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Des jeunes discutent de la modernisation de la Loi sur les langues officielles avec des sénateurs dans le cadre d’une table ronde diffusée sur Facebook en direct

La Loi sur les langues officielles aura 50 ans en 2019, et le Comité sénatorial des langues officielles désire mobiliser les Canadiens en vue de moderniser cette importante mesure législative.

Pour cette raison, le vendredi 8 septembre 2017, la sénatrice Lucie Moncion et le sénateur René Cormier, membres du comité, se sont joints à la Fédération de la jeunesse canadienne-française pour tenir à Ottawa une table ronde sur la façon d’adapter la Loi sur les langues officielles aux réalités du XXIe siècle.

« Les langues officielles sont au cœur du contrat social du Canada, » a déclaré le sénateur Cormier. « D’ailleurs, nous avons été impressionnés par la lucidité des jeunes à cet égard et par les suggestions créatives proposées pour donner un nouvel élan à la loi, et par conséquent au pays. »

 

De nombreuses questions ont été abordées au cours de la discussion, dont notamment :

  • Le besoin de redéfinir ce qu’est un francophone, afin d’être plus inclusif;
  • L’insécurité linguistique;
  • Offrir un meilleur accès à une éducation postsecondaire en français;
  • Les liens entre la langue et la culture;
  • Le développement d’espaces et d’événements francophones.

Il a aussi été question de la nécessité de renforcer les liens entre les communautés de langue minoritaire dans un pays aussi vaste que le Canada, un défi grandissant à l’ère des médias sociaux.

La panéliste Amélie Latour, une francophone du Yukon, a mentionné que, pendant son enfance, elle ignorait qu’il y avait tant de francophones au pays et l’ampleur de la richesse de leurs traditions. Elle a parlé du sentiment d’isolement de nombreux francophones en situation minoritaire, et de leur vive aspiration à renforcer les liens.

Beaucoup de participantes et participants ont souligné la nécessité de mener une campagne de sensibilisation publique afin de mettre en évidence la diversité de la francophonie et de s’attaquer à l’insécurité linguistique que ressentent de nombreux francophones du pays.

« Je ne saurais trop insister sur l’importance de l’inclusion pour l’avenir de la langue française au Canada, » a déclaré la sénatrice Moncion.

« Pour que le français puisse s’épanouir au Canada, il faut le parler avec fierté, et pas seulement l’étudier. »

Un membre de l’audience a affirmé que la loi avait échoué dans la mesure où elle divise le Canada selon les différences linguistiques. Selon lui, le véritable objectif doit être le bilinguisme. Le défi est de savoir quelles mesures prendre pour que les droits linguistiques et le bilinguisme touchent l’ensemble des Canadiens, et non pas seulement les communautés linguistiques minoritaires.

Le fruit de ces discussions pourrait orienter les membres du comité alors qu’ils étudient la loi et continuent d’entendre les témoignages de membres de communautés de langue officielle en situation minoritaire, de personnes qui ont été témoins de l’évolution de la loi, d’experts juridiques et de représentants d’institutions fédérales.

Par le passé, le comité s’est penché sur de nombreux enjeux liés aux droits linguistiques, notamment, l’accès à une éducation française en Colombie-Britannique, les arts et la culture, ainsi que les communautés anglophones au Québec.

 

Le sénateur René Cormier et la Sénatrice Lucie Moncion (au centre), membres du Comité sénatorial des langues officielles, en collaboration avec la Fédération de la jeunesse canadienne-française, tiennent une table ronde visant à identifier la façon d’adapter la <em>Loi sur les langues officielles</em> aux réalités du XXIe siècle.

La sénatrice Moncion souligne l’importance de l’inclusion dans l’avenir de la langue française au Canada.

Le sénateur Cormier affirme que les langues officielles sont au cœur du contrat social du Canada.

La table ronde vise à orienter l’étude du comité sur <em>la Loi sur les langues officielles</em>.

Des jeunes discutent de la modernisation de la Loi sur les langues officielles avec des sénateurs dans le cadre d’une table ronde diffusée sur Facebook en direct

La Loi sur les langues officielles aura 50 ans en 2019, et le Comité sénatorial des langues officielles désire mobiliser les Canadiens en vue de moderniser cette importante mesure législative.

Pour cette raison, le vendredi 8 septembre 2017, la sénatrice Lucie Moncion et le sénateur René Cormier, membres du comité, se sont joints à la Fédération de la jeunesse canadienne-française pour tenir à Ottawa une table ronde sur la façon d’adapter la Loi sur les langues officielles aux réalités du XXIe siècle.

« Les langues officielles sont au cœur du contrat social du Canada, » a déclaré le sénateur Cormier. « D’ailleurs, nous avons été impressionnés par la lucidité des jeunes à cet égard et par les suggestions créatives proposées pour donner un nouvel élan à la loi, et par conséquent au pays. »

 

De nombreuses questions ont été abordées au cours de la discussion, dont notamment :

  • Le besoin de redéfinir ce qu’est un francophone, afin d’être plus inclusif;
  • L’insécurité linguistique;
  • Offrir un meilleur accès à une éducation postsecondaire en français;
  • Les liens entre la langue et la culture;
  • Le développement d’espaces et d’événements francophones.

Il a aussi été question de la nécessité de renforcer les liens entre les communautés de langue minoritaire dans un pays aussi vaste que le Canada, un défi grandissant à l’ère des médias sociaux.

La panéliste Amélie Latour, une francophone du Yukon, a mentionné que, pendant son enfance, elle ignorait qu’il y avait tant de francophones au pays et l’ampleur de la richesse de leurs traditions. Elle a parlé du sentiment d’isolement de nombreux francophones en situation minoritaire, et de leur vive aspiration à renforcer les liens.

Beaucoup de participantes et participants ont souligné la nécessité de mener une campagne de sensibilisation publique afin de mettre en évidence la diversité de la francophonie et de s’attaquer à l’insécurité linguistique que ressentent de nombreux francophones du pays.

« Je ne saurais trop insister sur l’importance de l’inclusion pour l’avenir de la langue française au Canada, » a déclaré la sénatrice Moncion.

« Pour que le français puisse s’épanouir au Canada, il faut le parler avec fierté, et pas seulement l’étudier. »

Un membre de l’audience a affirmé que la loi avait échoué dans la mesure où elle divise le Canada selon les différences linguistiques. Selon lui, le véritable objectif doit être le bilinguisme. Le défi est de savoir quelles mesures prendre pour que les droits linguistiques et le bilinguisme touchent l’ensemble des Canadiens, et non pas seulement les communautés linguistiques minoritaires.

Le fruit de ces discussions pourrait orienter les membres du comité alors qu’ils étudient la loi et continuent d’entendre les témoignages de membres de communautés de langue officielle en situation minoritaire, de personnes qui ont été témoins de l’évolution de la loi, d’experts juridiques et de représentants d’institutions fédérales.

Par le passé, le comité s’est penché sur de nombreux enjeux liés aux droits linguistiques, notamment, l’accès à une éducation française en Colombie-Britannique, les arts et la culture, ainsi que les communautés anglophones au Québec.

 

Le sénateur René Cormier et la Sénatrice Lucie Moncion (au centre), membres du Comité sénatorial des langues officielles, en collaboration avec la Fédération de la jeunesse canadienne-française, tiennent une table ronde visant à identifier la façon d’adapter la <em>Loi sur les langues officielles</em> aux réalités du XXIe siècle.

La sénatrice Moncion souligne l’importance de l’inclusion dans l’avenir de la langue française au Canada.

Le sénateur Cormier affirme que les langues officielles sont au cœur du contrat social du Canada.

La table ronde vise à orienter l’étude du comité sur <em>la Loi sur les langues officielles</em>.

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