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Rencontre avec la sénatrice Pat Duncan

Avant de se lancer en politique, la sénatrice Pat Duncan a travaillé dans le monde des petites entreprises et a été directrice générale de la Chambre de commerce de Whitehorse. Élue à l’Assemblée législative du Yukon en 1996, elle a été chef de l’opposition officielle avant de devenir la première femme à occuper le poste de premier ministre du Yukon de 2000 à 2002.

La sénatrice Duncan a été récompensée pour son service public par des prix comme la Médaille commémorative du 125e anniversaire de la Confédération du Canada et la Médaille du jubilé de Sa Majesté la reine Elizabeth II. Elle a été membre du Comité sénatorial des finances nationales ainsi que  du Comité sénatorial des banques et du commerce.

La sénatrice Duncan a été nommée au Sénat le 12 décembre 2018.

Qui vous a transmis le désir et l’intérêt de participer à la vie publique?

J’ai travaillé à Ottawa pour le député du Yukon Erik Nielsen lorsqu’il était vice-premier ministre en 1984. La vie publique était un mode de vie pour moi. J’ai certainement été influencée par mon travail avec Erik. Lorsque je travaillais pour lui, si un document était lié au Yukon, il passait sur mon bureau, indépendamment du fait qu’il était vice-premier ministre. Il signait chaque lettre personnellement, et c’est quelque chose que je fais aussi. J’aime cette approche axée sur les gens. Je continue à croire que si une lettre porte ma signature, je dois l’avoir vue. Le personnel qui travaillait avec moi lorsque j’ai été élue vous dira qu’il détestait mon stylo rouge, car je lisais les lettres et je les réécrivais souvent.

Qu’est-ce que les Canadiens ignorent peut-être à votre sujet?

La plupart des gens ne savent pas qu’au secondaire, je travaillais pour la radio de la CBC. Pendant plusieurs années, j’étais présentatrice sportive. L’un des points forts de ce travail a été une entrevue réalisée avec Clarence Campbell le jour où il a pris sa retraite en tant que président de la Ligue Nationale de Hockey (LNH). J’y ai appris les compétences d’un annonceur et quelques compétences en musique en animant des émissions en direct diffusées partout au Yukon et dans certaines parties des Territoires du Nord-Ouest tard le vendredi et le samedi soir. J’ai toujours apprécié et aimé la radio de la CBC.

Selon vous, quel est le plus important enjeu de politique publique auquel le Canada fait face à l’heure actuelle?

Je pense qu’il existe un réel désir dans tout le Canada de développer un revenu viable garanti ou un revenu de base universel. Le défi lié à la pandémie de la COVID-19 offre également une occasion de changement dynamique et de développement de politiques publiques. Je me suis familiarisée avec les travaux de l’ancien sénateur Hugh Segal et j’apprécie vraiment ses conseils. Il plaide depuis des années en faveur d’un revenu de base universel au Canada.

La sénatrice Pat Duncan prend une pause au bord du fleuve Yukon après avoir annoncé sa retraite de l'Assemblée législative du Yukon en 2006. (Crédit photo : Yukon News)

Les changements à envisager en ces temps difficiles de pandémie ne sont pas seulement liés à la politique sociale; ils touchent aussi les possibilités et les énormes défis de notre économie. Le pétrole et le gaz connaissent notamment un changement radical dans l’industrie. Entre autres idées, nous pouvons réexaminer les questions relatives à l’accès national à l’énergie dans une dynamique est-ouest.

Pourquoi plus de Canadiens devraient-ils se soucier de ce qui se passe au Sénat?

L'une des réactions les plus courantes de la part des jeunes et des moins jeunes depuis ma nomination au Sénat a été: « Félicitations! Dites-moi encore une fois, que fait exactement le Sénat? »

Je commence habituellement par rappeler aux gens ce qu’ils ont appris à propos du Sénat à l'école secondaire; que les sénateurs examinent, modifient et offrent des améliorations aux projets de loi. Nous offrons ce « second examen objectif » aux travaux de la Chambre des communes. Je partage ensuite des éléments du travail des comités sénatoriaux. Les rapports du Sénat peuvent susciter un débat, fournir des bases de recherches et être un catalyseur de changement. Par exemple, le rapport de 2018 du Comité sénatorial des transports et des communications, Paver la voie : Technologie et le futur du véhicule automatisé, a fourni des informations précieuses lorsque nous avons examiné le rabais budgétaire pour l’achat de voitures électriques. J’ai partagé ce rapport avec de nombreux Yukonnais.

Être sénatrice du Yukon parmi des collègues aux opinions politiques diverses issues de cultures et d’horizons différents durant cette période de modernisation et de changement au Sénat est particulièrement fascinant. J’adore parler de mon travail et je suis heureuse d’entendre l’opinion des Canadiens.

À quels efforts législatifs ou travaux de comité êtes-vous le plus fier d’avoir participé?

Deux choses me viennent immédiatement à l’esprit. La première est le rapport du Comité des banques et du commerce, intitulé Un système bancaire ouvert, qu'est-ce que cela signifie? C’était incroyable de participer à cette étude, car il s’agit d’un réel problème pour les Canadiens qui est généralement négligé. On peut notamment penser à la capture de données d’écran, à la protection de notre vie privée et de nos renseignements personnels et à la manière dont les services bancaires ouverts peuvent être utilisés pour aider les personnes les plus vulnérables de nos communautés. C’est une occasion incroyable pour les Canadiens d’apprendre à se connaître, à devenir des leaders et à adopter certaines des meilleures pratiques en vigueur ailleurs dans le monde. Je suis vraiment fière du rapport que nous avons présenté.

Dans le nord du Canada, le premier ministre du territoire occupe souvent aussi le poste de ministre des Finances. Ayant travaillé pour Erik Nielsen lorsque l’Accord fondé sur la formule de financement des territoires est entré en vigueur en 1985 et ayant été première ministre et ministre des Finances du Yukon, il semblait tout indiqué que je siège au Comité sénatorial des finances nationales. En décembre 2019, le comité a consacré sept heures à l’étude du budget supplémentaire des dépenses, alors que la Chambre des communes l’avait examiné en une vingtaine de minutes. Je suis fière de l’examen que nous faisons des dépenses du gouvernement au sein du comité des finances.

Pouvez-vous me nommer un trésor caché de votre région que les Canadiens gagneraient à découvrir?

L’un des conseils les plus sages qu’on m’ait donnés est de visiter d’abord son propre pays. J’aimerais que les Canadiens aient la possibilité de voyager d’un bout à l’autre du pays à un prix abordable.

Je trouve que la marche fait des merveilles pour ma santé mentale. Il est difficile de choisir un seul endroit de prédilection à Whitehorse ou ailleurs au Yukon. Je me promène souvent dans la Forêt expérimentale Gunnar Nilsson et Mickey Lammers, un magnifique espace vert de 248 hectares près de Whitehorse qui regorge de sentiers de randonnée et de pistes cyclables.

La sénatrice Duncan lors d’une randonnée près des communautés de Keno et Elsa au Yukon en août 2020. 

Pouvez-vous me nommer une chanson ou un album qui vous fait toujours sourire?

J’adore écouter le Vinyl Tap (en anglais seulement) de Randy Bachman à la radio de la CBC le samedi soir. C’est un plaisir coupable, surtout lorsque je confectionne une courtepointe en l’écoutant et que tout ce que je suis censée faire est remis à plus tard pendant quelques heures.

Quel est le dernier livre ou film que vous avez recommandé à quelqu’un et pourquoi?

Lawrence Hill, qui a également voyagé au Yukon, est un écrivain que j’ai particulièrement apprécié. J’ai d’abord lu Le Sans-papiers, puis Aminata. J’ai aussi récemment recommandé Le réseau Alice de Kate Quinn (en anglais seulement).

La sénatrice Pat Duncan lors d’une randonnée à Spirit Canyon, près de Whitehorse, l’un de ses endroits préférés au Yukon.

Le dernier film que j’ai recommandé était un film d’animation intitulé Balto. Il raconte l’histoire d’un chien de traîneau qui sauve des vies en livrant des traitements médicaux contre la diphtérie à une communauté de l’Alaska après qu’une tempête ait empêché les avions de livrer les médicaments. La course de chiens de traîneau de l’Iditarod en Alaska commémore cette célèbre histoire.

Quelle équipe de sport appuyez-vous?

J’ai grandi avec mon père en regardant La soirée du hockey. J’ai épousé un partisan de l’Avalanche du Colorado (en anglais seulement), donc je suis cette équipe aussi. J’ai joué au curling au niveau junior et aux Jeux d’hiver du Canada en 1979, donc, bien sûr, je regarde les tournois Scotties et Brier chaque année. Nos enfants étaient des nageurs de compétition et notre fils a joué pour l’équipe de hockey junior A de Notre Dame en Saskatchewan. La Ligue de hockey junior de la Saskatchewan a donc également une place dans mon cœur. Le sport nous a permis de nous faire énormément de bons amis pour la vie.

La sénatrice Pat Duncan (à gauche) à 18 ans joue au curling pour l'équipe du Yukon aux Jeux d'hiver du Canada à Brandon, au Manitoba, en 1979. « À partir de l’âge de huit ans environ jusqu’à mes 24 ans, j’ai joué dans des compétitions de curling », a raconté la sénatrice Duncan. « J’aime toujours ce sport et je le pratique encore de temps en temps ». (Crédit photo : Andrew Hume)

La sénatrice Pat Duncan et sa famille sont tous passionnés du hockey, et grâce à son mari, elle est maintenant une partisane de l’Avalanche du Colorado.

Pourquoi êtes-vous fière d’être Canadienne?

Je suis la seule citoyenne canadienne de naissance dans ma famille. Ma mère disait souvent : « C’est la dernière du lot et la seule Canadienne! » Ma mère était originaire du Maine, et mon père de Glasgow. Tous mes frères et sœurs sont nés sur des bases de l’armée de l’air partout au Royaume-Uni.

Je suis tellement fière de ce qu’est le Canada. Le Canada a accueilli ma famille à bras ouverts. Je suis fière de notre système de santé et de notre système d’immigration ouvert. En tant que Yukonnaise, je suis très heureuse de nos relations avec les Premières Nations de la région et de la conclusion des ententes sur les revendications territoriales. J’ai adoré cette partie de mon mandat de première ministre : chaque vendredi après-midi, je rencontrais le personnel chargé de négocier les revendications territoriales et nous passions en revue le travail accompli, revendication par revendication, au Yukon. Je suis fière du travail que nous continuons à accomplir en tant que pays.

La sénatrice Pat Duncan rencontre un groupe de Guides du Canada dans la Chambre du Sénat le 1er mai 2019. Elle aborde le rôle du Sénat et son parcours avant de devenir sénatrice dans le cadre d’une activité du programme S’ENgage.

Rencontre avec la sénatrice Pat Duncan

Avant de se lancer en politique, la sénatrice Pat Duncan a travaillé dans le monde des petites entreprises et a été directrice générale de la Chambre de commerce de Whitehorse. Élue à l’Assemblée législative du Yukon en 1996, elle a été chef de l’opposition officielle avant de devenir la première femme à occuper le poste de premier ministre du Yukon de 2000 à 2002.

La sénatrice Duncan a été récompensée pour son service public par des prix comme la Médaille commémorative du 125e anniversaire de la Confédération du Canada et la Médaille du jubilé de Sa Majesté la reine Elizabeth II. Elle a été membre du Comité sénatorial des finances nationales ainsi que  du Comité sénatorial des banques et du commerce.

La sénatrice Duncan a été nommée au Sénat le 12 décembre 2018.

Qui vous a transmis le désir et l’intérêt de participer à la vie publique?

J’ai travaillé à Ottawa pour le député du Yukon Erik Nielsen lorsqu’il était vice-premier ministre en 1984. La vie publique était un mode de vie pour moi. J’ai certainement été influencée par mon travail avec Erik. Lorsque je travaillais pour lui, si un document était lié au Yukon, il passait sur mon bureau, indépendamment du fait qu’il était vice-premier ministre. Il signait chaque lettre personnellement, et c’est quelque chose que je fais aussi. J’aime cette approche axée sur les gens. Je continue à croire que si une lettre porte ma signature, je dois l’avoir vue. Le personnel qui travaillait avec moi lorsque j’ai été élue vous dira qu’il détestait mon stylo rouge, car je lisais les lettres et je les réécrivais souvent.

Qu’est-ce que les Canadiens ignorent peut-être à votre sujet?

La plupart des gens ne savent pas qu’au secondaire, je travaillais pour la radio de la CBC. Pendant plusieurs années, j’étais présentatrice sportive. L’un des points forts de ce travail a été une entrevue réalisée avec Clarence Campbell le jour où il a pris sa retraite en tant que président de la Ligue Nationale de Hockey (LNH). J’y ai appris les compétences d’un annonceur et quelques compétences en musique en animant des émissions en direct diffusées partout au Yukon et dans certaines parties des Territoires du Nord-Ouest tard le vendredi et le samedi soir. J’ai toujours apprécié et aimé la radio de la CBC.

Selon vous, quel est le plus important enjeu de politique publique auquel le Canada fait face à l’heure actuelle?

Je pense qu’il existe un réel désir dans tout le Canada de développer un revenu viable garanti ou un revenu de base universel. Le défi lié à la pandémie de la COVID-19 offre également une occasion de changement dynamique et de développement de politiques publiques. Je me suis familiarisée avec les travaux de l’ancien sénateur Hugh Segal et j’apprécie vraiment ses conseils. Il plaide depuis des années en faveur d’un revenu de base universel au Canada.

La sénatrice Pat Duncan prend une pause au bord du fleuve Yukon après avoir annoncé sa retraite de l'Assemblée législative du Yukon en 2006. (Crédit photo : Yukon News)

Les changements à envisager en ces temps difficiles de pandémie ne sont pas seulement liés à la politique sociale; ils touchent aussi les possibilités et les énormes défis de notre économie. Le pétrole et le gaz connaissent notamment un changement radical dans l’industrie. Entre autres idées, nous pouvons réexaminer les questions relatives à l’accès national à l’énergie dans une dynamique est-ouest.

Pourquoi plus de Canadiens devraient-ils se soucier de ce qui se passe au Sénat?

L'une des réactions les plus courantes de la part des jeunes et des moins jeunes depuis ma nomination au Sénat a été: « Félicitations! Dites-moi encore une fois, que fait exactement le Sénat? »

Je commence habituellement par rappeler aux gens ce qu’ils ont appris à propos du Sénat à l'école secondaire; que les sénateurs examinent, modifient et offrent des améliorations aux projets de loi. Nous offrons ce « second examen objectif » aux travaux de la Chambre des communes. Je partage ensuite des éléments du travail des comités sénatoriaux. Les rapports du Sénat peuvent susciter un débat, fournir des bases de recherches et être un catalyseur de changement. Par exemple, le rapport de 2018 du Comité sénatorial des transports et des communications, Paver la voie : Technologie et le futur du véhicule automatisé, a fourni des informations précieuses lorsque nous avons examiné le rabais budgétaire pour l’achat de voitures électriques. J’ai partagé ce rapport avec de nombreux Yukonnais.

Être sénatrice du Yukon parmi des collègues aux opinions politiques diverses issues de cultures et d’horizons différents durant cette période de modernisation et de changement au Sénat est particulièrement fascinant. J’adore parler de mon travail et je suis heureuse d’entendre l’opinion des Canadiens.

À quels efforts législatifs ou travaux de comité êtes-vous le plus fier d’avoir participé?

Deux choses me viennent immédiatement à l’esprit. La première est le rapport du Comité des banques et du commerce, intitulé Un système bancaire ouvert, qu'est-ce que cela signifie? C’était incroyable de participer à cette étude, car il s’agit d’un réel problème pour les Canadiens qui est généralement négligé. On peut notamment penser à la capture de données d’écran, à la protection de notre vie privée et de nos renseignements personnels et à la manière dont les services bancaires ouverts peuvent être utilisés pour aider les personnes les plus vulnérables de nos communautés. C’est une occasion incroyable pour les Canadiens d’apprendre à se connaître, à devenir des leaders et à adopter certaines des meilleures pratiques en vigueur ailleurs dans le monde. Je suis vraiment fière du rapport que nous avons présenté.

Dans le nord du Canada, le premier ministre du territoire occupe souvent aussi le poste de ministre des Finances. Ayant travaillé pour Erik Nielsen lorsque l’Accord fondé sur la formule de financement des territoires est entré en vigueur en 1985 et ayant été première ministre et ministre des Finances du Yukon, il semblait tout indiqué que je siège au Comité sénatorial des finances nationales. En décembre 2019, le comité a consacré sept heures à l’étude du budget supplémentaire des dépenses, alors que la Chambre des communes l’avait examiné en une vingtaine de minutes. Je suis fière de l’examen que nous faisons des dépenses du gouvernement au sein du comité des finances.

Pouvez-vous me nommer un trésor caché de votre région que les Canadiens gagneraient à découvrir?

L’un des conseils les plus sages qu’on m’ait donnés est de visiter d’abord son propre pays. J’aimerais que les Canadiens aient la possibilité de voyager d’un bout à l’autre du pays à un prix abordable.

Je trouve que la marche fait des merveilles pour ma santé mentale. Il est difficile de choisir un seul endroit de prédilection à Whitehorse ou ailleurs au Yukon. Je me promène souvent dans la Forêt expérimentale Gunnar Nilsson et Mickey Lammers, un magnifique espace vert de 248 hectares près de Whitehorse qui regorge de sentiers de randonnée et de pistes cyclables.

La sénatrice Duncan lors d’une randonnée près des communautés de Keno et Elsa au Yukon en août 2020. 

Pouvez-vous me nommer une chanson ou un album qui vous fait toujours sourire?

J’adore écouter le Vinyl Tap (en anglais seulement) de Randy Bachman à la radio de la CBC le samedi soir. C’est un plaisir coupable, surtout lorsque je confectionne une courtepointe en l’écoutant et que tout ce que je suis censée faire est remis à plus tard pendant quelques heures.

Quel est le dernier livre ou film que vous avez recommandé à quelqu’un et pourquoi?

Lawrence Hill, qui a également voyagé au Yukon, est un écrivain que j’ai particulièrement apprécié. J’ai d’abord lu Le Sans-papiers, puis Aminata. J’ai aussi récemment recommandé Le réseau Alice de Kate Quinn (en anglais seulement).

La sénatrice Pat Duncan lors d’une randonnée à Spirit Canyon, près de Whitehorse, l’un de ses endroits préférés au Yukon.

Le dernier film que j’ai recommandé était un film d’animation intitulé Balto. Il raconte l’histoire d’un chien de traîneau qui sauve des vies en livrant des traitements médicaux contre la diphtérie à une communauté de l’Alaska après qu’une tempête ait empêché les avions de livrer les médicaments. La course de chiens de traîneau de l’Iditarod en Alaska commémore cette célèbre histoire.

Quelle équipe de sport appuyez-vous?

J’ai grandi avec mon père en regardant La soirée du hockey. J’ai épousé un partisan de l’Avalanche du Colorado (en anglais seulement), donc je suis cette équipe aussi. J’ai joué au curling au niveau junior et aux Jeux d’hiver du Canada en 1979, donc, bien sûr, je regarde les tournois Scotties et Brier chaque année. Nos enfants étaient des nageurs de compétition et notre fils a joué pour l’équipe de hockey junior A de Notre Dame en Saskatchewan. La Ligue de hockey junior de la Saskatchewan a donc également une place dans mon cœur. Le sport nous a permis de nous faire énormément de bons amis pour la vie.

La sénatrice Pat Duncan (à gauche) à 18 ans joue au curling pour l'équipe du Yukon aux Jeux d'hiver du Canada à Brandon, au Manitoba, en 1979. « À partir de l’âge de huit ans environ jusqu’à mes 24 ans, j’ai joué dans des compétitions de curling », a raconté la sénatrice Duncan. « J’aime toujours ce sport et je le pratique encore de temps en temps ». (Crédit photo : Andrew Hume)

La sénatrice Pat Duncan et sa famille sont tous passionnés du hockey, et grâce à son mari, elle est maintenant une partisane de l’Avalanche du Colorado.

Pourquoi êtes-vous fière d’être Canadienne?

Je suis la seule citoyenne canadienne de naissance dans ma famille. Ma mère disait souvent : « C’est la dernière du lot et la seule Canadienne! » Ma mère était originaire du Maine, et mon père de Glasgow. Tous mes frères et sœurs sont nés sur des bases de l’armée de l’air partout au Royaume-Uni.

Je suis tellement fière de ce qu’est le Canada. Le Canada a accueilli ma famille à bras ouverts. Je suis fière de notre système de santé et de notre système d’immigration ouvert. En tant que Yukonnaise, je suis très heureuse de nos relations avec les Premières Nations de la région et de la conclusion des ententes sur les revendications territoriales. J’ai adoré cette partie de mon mandat de première ministre : chaque vendredi après-midi, je rencontrais le personnel chargé de négocier les revendications territoriales et nous passions en revue le travail accompli, revendication par revendication, au Yukon. Je suis fière du travail que nous continuons à accomplir en tant que pays.

La sénatrice Pat Duncan rencontre un groupe de Guides du Canada dans la Chambre du Sénat le 1er mai 2019. Elle aborde le rôle du Sénat et son parcours avant de devenir sénatrice dans le cadre d’une activité du programme S’ENgage.

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