Aller au contenu

Les trois éléments de l’émancipation économique des femmes: Sénatrice Jaffer

Étiquettes

L’éducation, l’égalité d’emploi et l’entrepreneuriat

Discours prononcé par la Sénatrice Mobina Jaffer lors du 24e Forum annuel Asie-Pacifique à Vancouver, C-B, le 17 février 2016.

En septembre dernier, les leaders mondiaux ont adopté l’Agenda du Programme de développement durable à l’horizon de 2030. Cet agenda, qui mise sur les nouvelles priorités du développement mondial pour les 15 prochaines années, inclut un objectif pour la réalisation de l’égalité des sexes ainsi que l’autonomisation des femmes et des filles.

Tenant compte du nouveau contexte mondial, je demande votre appui pour l’autonomisation économique des femmes au Canada. L’autonomisation des femmes et des filles est fortement pertinente pour tous les membres de l’APPF, particulièrement quand ça concerne nos efforts mutuels d’augmenter la coopération économique régionale.

Il est entendu que l’autonomisation économique comprend la capacité de contribuer significativement à la croissance économique et assurer que cette contribution est entièrement reconnue dans la société entière. À son tour, cette contribution permet aux groupes autorisés et aux personnes de récolter une part plus juste des avantages de la croissance et de la prospérité.

La preuve montre qu’un pays avec des niveaux plus élevés d’égalité des sexes sont associés à un taux de pauvreté inférieurs et un nombre plus élevé sur l’Index du Développement Humain. Faire face à ces contraintes liées à la participation des femmes dans l’économie a aussi été relié à la croissance du PIB, un revenu plus élevé par personne et une plus grande compétition économique.

Afin de faire avancer l’autonomisation économique des femmes dans la région, je crois que les gouvernements peuvent agir sur trois fronts principaux : l’éducation, l’égalité dans les emplois et l’entreprenariat.

La senatrice Jaffer livre son discours.

Nous savons tous que le succès éducatif des filles et des jeunes femmes a un impact important sur leur avenir. Peu importe que cela soit au Canada ou ailleurs dans le monde, la recherche a démontré la corrélation entre l’accomplissement éducatif et la participation économique.

Les filles ont généralement un très bon accès à l’enseignement primaire dans la région Asie-Pacifique. Cependant, les statistiques suggèrent que l’inscription dans l’enseignement secondaire et post-secondaire reste inégale entre les hommes et les femmes et que les efforts sont toujours nécessaires pour augmenter l’accès pour les filles et les femmes à l’enseignement secondaire et post-secondaire, aussi bien que pour des programmes de compétences techniques.

Une deuxième priorité est d’assurer l’égalité des emplois qui inclut la garantie que les femmes sont rémunérées équitablement, fournissant aux femmes un support pour les infrastructures sociales afin qu’elles puissent chercher un emploi, et les protéger légalement contre toutes formes de discrimination dans tous les secteurs de l’économie.

Par exemple, au Canada, la Loi sur l’équité en matière d’emploi requiert des employeurs de s’assurer que les groupes désavantagés, incluant les femmes, ne font face à des barrières.

Photo of Meeting of Women Parliamentarians

Il est impératif que nos pays s’engagent à protéger les droits des travailleurs et d’augmenter les protections sociales à tous et toutes, incluant les femmes, qui sont généralement plus vulnérables à des emplois informels.

Ceci m’amène à discuter de mon troisième point : la promotion des opportunités pour les femmes de s’impliquer dans les activités entrepreneuriales et de participer aux décisions économiques. Ceci s’applique également au Canada : les femmes représentent 47% de la main-d’œuvre, mais n’occupent seulement que 21% des sièges sur les conseils d’administration des compagnies en bourse.

Les femmes doivent malheureusement faire face à plusieurs obstacles, par exemple, un accès limiter à du capital ou encore un accès limiter à l’éducation secondaire et post-secondaire. Ceci fait en sorte de nuire aux habiletés des femmes entrepreneures de mettre sur pied, de gérer et de mener des entreprises. Ces obstacles privent constamment les communautés de bénéficier des activités entrepreneuriales des femmes.

Les organisations régionales de l’Asie-Pacifique font des efforts afin de promouvoir le rôle des femmes dans l’économie.

L’APEC a une politique sur les Femmes et l’Économie; cette organisation a également tenu un forum sur les Femmes et l’Économie en 2015, où les participants étaient encouragés à adresser le problème de la disparité entre les sexes dans la main-d’œuvre.

Également, l’ASEAN reconnaît l’égalité entre les sexes et l’autonomisation économique des femmes comme des principes importants dans leur processus de bâtir leur communauté.

Pour terminer, j’aimerais partager avec vous la conviction que tous les parlementaires, femmes ou hommes, ont un rôle primordial à jouer afin de bâtir un consensus que toutes les femmes et les hommes de l’Asie-Pacifique devraient bénéficier de l’égalité des chances et des opportunités dans une économie grandissante telle qu’elle est aujourd’hui.

C’est pourquoi aujourd’hui, je sollicite votre soutient de la résolution du Canada sur le sujet.

Au plaisir de travailler avec vous afin de bâtir un consensus et de presser nos parlementaires de mettre sur pied des mesures – telles que celles proposées dans la résolution – qui vont promouvoir l’autonomisation économique des femmes dans la région de l’Asie-Pacifique.

L’éducation, l’égalité d’emploi et l’entrepreneuriat

Discours prononcé par la Sénatrice Mobina Jaffer lors du 24e Forum annuel Asie-Pacifique à Vancouver, C-B, le 17 février 2016.

En septembre dernier, les leaders mondiaux ont adopté l’Agenda du Programme de développement durable à l’horizon de 2030. Cet agenda, qui mise sur les nouvelles priorités du développement mondial pour les 15 prochaines années, inclut un objectif pour la réalisation de l’égalité des sexes ainsi que l’autonomisation des femmes et des filles.

Tenant compte du nouveau contexte mondial, je demande votre appui pour l’autonomisation économique des femmes au Canada. L’autonomisation des femmes et des filles est fortement pertinente pour tous les membres de l’APPF, particulièrement quand ça concerne nos efforts mutuels d’augmenter la coopération économique régionale.

Il est entendu que l’autonomisation économique comprend la capacité de contribuer significativement à la croissance économique et assurer que cette contribution est entièrement reconnue dans la société entière. À son tour, cette contribution permet aux groupes autorisés et aux personnes de récolter une part plus juste des avantages de la croissance et de la prospérité.

La preuve montre qu’un pays avec des niveaux plus élevés d’égalité des sexes sont associés à un taux de pauvreté inférieurs et un nombre plus élevé sur l’Index du Développement Humain. Faire face à ces contraintes liées à la participation des femmes dans l’économie a aussi été relié à la croissance du PIB, un revenu plus élevé par personne et une plus grande compétition économique.

Afin de faire avancer l’autonomisation économique des femmes dans la région, je crois que les gouvernements peuvent agir sur trois fronts principaux : l’éducation, l’égalité dans les emplois et l’entreprenariat.

La senatrice Jaffer livre son discours.

Nous savons tous que le succès éducatif des filles et des jeunes femmes a un impact important sur leur avenir. Peu importe que cela soit au Canada ou ailleurs dans le monde, la recherche a démontré la corrélation entre l’accomplissement éducatif et la participation économique.

Les filles ont généralement un très bon accès à l’enseignement primaire dans la région Asie-Pacifique. Cependant, les statistiques suggèrent que l’inscription dans l’enseignement secondaire et post-secondaire reste inégale entre les hommes et les femmes et que les efforts sont toujours nécessaires pour augmenter l’accès pour les filles et les femmes à l’enseignement secondaire et post-secondaire, aussi bien que pour des programmes de compétences techniques.

Une deuxième priorité est d’assurer l’égalité des emplois qui inclut la garantie que les femmes sont rémunérées équitablement, fournissant aux femmes un support pour les infrastructures sociales afin qu’elles puissent chercher un emploi, et les protéger légalement contre toutes formes de discrimination dans tous les secteurs de l’économie.

Par exemple, au Canada, la Loi sur l’équité en matière d’emploi requiert des employeurs de s’assurer que les groupes désavantagés, incluant les femmes, ne font face à des barrières.

Photo of Meeting of Women Parliamentarians

Il est impératif que nos pays s’engagent à protéger les droits des travailleurs et d’augmenter les protections sociales à tous et toutes, incluant les femmes, qui sont généralement plus vulnérables à des emplois informels.

Ceci m’amène à discuter de mon troisième point : la promotion des opportunités pour les femmes de s’impliquer dans les activités entrepreneuriales et de participer aux décisions économiques. Ceci s’applique également au Canada : les femmes représentent 47% de la main-d’œuvre, mais n’occupent seulement que 21% des sièges sur les conseils d’administration des compagnies en bourse.

Les femmes doivent malheureusement faire face à plusieurs obstacles, par exemple, un accès limiter à du capital ou encore un accès limiter à l’éducation secondaire et post-secondaire. Ceci fait en sorte de nuire aux habiletés des femmes entrepreneures de mettre sur pied, de gérer et de mener des entreprises. Ces obstacles privent constamment les communautés de bénéficier des activités entrepreneuriales des femmes.

Les organisations régionales de l’Asie-Pacifique font des efforts afin de promouvoir le rôle des femmes dans l’économie.

L’APEC a une politique sur les Femmes et l’Économie; cette organisation a également tenu un forum sur les Femmes et l’Économie en 2015, où les participants étaient encouragés à adresser le problème de la disparité entre les sexes dans la main-d’œuvre.

Également, l’ASEAN reconnaît l’égalité entre les sexes et l’autonomisation économique des femmes comme des principes importants dans leur processus de bâtir leur communauté.

Pour terminer, j’aimerais partager avec vous la conviction que tous les parlementaires, femmes ou hommes, ont un rôle primordial à jouer afin de bâtir un consensus que toutes les femmes et les hommes de l’Asie-Pacifique devraient bénéficier de l’égalité des chances et des opportunités dans une économie grandissante telle qu’elle est aujourd’hui.

C’est pourquoi aujourd’hui, je sollicite votre soutient de la résolution du Canada sur le sujet.

Au plaisir de travailler avec vous afin de bâtir un consensus et de presser nos parlementaires de mettre sur pied des mesures – telles que celles proposées dans la résolution – qui vont promouvoir l’autonomisation économique des femmes dans la région de l’Asie-Pacifique.

Étiquettes

Encore plus sur SenCA+

Haut de page