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Le projet de loi du sénateur Jim Munson portant sur la Semaine de la gentillesse est adopté

Le projet de loi S-223 du sénateur Jim Munson, visant à désigner la troisième semaine de février comme la Semaine de la gentillesse, a reçu la sanction royale le 3 juin 2021. Le Canada est le premier pays au monde à adopter une telle loi. Dans une récente entrevue avec SenCAplus, le sénateur Munson a expliqué pourquoi il a présenté ce projet de loi ainsi que l’impact que d’autres actes de gentillesse pourraient avoir pour le pays.


De gauche à droite, Rabbin Reuven Bulka de Kind Canada, le sénateur Jim Munson et Cindy Smith, directrice générale de Caring and Sharing Exchange, participent à un événement de la Semaine de la gentillesse à l’édifice du Sénat du Canada le 20 février 2020.

Pourquoi avez-vous présenté le projet de loi S-223?

L’idée du projet de loi est venue de Rabbin Reuven Bulka, un chef spirituel bien connu à Ottawa, qui est également le fondateur de Kind Canada. Il est arrivé dans mon bureau, le sourire aux lèvres, et m’a dit : « Je suis ici parce que je sais que vous êtes un sénateur gentil. J’ai observé votre travail en ce qui concerne les droits des enfants et les droits des personnes handicapées. Mon objectif en proposant l’idée d’instaurer une Semaine de la gentillesse est que la gentillesse d’Ottawa se répande dans le reste du pays. »

La gentillesse s’inscrivant parfaitement dans ma philosophie, j’ai donc présenté l’idée sous la forme d’un projet de loi d’intérêt public du Sénat (l’équivalent d’un projet de loi émanant d’un député à la Chambre rouge). Dans un pays comme le Canada où l’on semble toujours faire preuve de gentillesse, pourquoi ne pas essayer d’officialiser cet acte?

Nous sommes le premier pays au monde à instaurer une « Semaine de la gentillesse » – peut-être que cela va devenir populaire!

Quelle différence la Semaine de la gentillesse fera-t-elle pour les Canadiens?

Il y a plus que la simple prise de conscience. Par exemple, la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme, qui a lieu le 2 avril, a motivé des groupes à agir et a contribué à augmenter le financement. J’espère que les gouvernements proposeront des programmes pendant la Semaine de la gentillesse. J’espère que les enseignants l’ajouteront à leurs programmes d’enseignement. J’espère que cette loi incitera d’autres personnes à s’impliquer, que ce soit par le biais du bénévolat ou de leur travail, ou en tant que personne disposant des moyens financiers de contribuer.

Je crois vraiment que nous sommes un pays gentil. Nous l’avons montré de tant de manières, mais nous devons continuer à le faire. Qu’il s’agisse d’ouvrir une porte à quelqu’un, de ne pas porter de jugement, d’avoir une conversation ou d’être attentif au but de chacun dans la vie, tout cela représente un acte de gentillesse.

À titre personnel, plusieurs études démontrent que la gentillesse nous procure de l’énergie, du bonheur et du plaisir. Elle peut nous aider à faire face à la douleur, au stress, à la dépression et même à l’hypertension artérielle. Lorsqu’il s’agit de votre propre bien-être, la gentillesse peut être un acte égoïste – dans le bon sens du terme.

Qu’avez-vous retenu de cette expérience?

J’en ai appris davantage sur l’humanité des autres. J’ai présenté pour la première fois un projet de loi sur la Semaine de la gentillesse en 2018; il a franchi toutes les étapes, mais n’a pas été adopté avant les élections de 2019. Cette année, nous nous y sommes remis, avec un sentiment d’urgence supplémentaire, car Rabbin Bulka se bat pour survivre au cancer.

Nous l’avons fait passer rapidement par toutes les étapes au Sénat. J’ai pu entrer en contact avec de nombreux sénateurs avec lesquels je n’avais jamais été en contact auparavant et j’ai beaucoup appris sur la gentillesse de notre peuple. Les commentaires de tous les membres du Comité sénatorial permanent des affaires sociales, des sciences et de la technologie et les interventions de la sénatrice Yonah Martin ont également été très importants.

Ensuite, il est passé à la Chambre des communes. En raison de la pandémie, les gens avaient tellement de choses à faire; ils étaient partagés entre les séances hybrides et l’examen du budget. Il a vraiment fallu des actes de gentillesse de la part des dirigeants de la Chambre des communes et des autres intervenants pour dire : « Faisons-le ».

Il n’a fallu que des actes de gentillesse de la part des parlementaires et je les en remercie. Ils ont eu l’occasion de prendre conscience de la valeur de quelqu’un qui est assis en face d’eux, que ce soit à la Chambre ou au Sénat, de prendre conscience de la valeur de l’institution et d’ajouter une touche de gentillesse à une semaine célébrée dans l’ensemble du pays.

Lisez les remarques complètes formulées par le sénateur Munson sur ce projet de loi le 17 mars 2021.


Avis aux lecteurs : L’honorable Jim Munson a pris sa retraite du Sénat du Canada en juillet 2021. Apprenez-en davantage sur son travail au Parlement.

Le projet de loi du sénateur Jim Munson portant sur la Semaine de la gentillesse est adopté

Le projet de loi S-223 du sénateur Jim Munson, visant à désigner la troisième semaine de février comme la Semaine de la gentillesse, a reçu la sanction royale le 3 juin 2021. Le Canada est le premier pays au monde à adopter une telle loi. Dans une récente entrevue avec SenCAplus, le sénateur Munson a expliqué pourquoi il a présenté ce projet de loi ainsi que l’impact que d’autres actes de gentillesse pourraient avoir pour le pays.


De gauche à droite, Rabbin Reuven Bulka de Kind Canada, le sénateur Jim Munson et Cindy Smith, directrice générale de Caring and Sharing Exchange, participent à un événement de la Semaine de la gentillesse à l’édifice du Sénat du Canada le 20 février 2020.

Pourquoi avez-vous présenté le projet de loi S-223?

L’idée du projet de loi est venue de Rabbin Reuven Bulka, un chef spirituel bien connu à Ottawa, qui est également le fondateur de Kind Canada. Il est arrivé dans mon bureau, le sourire aux lèvres, et m’a dit : « Je suis ici parce que je sais que vous êtes un sénateur gentil. J’ai observé votre travail en ce qui concerne les droits des enfants et les droits des personnes handicapées. Mon objectif en proposant l’idée d’instaurer une Semaine de la gentillesse est que la gentillesse d’Ottawa se répande dans le reste du pays. »

La gentillesse s’inscrivant parfaitement dans ma philosophie, j’ai donc présenté l’idée sous la forme d’un projet de loi d’intérêt public du Sénat (l’équivalent d’un projet de loi émanant d’un député à la Chambre rouge). Dans un pays comme le Canada où l’on semble toujours faire preuve de gentillesse, pourquoi ne pas essayer d’officialiser cet acte?

Nous sommes le premier pays au monde à instaurer une « Semaine de la gentillesse » – peut-être que cela va devenir populaire!

Quelle différence la Semaine de la gentillesse fera-t-elle pour les Canadiens?

Il y a plus que la simple prise de conscience. Par exemple, la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme, qui a lieu le 2 avril, a motivé des groupes à agir et a contribué à augmenter le financement. J’espère que les gouvernements proposeront des programmes pendant la Semaine de la gentillesse. J’espère que les enseignants l’ajouteront à leurs programmes d’enseignement. J’espère que cette loi incitera d’autres personnes à s’impliquer, que ce soit par le biais du bénévolat ou de leur travail, ou en tant que personne disposant des moyens financiers de contribuer.

Je crois vraiment que nous sommes un pays gentil. Nous l’avons montré de tant de manières, mais nous devons continuer à le faire. Qu’il s’agisse d’ouvrir une porte à quelqu’un, de ne pas porter de jugement, d’avoir une conversation ou d’être attentif au but de chacun dans la vie, tout cela représente un acte de gentillesse.

À titre personnel, plusieurs études démontrent que la gentillesse nous procure de l’énergie, du bonheur et du plaisir. Elle peut nous aider à faire face à la douleur, au stress, à la dépression et même à l’hypertension artérielle. Lorsqu’il s’agit de votre propre bien-être, la gentillesse peut être un acte égoïste – dans le bon sens du terme.

Qu’avez-vous retenu de cette expérience?

J’en ai appris davantage sur l’humanité des autres. J’ai présenté pour la première fois un projet de loi sur la Semaine de la gentillesse en 2018; il a franchi toutes les étapes, mais n’a pas été adopté avant les élections de 2019. Cette année, nous nous y sommes remis, avec un sentiment d’urgence supplémentaire, car Rabbin Bulka se bat pour survivre au cancer.

Nous l’avons fait passer rapidement par toutes les étapes au Sénat. J’ai pu entrer en contact avec de nombreux sénateurs avec lesquels je n’avais jamais été en contact auparavant et j’ai beaucoup appris sur la gentillesse de notre peuple. Les commentaires de tous les membres du Comité sénatorial permanent des affaires sociales, des sciences et de la technologie et les interventions de la sénatrice Yonah Martin ont également été très importants.

Ensuite, il est passé à la Chambre des communes. En raison de la pandémie, les gens avaient tellement de choses à faire; ils étaient partagés entre les séances hybrides et l’examen du budget. Il a vraiment fallu des actes de gentillesse de la part des dirigeants de la Chambre des communes et des autres intervenants pour dire : « Faisons-le ».

Il n’a fallu que des actes de gentillesse de la part des parlementaires et je les en remercie. Ils ont eu l’occasion de prendre conscience de la valeur de quelqu’un qui est assis en face d’eux, que ce soit à la Chambre ou au Sénat, de prendre conscience de la valeur de l’institution et d’ajouter une touche de gentillesse à une semaine célébrée dans l’ensemble du pays.

Lisez les remarques complètes formulées par le sénateur Munson sur ce projet de loi le 17 mars 2021.


Avis aux lecteurs : L’honorable Jim Munson a pris sa retraite du Sénat du Canada en juillet 2021. Apprenez-en davantage sur son travail au Parlement.

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