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Réflexions : Ce que ça signifie être membre du Comité sénatorial des peuples autochtones

Au cours de ses 26 années d’existence, le Comité sénatorial des peuples autochtones a produit des rapports formulant des recommandations sur les services pour les jeunes autochtones en ville, l’eau potable salubre dans les réserves, la reconnaissance de l’identité métisse, l’accès pour les Premières Nations à une éducation de qualité, et, à l’automne, le logement dans le Nord canadien.

Juin est le Mois national de l’histoire autochtone, et cette année marquera entre autres le 20e anniversaire de la Journée nationale des Autochtones.

Pour les sénateurs, que signifie le fait de siéger à cet important comité?

Écoutez-les vous l'expliquer.

La sénatrice Lillian Eva Dyck, présidente du comité, Saskatchewan

La senatrice Lillan Eva Dyck.

En tant que femme autochtone, je souhaitais siéger au Comité sénatorial permanent des peuples autochtones depuis ma nomination au Sénat. Évidemment, de très nombreuses questions touchent les Autochtones à l’échelle du Canada et bien sûr, un certain nombre de questions concerne tout particulièrement les femmes.

Il est très intéressant de siéger sur ce comité puisque partout au Canada, lors de diverses réunions, des Autochtones viennent me voir pour me dire comment ils sont fiers de voir une Autochtone à la télévision dans le cadre des travaux du comité. J’imagine qu’ils sont particulièrement fiers de me voir à la présidence du comité, de savoir qu’il y a quelqu’un qui prend leurs préoccupations au sérieux et qui les représente au gouvernement.

 Le sénateur Dennis Patterson, vice-président du comité, Nunavut

Le senateur Dennis Patterson.

Je crois que le comité offre une voix pour les peuples autochtones du Canada qui sont confrontés à des défis bien connus, mais qui ont aussi un potentiel énorme. Mes sept années de service au comité m’ont permis de constater que celui-ci fonctionne essentiellement de façon non partisane, et que la finesse et le sérieux de ses études lui ont valu le respect de nombreux dirigeants autochtones.

Le comité a abordé des questions qui revêtent une grande importance pour les peuples autochtones : le développement économique (« Un coup de main, pas la charité »), les traités modernes (« éliminer les échappatoires »), l’éducation (« La réforme de l’éducation chez les Premières nations : de la crise à l’espoir »), l’identité métisse (« Le peuple qui s’appartient »), le logement dans les réserves des Premières Nations (« Défis et réussites »), le logement dans les régions inuites du Canada (en cours) et, plus récemment, le Traité de Jay (en attente du rapport).

Nous avons aussi étudié et approuvé ce que je crois être une loi progressiste pour réformer et moderniser le processus électoral des Premières Nations, pour assurer l’accès à l’eau potable et assurer la transparence des dépenses financières des bandes des Premières Nations (Loi sur la transparence financière des Premières Nations).

La sénatrice Nancy Greene Raine, Colombie-Britannique

La senatrice Greene Raine.

Lorsque je suis arrivée au Sénat, j’ai demandé à siéger au Comité des peuples autochtones, sachant qu’en Colombie-Britannique, les enjeux qui touchent nos Premières Nations sont très importants pour l’ensemble de la province. Il existe très peu de traités en Colombie‑Britannique, et les Premières Nations progressent très rapidement pour déterminer elles-mêmes leur avenir et leurs relations avec le reste de la province. Le travail est très intéressant, très exigeant, mais aussi très stimulant.

Le comité représente pour moi une expérience incroyable. J’ai appris tant de choses; je sais maintenant que l’une de nos plus grandes difficultés au Canada est que la plupart des Canadiens non-autochtones ne comprennent pas l’histoire et la culture de nos Premières Nations. Je vois leur force et je vois tout ce qu’elles ont à offrir à notre pays. Un grand travail d’éducation est nécessaire des deux côtés; de tous les côtés en fait, parce que les néo-Canadiens ne comprennent pas non plus les racines, l’histoire et le profond amour des lieux que leur culture a développé au fil de toutes ces années. Le comité est fascinant et j’adore y siéger.

Avis aux lecteurs : L’honorable Nancy Green Raine est retraitée du Sénat du Canada depuis mai 2018. Apprenez-en davantage sur son travail au Parlement.

La sénatrice Sandra Lovelace Nicholas, Nouveau-Brunswick

La senatrice Lovelace Nicholas.

J’ai intégré ce comité parce que j’ai toujours rêvé que les peuples autochtones soient traités équitablement dans la société canadienne. Je crois qu’en siégeant au comité, je peux y contribuer.

Le sénateur Wilfred Moore, Nouvelle-Écosse

Le senateur Wilfred Moore.

J’ai demandé à siéger sur ce comité parce que je voulais en apprendre davantage sur le sort de nos peuples autochtones. Nous avons réalisé de nombreuses études au fil des ans et les plus importantes ont été, je crois, les plus récentes que nous avons menées sur le logement dans les communautés des Premières Nations et des Inuits. Le comité a pu véritablement constater l’étendue de leurs besoins en étant accueilli à l’intérieur de leurs maisons.

Le comité leur permet de faire connaître leurs points de vue sur plusieurs sujets. Nous sommes allés à leur rencontre parce que parfois, les gens ne peuvent venir à Ottawa ! Il est utile pour eux que nous allions dans leurs communautés, comme il est utile pour nous de nous y rendre afin de les voir et de les écouter.

Il ne fait aucun doute à mon avis que la Loi sur les Indiens – ce document archaïque et patriarcal qui mérite d’être déchiré – a maintenu ces peuples dans l’asservissement social, culturel et économique. Nous devons donc, et plus particulièrement à l’égard des jeunes dans ces communautés, leur donner de l’espoir, concrètement et non seulement verbalement. Nous devons être présents et les accompagner dans leur progrès. À mon avis, il est indéniable que ce comité est l’un des plus importants à Ottawa.

Le sénateur Scott Tannas, Alberta

Le senateur Scott Tannas.La première demande que j’ai formulée quand je suis arrivé à Ottawa a été de faire partie du Comité des peuples autochtones. En tant que Canadien de l’Ouest, et Canadien en général, je crois sincèrement que les relations entre le Canada et les peuples autochtones se trouvent à un carrefour très important, et je tiens à participer à l’établissement d’une nouvelle relation qui permettra à tous les Canadiens de progresser désormais dans la paix, l’harmonie, la sécurité, le bonheur et la prospérité économique.

Le sénateur Tobias Enverga, Ontario

Le senateur Tobias Enverga.

Le travail du Comité des peuples autochtones est d’autant plus important puisque celui-ci étudie et examine les traités constitutionnels du gouvernement fédéral, ainsi que les responsabilités politiques et juridiques que nous avons à l’égard de nos amis autochtones. En tant que néo-canadien, c’est un grand honneur que de pouvoir étudier les enjeux qui touchent les premiers canadiens afin de les aider !

Avis aux lecteurs : L’honorable Tobias Enverga Jr. est décédé le 16 novembre 2017. Apprenez-en davantage sur son travail au Parlement.

Le sénateur Victor Oh, Ontario

Le senateur Victor Oh.J’aime découvrir les diverses perspectives des Canadiens. En tant que nouveau membre du Comité des peuples autochtones, je suis impatient d’en apprendre davantage sur la riche histoire et la diversité des points de vue des communautés autochtones, inuites et métisses, ainsi que sur le rôle important que nous jouons tous dans l’avenir du Canada.

Réflexions : Ce que ça signifie être membre du Comité sénatorial des peuples autochtones

Au cours de ses 26 années d’existence, le Comité sénatorial des peuples autochtones a produit des rapports formulant des recommandations sur les services pour les jeunes autochtones en ville, l’eau potable salubre dans les réserves, la reconnaissance de l’identité métisse, l’accès pour les Premières Nations à une éducation de qualité, et, à l’automne, le logement dans le Nord canadien.

Juin est le Mois national de l’histoire autochtone, et cette année marquera entre autres le 20e anniversaire de la Journée nationale des Autochtones.

Pour les sénateurs, que signifie le fait de siéger à cet important comité?

Écoutez-les vous l'expliquer.

La sénatrice Lillian Eva Dyck, présidente du comité, Saskatchewan

La senatrice Lillan Eva Dyck.

En tant que femme autochtone, je souhaitais siéger au Comité sénatorial permanent des peuples autochtones depuis ma nomination au Sénat. Évidemment, de très nombreuses questions touchent les Autochtones à l’échelle du Canada et bien sûr, un certain nombre de questions concerne tout particulièrement les femmes.

Il est très intéressant de siéger sur ce comité puisque partout au Canada, lors de diverses réunions, des Autochtones viennent me voir pour me dire comment ils sont fiers de voir une Autochtone à la télévision dans le cadre des travaux du comité. J’imagine qu’ils sont particulièrement fiers de me voir à la présidence du comité, de savoir qu’il y a quelqu’un qui prend leurs préoccupations au sérieux et qui les représente au gouvernement.

 Le sénateur Dennis Patterson, vice-président du comité, Nunavut

Le senateur Dennis Patterson.

Je crois que le comité offre une voix pour les peuples autochtones du Canada qui sont confrontés à des défis bien connus, mais qui ont aussi un potentiel énorme. Mes sept années de service au comité m’ont permis de constater que celui-ci fonctionne essentiellement de façon non partisane, et que la finesse et le sérieux de ses études lui ont valu le respect de nombreux dirigeants autochtones.

Le comité a abordé des questions qui revêtent une grande importance pour les peuples autochtones : le développement économique (« Un coup de main, pas la charité »), les traités modernes (« éliminer les échappatoires »), l’éducation (« La réforme de l’éducation chez les Premières nations : de la crise à l’espoir »), l’identité métisse (« Le peuple qui s’appartient »), le logement dans les réserves des Premières Nations (« Défis et réussites »), le logement dans les régions inuites du Canada (en cours) et, plus récemment, le Traité de Jay (en attente du rapport).

Nous avons aussi étudié et approuvé ce que je crois être une loi progressiste pour réformer et moderniser le processus électoral des Premières Nations, pour assurer l’accès à l’eau potable et assurer la transparence des dépenses financières des bandes des Premières Nations (Loi sur la transparence financière des Premières Nations).

La sénatrice Nancy Greene Raine, Colombie-Britannique

La senatrice Greene Raine.

Lorsque je suis arrivée au Sénat, j’ai demandé à siéger au Comité des peuples autochtones, sachant qu’en Colombie-Britannique, les enjeux qui touchent nos Premières Nations sont très importants pour l’ensemble de la province. Il existe très peu de traités en Colombie‑Britannique, et les Premières Nations progressent très rapidement pour déterminer elles-mêmes leur avenir et leurs relations avec le reste de la province. Le travail est très intéressant, très exigeant, mais aussi très stimulant.

Le comité représente pour moi une expérience incroyable. J’ai appris tant de choses; je sais maintenant que l’une de nos plus grandes difficultés au Canada est que la plupart des Canadiens non-autochtones ne comprennent pas l’histoire et la culture de nos Premières Nations. Je vois leur force et je vois tout ce qu’elles ont à offrir à notre pays. Un grand travail d’éducation est nécessaire des deux côtés; de tous les côtés en fait, parce que les néo-Canadiens ne comprennent pas non plus les racines, l’histoire et le profond amour des lieux que leur culture a développé au fil de toutes ces années. Le comité est fascinant et j’adore y siéger.

Avis aux lecteurs : L’honorable Nancy Green Raine est retraitée du Sénat du Canada depuis mai 2018. Apprenez-en davantage sur son travail au Parlement.

La sénatrice Sandra Lovelace Nicholas, Nouveau-Brunswick

La senatrice Lovelace Nicholas.

J’ai intégré ce comité parce que j’ai toujours rêvé que les peuples autochtones soient traités équitablement dans la société canadienne. Je crois qu’en siégeant au comité, je peux y contribuer.

Le sénateur Wilfred Moore, Nouvelle-Écosse

Le senateur Wilfred Moore.

J’ai demandé à siéger sur ce comité parce que je voulais en apprendre davantage sur le sort de nos peuples autochtones. Nous avons réalisé de nombreuses études au fil des ans et les plus importantes ont été, je crois, les plus récentes que nous avons menées sur le logement dans les communautés des Premières Nations et des Inuits. Le comité a pu véritablement constater l’étendue de leurs besoins en étant accueilli à l’intérieur de leurs maisons.

Le comité leur permet de faire connaître leurs points de vue sur plusieurs sujets. Nous sommes allés à leur rencontre parce que parfois, les gens ne peuvent venir à Ottawa ! Il est utile pour eux que nous allions dans leurs communautés, comme il est utile pour nous de nous y rendre afin de les voir et de les écouter.

Il ne fait aucun doute à mon avis que la Loi sur les Indiens – ce document archaïque et patriarcal qui mérite d’être déchiré – a maintenu ces peuples dans l’asservissement social, culturel et économique. Nous devons donc, et plus particulièrement à l’égard des jeunes dans ces communautés, leur donner de l’espoir, concrètement et non seulement verbalement. Nous devons être présents et les accompagner dans leur progrès. À mon avis, il est indéniable que ce comité est l’un des plus importants à Ottawa.

Le sénateur Scott Tannas, Alberta

Le senateur Scott Tannas.La première demande que j’ai formulée quand je suis arrivé à Ottawa a été de faire partie du Comité des peuples autochtones. En tant que Canadien de l’Ouest, et Canadien en général, je crois sincèrement que les relations entre le Canada et les peuples autochtones se trouvent à un carrefour très important, et je tiens à participer à l’établissement d’une nouvelle relation qui permettra à tous les Canadiens de progresser désormais dans la paix, l’harmonie, la sécurité, le bonheur et la prospérité économique.

Le sénateur Tobias Enverga, Ontario

Le senateur Tobias Enverga.

Le travail du Comité des peuples autochtones est d’autant plus important puisque celui-ci étudie et examine les traités constitutionnels du gouvernement fédéral, ainsi que les responsabilités politiques et juridiques que nous avons à l’égard de nos amis autochtones. En tant que néo-canadien, c’est un grand honneur que de pouvoir étudier les enjeux qui touchent les premiers canadiens afin de les aider !

Avis aux lecteurs : L’honorable Tobias Enverga Jr. est décédé le 16 novembre 2017. Apprenez-en davantage sur son travail au Parlement.

Le sénateur Victor Oh, Ontario

Le senateur Victor Oh.J’aime découvrir les diverses perspectives des Canadiens. En tant que nouveau membre du Comité des peuples autochtones, je suis impatient d’en apprendre davantage sur la riche histoire et la diversité des points de vue des communautés autochtones, inuites et métisses, ainsi que sur le rôle important que nous jouons tous dans l’avenir du Canada.

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