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Période des questions—Les transports

L'efficience des transports

13 avril 2016


L’honorable Sénatrice Mobina S. B. Jaffer :

Monsieur le ministre, ma question porte davantage sur ce qui se passe dans ma province. Je sais que vous vous y rendez souvent. Or, la vallée du bas Fraser, et surtout la ville de Surrey, doivent faire face d'énormes problèmes de circulation et de transport. J'aimerais savoir ce que vous entendez faire pour aider ma province et les municipalités de la région de Surrey à régler leurs problèmes de transport léger.

L'honorable Marc Garneau, C.P., député, ministre des Transports : Je vous remercie, madame la sénatrice.

Sans nécessairement parler de Surrey, je vous répondrai que, globalement, le gouvernement entend consacrer des sommes sans précédent aux transports publics. Comme vous vous le rappelez sans doute, nous avons promis, pendant la campagne électorale, d'injecter 60 milliards de dollars de plus dans les programmes d'infrastructures existants, dont 20 milliards dans les transports en commun, 20 milliards dans les infrastructures sociales — le logement abordable — et 20 milliards dans les infrastructures vertes.

Les 20 milliards de dollars qui seront alloués aux transports en commun seront échelonnés sur les 10 prochaines années. Le budget précise que 3,4 milliards seront dépensés les deux premières années. Nous pourrons ainsi aider les provinces à régler les problèmes de transports en commun qui peuvent l'être dès maintenant. Le reste suivra pendant les huit autres années.

Beaucoup de projets de grande envergure voudront profiter de cette manne. Certains d'entre eux verront le jour dans le Grand Vancouver, et d'autres dans ma région à moi, Montréal. Il y en aura aussi à Toronto, à Calgary et ailleurs. L'argent sera là, et le gouvernement fédéral en versera une partie. Les provinces et les municipalités devront contribuer elles aussi. On peut donc dire, selon moi, que nous faisons des investissements sans précédent.

Si je puis me permettre, j'aimerais aussi parler de quelque chose qui me préoccupe davantage. En fait, ce n'est pas que cela me préoccupe davantage, mais disons que c'est davantage de mon ressort. Je veux parler des couloirs ferroviaires, qui sont très importants dans la région de Vancouver, parce que le port de Vancouver est, de loin, le plus gros du Canada. En effet, 140 millions de tonnes de marchandises y transitent. Il n'y en a que 30 millions de tonnes dans le deuxième port en importance. Le port de Vancouver est vraiment gigantesque.

La semaine dernière, j'étais à Vancouver. J'ai traversé le pont du chemin de fer de New Westminster à bord d'un camion spécial. Je suis passé par le tunnel de Burnaby — ce fut toute une expérience! — et je suis ressorti au pont ferroviaire Second Narrows. Nous nous sommes ensuite rendus sur la rive nord de la baie Burrard. Cette énorme infrastructure de transport doit être efficace pour éviter le plus possible les embouteillages. Des embouteillages se produisent aux passages à niveau. L'ancien gouvernement en a réglé certains, mais les embouteillages causent beaucoup de problèmes de circulation.

Par conséquent, dans la mesure du possible, nous avons recours à des mesures de désengorgement, comme on les appelle; cela signifie qu'il peut y avoir une séparation verticale entre les voies ferrées qui traversent la région de Vancouver — et aussi d'autres villes — et des artères importantes. Nous pouvons ainsi régler beaucoup de problèmes, car c'est le genre de situation qui cause énormément de ralentissements de la circulation.

Ce sont les mesures que je mets en place pour améliorer l'efficience des corridors de transports, comme la porte d'entrée de l'Asie-Pacifique, et c'est la même chose sur la côte Est. Cela dit, je crois que ces mesures auront aussi un avantage indirect pour ceux qui doivent traverser les villes.

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