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Charlottetown reconnue comme berceau de la Confédération : le projet de loi de la sénatrice Griffin adopté

Les sénateurs Mike Duffy, Diane Griffin et Percy E. Downe, tous de l’Île-du-Prince-Édouard, célèbrent le fait que le projet de <a href='https://www.parl.ca/LegisInfo/BillDetails.aspx?billId=8766295&Language=F'>loi S-236</a>, qui reconnaît Charlottetown comme le berceau de la Confédération, a reçu la sanction royale. La sénatrice Griffin était la marraine du projet de loi.

Le projet de loi S-236, présenté par la sénatrice Diane Griffin, a reçu la sanction royale le mardi 12 décembre 2017.  

Le projet de loi reconnaît Charlottetown comme étant le berceau de la Confédération.

En 1864, les délégués des trois colonies maritimes avaient convenu de se rencontrer à Charlottetown pour discuter d’une union entre elles, mais une délégation de Canadiens – venus de ce qu’on appelle aujourd’hui l’Ontario et le Québec – se présenta en qualité d’observateurs. Le projet d’union maritime céda rapidement place, dans les discussions, à l’idée de rassembler toute l’Amérique du Nord britannique.

Les participants se sont entendus à l’unanimité sur le principe d’une union fédérale et sur certains de ses paramètres.

Le gouvernement central, responsable de l’intérêt commun, aurait préséance, les provinces membres conservant tout de même des pouvoirs considérables. Le volet fédéral du gouvernement adopterait un système bicaméral formé d’une chambre basse, dont les représentants seraient élus par la population, et d’une chambre haute dont les membres seraient nommés en fonction du principe d’égalité régionale. 

Cette ébauche allait devenir un plan plus détaillé un mois plus tard, lors de la conférence de Québec. Enfin, en 1867, le Parlement britannique a adopté l’Acte de l’Amérique du Nord britannique, par lequel a été constitué le Dominion du Canada.

Cette année, alors que nous célébrons les 150 ans du Canada, représente l’occasion idéale de consolider la place de la Conférence de Charlottetown dans notre histoire.

Après avoir reçu l’approbation officielle, aussi appelée sanction royale, de la gouverneure générale, le projet de loi est officiellement devenu une loi.

Vous pouvez consulter la déclaration complète de la sénatrice Griffin au sujet du projet de loi, prononcée le 28 février 2017. Cliquez ici pour plus de détails sur le projet de loi de la sénatrice Griffin.


Avis aux lecteurs : L’honorable Diane Griffin a pris sa retraite du Sénat du Canada en mars 2022. Apprenez-en davantage sur son travail au Parlement.

« C’est à [la conférence de Charlottetown] qu’un ensemble de pressions, la crainte des Américains, le désir de l’Office des colonies de nous voir nous unir et les besoins des Canadiens ont abouti à une entente de principe sur une confédération. Ce fut un tournant décisif, un moment extraordinaire. […] D’autres nations ont vu le jour à la pointe de l’épée; notre Confédération est née à la pointe d’un stylo par voie de discussion et de négociation. »

Ed MacDonald, Professor of History, University of Prince Edward Island

 

Les sénateurs Mike Duffy, Diane Griffin et Percy E. Downe, tous de l’Île-du-Prince-Édouard, célèbrent le fait que le projet de <a href='https://www.parl.ca/LegisInfo/BillDetails.aspx?billId=8766295&Language=F'>loi S-236</a>, qui reconnaît Charlottetown comme le berceau de la Confédération, a reçu la sanction royale. La sénatrice Griffin était la marraine du projet de loi.

Le projet de loi S-236, présenté par la sénatrice Diane Griffin, a reçu la sanction royale le mardi 12 décembre 2017.  

Le projet de loi reconnaît Charlottetown comme étant le berceau de la Confédération.

En 1864, les délégués des trois colonies maritimes avaient convenu de se rencontrer à Charlottetown pour discuter d’une union entre elles, mais une délégation de Canadiens – venus de ce qu’on appelle aujourd’hui l’Ontario et le Québec – se présenta en qualité d’observateurs. Le projet d’union maritime céda rapidement place, dans les discussions, à l’idée de rassembler toute l’Amérique du Nord britannique.

Les participants se sont entendus à l’unanimité sur le principe d’une union fédérale et sur certains de ses paramètres.

Le gouvernement central, responsable de l’intérêt commun, aurait préséance, les provinces membres conservant tout de même des pouvoirs considérables. Le volet fédéral du gouvernement adopterait un système bicaméral formé d’une chambre basse, dont les représentants seraient élus par la population, et d’une chambre haute dont les membres seraient nommés en fonction du principe d’égalité régionale. 

Cette ébauche allait devenir un plan plus détaillé un mois plus tard, lors de la conférence de Québec. Enfin, en 1867, le Parlement britannique a adopté l’Acte de l’Amérique du Nord britannique, par lequel a été constitué le Dominion du Canada.

Cette année, alors que nous célébrons les 150 ans du Canada, représente l’occasion idéale de consolider la place de la Conférence de Charlottetown dans notre histoire.

Après avoir reçu l’approbation officielle, aussi appelée sanction royale, de la gouverneure générale, le projet de loi est officiellement devenu une loi.

Vous pouvez consulter la déclaration complète de la sénatrice Griffin au sujet du projet de loi, prononcée le 28 février 2017. Cliquez ici pour plus de détails sur le projet de loi de la sénatrice Griffin.


Avis aux lecteurs : L’honorable Diane Griffin a pris sa retraite du Sénat du Canada en mars 2022. Apprenez-en davantage sur son travail au Parlement.

« C’est à [la conférence de Charlottetown] qu’un ensemble de pressions, la crainte des Américains, le désir de l’Office des colonies de nous voir nous unir et les besoins des Canadiens ont abouti à une entente de principe sur une confédération. Ce fut un tournant décisif, un moment extraordinaire. […] D’autres nations ont vu le jour à la pointe de l’épée; notre Confédération est née à la pointe d’un stylo par voie de discussion et de négociation. »

Ed MacDonald, Professor of History, University of Prince Edward Island

 

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