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DÉCLARATIONS DE SÉNATEURS — Les femmes de couleur pour la paix, la sécurité et la transformation des conflits

26 mai 2021


Honorables sénateurs, j’ai eu l’honneur d’assister au lancement de la division canadienne de l’organisme Women of Colour Advancing Peace, Security, and Conflict Transformation, qui regroupe des femmes de couleur œuvrant pour la paix, la sécurité et la transformation des conflits.

Cet organisme est une idée de l’incroyable ambassadrice Bonnie Jenkins, la sous-secrétaire au contrôle des armements et à la sécurité internationale des États-Unis. Elle voulait faire en sorte que toutes les femmes puissent être incluses dans le processus de consolidation de la paix.

Le lancement de la division canadienne a été rendu possible grâce au travail acharné d’Iffat Rahman, une diplomate canadienne, et d’Esra Bengizi.

En tant qu’ancienne envoyée au Soudan et à titre de présidente de l’International Civil Society Action Network, je continue de m’impliquer dans ce dossier avec Sanam Anderlini. J’étais ravie qu’Iffat et Esra fondent la division canadienne du regroupement de femmes de couleur pour la paix, la sécurité et la transformation des conflits.

L’événement a été lancé par la première ambassadrice canadienne pour les femmes, la paix et la sécurité, Jacqueline O’Neill, que j’admire beaucoup. L’ambassadrice O’Neill nous a rappelé à tous que, sans inclusion, on ne peut pas vraiment parler de femmes, de paix et de sécurité.

Ensuite elle nous a parlé de la naissance du regroupement des femmes de couleur pour la paix, la sécurité et la transformation des conflits :

[ce groupement] est né au niveau communautaire, par la volonté de femmes aux origines, identités et capacités diverses qui avaient connu les horreurs de la guerre — un peu partout dans le monde — et qui voulaient avoir davantage leur mot à dire dans les décisions ayant une incidence sur elles.

Caitlyn Kasper, une femme anashinaabe des Aboriginal Legal Services, nous a parlé de l’importance de prendre conscience de toutes les formes de racisme systémique et de travailler à les faire disparaître, au Canada comme à l’étranger.

Ketty Nivyabandi, la secrétaire générale d’Amnistie internationale Canada, une réfugiée du Burundi, a découvert, au Canada, la réalité de la racialisation et est maintenant connue comme « la femme noire ». Ketty a souligné qu’il est important de comprendre les effets des structures racistes dans notre monde moderne.

Yasmin Ullah travaille sans relâche pour nous faire connaître, à nous, Canadiens, la réalité du peuple rohingya, surtout celle des femmes.

Dans sa conclusion, l’ambassadrice O’Neill a déclaré :

Il est vraiment évident que nous ne pouvons être efficaces ni avoir des approches vraiment transformatrices en ce qui concerne le pouvoir et les femmes, la paix et la sécurité si nous ne luttons pas contre le racisme et si nous continuons à envisager notre aide avec un regard de colonisateur. Le regroupement des femmes de couleur pour la paix, la sécurité et la transformation a mis cela en lumière. J’ai hâte de voir les changements que vous allez générer ici aussi et j’espère en faire partie.

Merci, honorables sénateurs.

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