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PÉRIODE DES QUESTIONS — Les finances

Le Plan d'intervention économique pour répondre à la COVID-19

15 mai 2020


L’honorable Julie Miville-Dechêne [ + ]

Ma question s’adresse au leader du gouvernement au Sénat. Avant la crise de la COVID-19, le programme des prêts de la Banque de développement du Canada excluait les entreprises qui offrent des services sexuels. Or, étrangement, ces exclusions ont tout simplement disparu des critères d’admissibilité au Programme de crédit aux entreprises, mis sur pied pour faire face à la crise de la COVID-19. Ma question est la suivante : est-ce que cela veut dire que les programmes gouvernementaux autorisent les banques à consentir des prêts ou même des prêts sans intérêt à des entreprises de pornographie ou à des salons de massage, où des clients peuvent acheter des services sexuels, et ce, au moment même où des groupes, notamment la CLES, à Montréal, mais aussi le London Abused Women’s Centre, subissent des coupes et ne peuvent offrir de programmes pour continuer d’aider les femmes à sortir de la prostitution? Tout cela me semble paradoxal.

L’honorable Marc Gold (représentant du gouvernement au Sénat)

Merci de votre question. Comme je l’ai déjà mentionné au sénateur Plett, c’est un enjeu qui préoccupe le gouvernement. Les décisions des banques sont prises par les banques elles-mêmes, mais ce n’est pas cela que je voulais dire. Ce que je veux dire, c’est que le gouvernement prend au sérieux cet enjeu et qu’il continuera à travailler pour faire en sorte que les programmes visés ou dirigés vers les plus vulnérables soient appliqués de façon appropriée.

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