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Il faut moderniser les infrastructures rurales avant qu’il ne soit trop tard : sénateur Rob Black

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La pandémie de COVID‑19 a de vastes répercussions qui se feront sentir longtemps dans le monde entier. Les régions rurales du Canada, qui ont dû s’attaquer à un certain nombre de problèmes d’infrastructures pour que les gens puissent continuer d’y vivre en toute sécurité et d’y travailler, ne seront pas épargnées. 

Les gens des milieux ruraux me disent souvent à quel point ils sont choqués de voir le peu d’intérêt que suscite leur région. La pandémie a fait ressortir des problèmes d’infrastructures qui durent depuis longtemps, comme les transports en commun, la connexion à Internet à haute vitesse, l’approvisionnement en eau potable, l’irrigation et les projets d’énergie renouvelable. Toutes ces questions doivent être réglées si l’on veut qu’il soit possible de vivre en région rurale au 21e siècle. Je suis déçu que les gens des régions soient abandonnés à leur sort.

J’habite à Fergus, une localité florissante du comté de Wellington, en Ontario, et j’en suis très fier. Il y a beaucoup de choses que j’aime dans le fait de vivre en région, mais ce qui est pénible, c’est la connexion Internet qui laisse à désirer. Pour moi, mais surtout pour d’innombrables habitants des régions rurales, éloignées ou nordiques du pays, il s’agit d’un problème persistant. Il est inimaginable qu’en 2021, on n’ait pas accès à de bons services Internet à haute vitesse en région.

Notre dépendance accrue à Internet pendant la pandémie ne fait que ressortir l’écart qui existe entre les régions urbaines et rurales. Il faut que le gouvernement et le secteur des télécommunications s’attaquent à ce problème sans plus tarder. Ce n’est pas une simple question d’argent. Nous n’avons pas besoin que le gouvernement promette encore une fois que tous les Canadiens seront branchés d’ici 5, 10 ou 15 ans. Il faut plutôt des mesures concrètes.

Les infrastructures de transport sont aussi déficientes dans les régions rurales. Les gens réclament un meilleur réseau de transports en commun, un meilleur entretien des routes, des ponts et des chemins de fer, de meilleures infrastructures d’approvisionnement et d’entreposage de l’eau ainsi que des investissements dans les infrastructures sociales et vertes. La pandémie de COVID‑19 nous a aussi fait comprendre à quel point il est important d’avoir accès à des services de santé, à un réseau social et à des aliments sains et abordables. Malheureusement, les gens des régions ont souvent du mal à obtenir ces services.

Pour que les Canadiens puissent encore choisir de vivre et de travailler dans les régions, il faut régler ces problèmes cruciaux. Les régions sont l’épine dorsale du pays et ce sont souvent elles, il ne faudrait surtout pas l’oublier, qui fournissent la main-d’œuvre aux industries du Canada.

Bien souvent, les localités rurales sont étroitement liées au secteur agricole. D’après le Conseil canadien pour les ressources humaines en agriculture, au Canada, un emploi sur huit repose sur l’agriculture, et une bonne part de ces emplois proviennent des régions. Je suis absolument convaincu que le Canada ne peut pas espérer aider les régions sans soutenir aussi le secteur agricole. Les régions nourrissent l’ensemble du pays. Il est donc dans l’intérêt du Canada de donner les mêmes chances aux régions qu’aux centres urbains.

Je tiens à rappeler à quel point je suis fier de la façon dont le milieu agricole a réagi à la pandémie, mais aussi des mesures prises par les Canadiens pour soutenir les agriculteurs. On s’intéresse beaucoup, maintenant, à la production des aliments et aux endroits où ils sont cultivés. Il est donc temps que le gouvernement fasse cause commune avec le secteur agricole et les régions afin de veiller à la sécurité et à la souveraineté alimentaires du Canada.

J’espère aussi que le prochain discours du Trône annoncera explicitement une politique de soutien des infrastructures essentielles des régions (comme la connexion à Internet à haute vitesse et les transports), accompagnée d’un échéancier précis, ainsi que des mesures d’aide destinées spécialement aux secteurs agricole et agroalimentaire, qui figureront parmi les principaux moteurs de la reprise économique après la pandémie. À notre époque, les régions ne peuvent plus être reléguées au second plan, car sans soutien immédiat, elles pourraient bien disparaître.

Le sénateur Rob Black, qui représente l’Ontario, est président du Groupe des sénateurs canadiens.

Cet article a été publié le 20 octobre 2021 dans le journal The Hill Times (en anglais seulement).

La pandémie de COVID‑19 a de vastes répercussions qui se feront sentir longtemps dans le monde entier. Les régions rurales du Canada, qui ont dû s’attaquer à un certain nombre de problèmes d’infrastructures pour que les gens puissent continuer d’y vivre en toute sécurité et d’y travailler, ne seront pas épargnées. 

Les gens des milieux ruraux me disent souvent à quel point ils sont choqués de voir le peu d’intérêt que suscite leur région. La pandémie a fait ressortir des problèmes d’infrastructures qui durent depuis longtemps, comme les transports en commun, la connexion à Internet à haute vitesse, l’approvisionnement en eau potable, l’irrigation et les projets d’énergie renouvelable. Toutes ces questions doivent être réglées si l’on veut qu’il soit possible de vivre en région rurale au 21e siècle. Je suis déçu que les gens des régions soient abandonnés à leur sort.

J’habite à Fergus, une localité florissante du comté de Wellington, en Ontario, et j’en suis très fier. Il y a beaucoup de choses que j’aime dans le fait de vivre en région, mais ce qui est pénible, c’est la connexion Internet qui laisse à désirer. Pour moi, mais surtout pour d’innombrables habitants des régions rurales, éloignées ou nordiques du pays, il s’agit d’un problème persistant. Il est inimaginable qu’en 2021, on n’ait pas accès à de bons services Internet à haute vitesse en région.

Notre dépendance accrue à Internet pendant la pandémie ne fait que ressortir l’écart qui existe entre les régions urbaines et rurales. Il faut que le gouvernement et le secteur des télécommunications s’attaquent à ce problème sans plus tarder. Ce n’est pas une simple question d’argent. Nous n’avons pas besoin que le gouvernement promette encore une fois que tous les Canadiens seront branchés d’ici 5, 10 ou 15 ans. Il faut plutôt des mesures concrètes.

Les infrastructures de transport sont aussi déficientes dans les régions rurales. Les gens réclament un meilleur réseau de transports en commun, un meilleur entretien des routes, des ponts et des chemins de fer, de meilleures infrastructures d’approvisionnement et d’entreposage de l’eau ainsi que des investissements dans les infrastructures sociales et vertes. La pandémie de COVID‑19 nous a aussi fait comprendre à quel point il est important d’avoir accès à des services de santé, à un réseau social et à des aliments sains et abordables. Malheureusement, les gens des régions ont souvent du mal à obtenir ces services.

Pour que les Canadiens puissent encore choisir de vivre et de travailler dans les régions, il faut régler ces problèmes cruciaux. Les régions sont l’épine dorsale du pays et ce sont souvent elles, il ne faudrait surtout pas l’oublier, qui fournissent la main-d’œuvre aux industries du Canada.

Bien souvent, les localités rurales sont étroitement liées au secteur agricole. D’après le Conseil canadien pour les ressources humaines en agriculture, au Canada, un emploi sur huit repose sur l’agriculture, et une bonne part de ces emplois proviennent des régions. Je suis absolument convaincu que le Canada ne peut pas espérer aider les régions sans soutenir aussi le secteur agricole. Les régions nourrissent l’ensemble du pays. Il est donc dans l’intérêt du Canada de donner les mêmes chances aux régions qu’aux centres urbains.

Je tiens à rappeler à quel point je suis fier de la façon dont le milieu agricole a réagi à la pandémie, mais aussi des mesures prises par les Canadiens pour soutenir les agriculteurs. On s’intéresse beaucoup, maintenant, à la production des aliments et aux endroits où ils sont cultivés. Il est donc temps que le gouvernement fasse cause commune avec le secteur agricole et les régions afin de veiller à la sécurité et à la souveraineté alimentaires du Canada.

J’espère aussi que le prochain discours du Trône annoncera explicitement une politique de soutien des infrastructures essentielles des régions (comme la connexion à Internet à haute vitesse et les transports), accompagnée d’un échéancier précis, ainsi que des mesures d’aide destinées spécialement aux secteurs agricole et agroalimentaire, qui figureront parmi les principaux moteurs de la reprise économique après la pandémie. À notre époque, les régions ne peuvent plus être reléguées au second plan, car sans soutien immédiat, elles pourraient bien disparaître.

Le sénateur Rob Black, qui représente l’Ontario, est président du Groupe des sénateurs canadiens.

Cet article a été publié le 20 octobre 2021 dans le journal The Hill Times (en anglais seulement).

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