui vous a menée à Cornwall?

J’ai étudié le droit civil et la common law à l’Université d’Ottawa, puis j’ai obtenu un emploi à la clinique d’aide juridique de Cornwall. J’ai été admise au Barreau en 1991, à l’âge de 25 ans. Je cherchais alors un endroit où me poser. En toute franchise, j’ai toujours cherché un endroit où appartenir. Ayant grandi avec un père anglophone noir et une mère francophone blanche, j’ai toujours eu l’impression de ne pas avoir ma place. C’est d’ailleurs le message que me laissait croire la société. Les gens me demandaient : « D’où venez-vous vraiment? » quand je leur disais que je suis née à Montréal.

La communauté de Cornwall m’a accueillie. À la clinique d’aide juridique, je travaillais pour aider les travailleurs blessés et les personnes vivant dans la pauvreté ou ayant des problèmes d’invalidité qui avaient besoin d’aide au revenu. Je me suis sentie utile. Lorsqu’on se sent utile, on a l’impression d’appartenir à une communauté, où l’on a sa place. Pour moi, Cornwall représente ce sentiment d’appartenance. J’y suis depuis maintenant 32 ans. C’est chez moi.

Senator Bernadette Clement gives a speech in Cornwall in celebration of Franco-Ontarian Day on September 25, 2023. Though she was born in Montréal, it was in Cornwall that she truly found her home. (Photo credit: Office of Senator Bernadette Clement)
La sénatrice Bernadette Clement prononce un discours à Cornwall pour souligner le Jour des Franco-Ontariens et des Franco-Ontariennes le 25 septembre 2023. Bien qu’elle soit née à Montréal, c’est à Cornwall où elle se sent chez elle. (Crédit photo : Bureau de la sénatrice Bernadette Clement)

Vous avez remporté une victoire écrasante aux élections municipales de Cornwall en 2018. Qu’est-ce que ce moment a pu représenter pour vous?

C’était tellement spécial. Mes parents, mon frère et ma sœur étaient tous là, de même que les principaux médias. Mais pour les gens de Cornwall, ce n’était pas un événement parce qu’ils me connaissaient tous. Je faisais partie du conseil depuis 12 ans. Cornwall a également élu le premier maire juif au Canada. C’est énorme, puisque Cornwall est l’une des plus anciennes municipalités de l’Ontario.

Lorsqu’on entre dans la salle du conseil, on voit des photos de chaque maire sur le mur. J’ai porté mon veston le plus voyant et le plus rose pour ma photo. Être la première femme mairesse à Cornwall et la première Noire mairesse en Ontario demeurera l’un des plus grands honneurs de ma vie.

C’est un grand honneur d’être considérée comme pionnière, mais le rôle vient aussi avec la pression. On ne veut pas être la dernière, mais être la première d’un grand nombre.

As part of her work with the Senate Committee on Legal and Constitutional Affairs, Senator Clement participated in a question-and-answer session with newly nominated Supreme Court Justice Mary T. Moreau, third from left, on November 2, 2023. Also pictured, from left to right, are legal interns Zaina Abusayma and Michelle Rodrigues, senators Kim Pate, Mobina S.B. Jaffer and Bernadette Clement, and Bushra Khadra of Senator Jaffer’s office. (Photo credit: Office of Senator Bernadette Clement)Dans le cadre de son travail au sein du Comité sénatorial des affaires juridiques et constitutionnelles, la sénatrice Clement a participé à une période de questions avec la nouvelle juge de la Cour suprême, Mary T. Moreau (troisième à partir de la gauche) le 2 novembre 2023. Sur la photo, sont également (à partir de la gauche) les stagiaires juridiques Zaina Abusayma et Michelle Rodrigues, les sénatrices Kim Pate, Mobina S. B. Jaffer et Bernadette Clement, et Bushra Khadra du bureau de la sénatrice Jaffer. (Crédit photo : Bureau de la sénatrice Bernadette Clement)

La sénatrice Clement célèbre le festival de la fierté de Cornwall avec ses concitoyens et concitoyennes le 12 aout 2023. (Crédit photo : Bureau de la sénatrice Bernadette Clement)

Qui vous a inspirée à entreprendre une carrière politique?

Lorsque je me suis présentée pour la première fois en 2006, il n’y avait pas de femmes à la table du conseil. Nous venions de subir la fermeture de Domtar, l’usine de pâte et papier, et nous étions sur le point de traverser une période économique difficile. Je me suis dit : « Comment se fait-il qu’aucune femme ne participe aux décisions de la communauté en cette période difficile? ». Elaine MacDonald, qui est toujours conseillère municipale à Cornwall, a suggéré que quelques femmes se présentent. Nous nous réunissions régulièrement chez Tim Hortons simplement pour comparer les stratégies.

J’ai donc été inspirée par les femmes de la région et par le fait que nous manquions de représentation au conseil. Au fil de ma carrière politique, je me suis rendu compte que la représentation allait encore plus loin.

Lorsque je me suis présentée à la mairie, la petite sœur (en anglais seulement) d’une bénévole aidait à ma campagne. Cette petite fille me ressemble; elle a la peau brune et les cheveux noirs frisés. Nous nous rendions en voiture dans un quartier pour faire du porte-à-porte lorsqu’elle s’est penchée vers l’avant, a tiré sur mes cheveux et m’a dit : « Un jour, je vais me présenter à la mairie aussi ». Elle l’a dit avec une confiance que je n’aurais pas eue à son âge, parce que je ne voyais pas de gens qui me ressemblaient dans ces rôles. C’est à ce moment-là que je me suis rendu compte de l’importance de la représentation.

Vous avez ensuite été nommée au Sénat en 2021. Comment le temps que vous avez passé en politique locale vous a-t-il préparé pour la Chambre rouge?

On touche à tout dans l’administration municipale : gestion de gros budgets, du système de transport en commun, de la police, d’une usine de traitement des eaux usées, des stratégies de réduction de la pauvreté. Nous avons également maintenu une relation avec la réserve Akwesasne, tout près. Les tâches sont similaires au Sénat. La plupart des lois que nous examinons portent sur la réconciliation, le système de justice pénale, le racisme systémique et le développement social et économique.

Vous siégez à plusieurs comités, dont le Comité sénatorial des langues officielles, le Comité sénatorial des affaires juridiques et constitutionnelles et le Comité sénatorial des transports et des communications. Y a-t-il des travaux de comité qui vous ont marquée jusqu’à maintenant?

Le Comité des langues officielles me tient à cœur parce que je suis francophone et que je pense que les deux langues, surtout le français, doivent être bien nourries partout au pays. Je pense aussi que c’est un endroit où avoir de bonnes conversations sur les langues autochtones.

Au Comité des transports et des communications, nous avons délibéré sur le projet de loi C-11, la Loi sur la diffusion continue en ligne. En tant que nouvelle sénatrice, travailler sur un sujet controversé qui a touché de nombreuses personnes a servi de cours intensif.

On vous perçoit comme un modèle pour les jeunes, particulièrement les jeunes filles de couleur. Quels conseils donneriez-vous aux jeunes qui souhaitent faire carrière en politique?

C’est difficile pour moi ces jours-ci parce que j’ai vu monter la colère dans les milieux politiques, tant sur la Colline du Parlement que dans les médias sociaux. Ce climat peut donner un sentiment d’insécurité aux femmes. Même si nous devons continuer d’encourager les femmes à se présenter, je pense que nous devons aussi être honnêtes quant à la quantité de travail qu’il reste à faire pour créer un environnement plus sécuritaire pour les femmes en politique. Tout ce que je peux faire, c’est continuer à m’exprimer, à être authentique et à trouver des façons d’appuyer les femmes qui se présentent aux élections.

La sénatrice Clement aime passer du temps en famille avec son père, son frère, sa sœur et sa nièce.

Qu’aimez-vous le plus à propos de Cornwall?

C’est là que je suis devenue Franco-Ontarienne. J’adore le fleuve Saint-Laurent et le secteur riverain. J’aime le fait qu’il y a une diversité croissante qui est appuyée par la communauté.

J’adore le fait que nous soyons voisins d’Akwesasne. La plaque à l’extérieur de mon bureau est trilingue : français, anglais et mohawk. J’ai travaillé avec les gens d’Akwesasne pour faire traduire « Ontario » et « sénatrice » en mohawk. Le mot mohawk « sénatrice » est féminin et signifie « celle qui soulève des questions ». J’adore ça.

Vous avez publié sur les médias sociaux au sujet de la « Journée Ryan Gosling », l’ode de Cornwall à la carrière du célèbre acteur et à son lien avec la ville. Quel est votre film préféré de Ryan Gosling?

J’ai beaucoup aimé Barbie. J’aime aussi Meurtre en équation; Un amour fou et Pour l’amour d’Hollywood, que je suis allée voir je ne sais combien de fois. Je ne peux pas vous dire lequel je préfère, parce que j’ai été une admiratrice de Ryan Gosling bien avant de savoir qu’il venait de Cornwall!

Senator Clement stands with senators Marc Gold and Wanda Thomas Bernard outside the Senate Chamber before her swearing-in ceremony on November 22, 2021.
La sénatrice Clement se tient aux côtés du sénateur Marc Gold et de la sénatrice Wanda Thomas Bernard à l’extérieur de la Chambre du Sénat avant sa cérémonie d’assermentation, le 22 novembre 2021.

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