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Besoins criants non comblés pour une éducation en français en Colombie-Britannique

Selon un rapport du Comité sénatorial des langues officielles publié aujourd’hui, le gouvernement fédéral n’assume pas son rôle de chef de file pour assurer l’accès à une éducation en français langue première et en français langue seconde en Colombie-Britannique.

Dans son rapport intitulé Horizon 2018 : Vers un appui renforcé à l’apprentissage du français en Colombie-Britannique, le comité sénatorial formule 17 recommandations pour permettre au gouvernement fédéral de respecter ses engagements en matière de langues officielles en vertu de la Charte canadienne des droits et libertés et de la Loi sur les langues officielles. Avec le soutien du gouvernement fédéral, le gouvernement de la Colombie-Britannique doit lui aussi collaborer avec les intervenants en éducation en français dans la mise en œuvre des recommandations du rapport.

Les recommandations du comité sénatorial visent les écoles francophones, les programmes d’immersion française et la francophonie de la Colombie-Britannique dans son ensemble, y compris les francophones et les francophiles, ainsi que l’appui auquel ils ont droit.

Les parents de la Colombie-Britannique qui ont le droit de faire instruire leurs enfants en français langue première en vertu de l’article 23 de la Charte sont confrontés à un manque d’infrastructures scolaires,  ou à des écoles surpeuplées et en mauvais état, risquant ainsi de voir leurs enfants privés de leur droit linguistique acquis à la naissance.

En ce qui concerne les programmes d’immersion française, les parents de la Colombie-Britannique qui ne bénéficient pas de ce droit garanti par la Constitution, mais qui souhaitent que leurs enfants étudient le français comme langue seconde, ont eux aussi des défis importants à surmonter en matière d’accès.

Le gouvernement fédéral doit promouvoir la pleine reconnaissance et l’usage du français, l’une des deux langues officielles du Canada, et appuyer le développement de la communauté francophone de la Colombie-Britannique.

Il est primordial pour le gouvernement fédéral, avec l’appui du gouvernement provincial, de voir à la mise en œuvre des droits constitutionnels en garantissant aux citoyens l’accès à l’enseignement du français langue première, de la petite enfance jusqu’au postsecondaire. Il faut également donner la possibilité à un plus grand nombre de jeunes Canadiens de devenir bilingues en leur donnant accès à des programmes d’immersion française.

En 2018, le gouvernement fédéral va renégocier le Protocole d’entente relatif à l’enseignement de la langue de la minorité et à l’enseignement de la langue seconde avec les provinces et les territoires.

C’est l’occasion, pour les gouvernements fédéral et provinciaux, de prouver qu’ils sont sérieux et qu’ils désirent réellement remédier aux lacunes observées en Colombie-Britannique et à travers le pays. Le prochain plan pluriannuel en matière de langues officielles doit également être annoncé en 2018.

Il y a lieu, dans ce contexte, de réaffirmer haut et fort l’engagement à promouvoir les deux langues officielles du Canada, qui sont au cœur de l’identité canadienne.

 

 

La sénatrice Claudette Tardif, présidente du Comité sénatorial des langues officielles (deuxième à droite) et la sénatrice Raymonde Gagné (au centre) présentent le rapport sur les défis en matière d’accès aux écoles francophones et aux programmes d’immersion française de la Colombie-Britannique. À partir de la gauche, elles sont accompagnées de Claude Martin, directeur de l’École secondaire Jules-Verne, Bertrand Dupain, directeur général du Conseil scolaire francophone de la Colombie-Britannique et Sylvain Allison, secrétaire-trésorier du conseil scolaire.

Après avoir publié un rapport sur la situation de l’enseignement du français en Colombie-Britannique, les sénatrices Claudette Tardif (au centre à droite) et Raymonde Gagné (au centre à gauche) prennent une photo avec des défenseurs de la langue française.

Besoins criants non comblés pour une éducation en français en Colombie-Britannique

Selon un rapport du Comité sénatorial des langues officielles publié aujourd’hui, le gouvernement fédéral n’assume pas son rôle de chef de file pour assurer l’accès à une éducation en français langue première et en français langue seconde en Colombie-Britannique.

Dans son rapport intitulé Horizon 2018 : Vers un appui renforcé à l’apprentissage du français en Colombie-Britannique, le comité sénatorial formule 17 recommandations pour permettre au gouvernement fédéral de respecter ses engagements en matière de langues officielles en vertu de la Charte canadienne des droits et libertés et de la Loi sur les langues officielles. Avec le soutien du gouvernement fédéral, le gouvernement de la Colombie-Britannique doit lui aussi collaborer avec les intervenants en éducation en français dans la mise en œuvre des recommandations du rapport.

Les recommandations du comité sénatorial visent les écoles francophones, les programmes d’immersion française et la francophonie de la Colombie-Britannique dans son ensemble, y compris les francophones et les francophiles, ainsi que l’appui auquel ils ont droit.

Les parents de la Colombie-Britannique qui ont le droit de faire instruire leurs enfants en français langue première en vertu de l’article 23 de la Charte sont confrontés à un manque d’infrastructures scolaires,  ou à des écoles surpeuplées et en mauvais état, risquant ainsi de voir leurs enfants privés de leur droit linguistique acquis à la naissance.

En ce qui concerne les programmes d’immersion française, les parents de la Colombie-Britannique qui ne bénéficient pas de ce droit garanti par la Constitution, mais qui souhaitent que leurs enfants étudient le français comme langue seconde, ont eux aussi des défis importants à surmonter en matière d’accès.

Le gouvernement fédéral doit promouvoir la pleine reconnaissance et l’usage du français, l’une des deux langues officielles du Canada, et appuyer le développement de la communauté francophone de la Colombie-Britannique.

Il est primordial pour le gouvernement fédéral, avec l’appui du gouvernement provincial, de voir à la mise en œuvre des droits constitutionnels en garantissant aux citoyens l’accès à l’enseignement du français langue première, de la petite enfance jusqu’au postsecondaire. Il faut également donner la possibilité à un plus grand nombre de jeunes Canadiens de devenir bilingues en leur donnant accès à des programmes d’immersion française.

En 2018, le gouvernement fédéral va renégocier le Protocole d’entente relatif à l’enseignement de la langue de la minorité et à l’enseignement de la langue seconde avec les provinces et les territoires.

C’est l’occasion, pour les gouvernements fédéral et provinciaux, de prouver qu’ils sont sérieux et qu’ils désirent réellement remédier aux lacunes observées en Colombie-Britannique et à travers le pays. Le prochain plan pluriannuel en matière de langues officielles doit également être annoncé en 2018.

Il y a lieu, dans ce contexte, de réaffirmer haut et fort l’engagement à promouvoir les deux langues officielles du Canada, qui sont au cœur de l’identité canadienne.

 

 

La sénatrice Claudette Tardif, présidente du Comité sénatorial des langues officielles (deuxième à droite) et la sénatrice Raymonde Gagné (au centre) présentent le rapport sur les défis en matière d’accès aux écoles francophones et aux programmes d’immersion française de la Colombie-Britannique. À partir de la gauche, elles sont accompagnées de Claude Martin, directeur de l’École secondaire Jules-Verne, Bertrand Dupain, directeur général du Conseil scolaire francophone de la Colombie-Britannique et Sylvain Allison, secrétaire-trésorier du conseil scolaire.

Après avoir publié un rapport sur la situation de l’enseignement du français en Colombie-Britannique, les sénatrices Claudette Tardif (au centre à droite) et Raymonde Gagné (au centre à gauche) prennent une photo avec des défenseurs de la langue française.

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