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Des sénateurs couvrent de nouveaux terrains lors de leur mission d’étude sur la santé des sols dans l’Ouest

Les sénateurs Sharon Burey, Paula Simons, Rob Black et Mobina Jaffer devant un arroseur géant, dans un champ de blé de l’entreprise Auch Farms, près de Carmangay (Alberta).

À quelques millimètres à peine sous la surface des vastes Prairies canadiennes se trouve une riche biodiversité qui est une véritable source de vie. 

« Il se passe tellement de choses sous nos pieds. Des milliers de créatures minuscules vivent dans notre sol. Si nous voulons continuer à nourrir les plantes – et donc à nous nourrir –, nous devons nourrir le sol », a déclaré la sénatrice Paula Simons, représentante de l’Alberta et vice-présidente du Comité sénatorial de l’agriculture et des forêts.

Les membres du comité ont couvert de nouveaux terrains lors de leur mission d’étude en Alberta et en Saskatchewan, en aout 2023, dans le cadre de leur étude sur la santé des sols.

À voir : Suivez les membres du comité lors de leur mission d’étude dans l’Ouest.

Les diverses régions du Canada se caractérisent par une composition unique de leur sol et des solutions de gestion du sol distinctes. Les sénateurs se sont déjà rendus à Guelph (Ontario) pour en apprendre plus long sur l’utilisation, la protection et l’amélioration des sols.

Mais le sol peut varier considérablement, même au sein d’une zone géographique restreinte, en fonction de facteurs tels que la géologie, le climat et l’utilisation. 

Par exemple, à la Ferme de recherches sur les cultures de Kernen, à l’Université de la Saskatchewan, les sénateurs ont examiné des carottes de sol prélevées à des intervalles de 200 mètres sur une distance totale d’un kilomètre. 

Les cinq échantillons présentaient des caractéristiques, des valeurs et des nutriments différents – une diversité qui confirme ce que les sénateurs entendent dans le cadre de leur étude.

« Il est essentiel de parler aux gens sur leur terrain, a expliqué le président du comité, le sénateur Rob Black. Les manières de relever les défis comme l’érosion, le compactage, l’utilisation excessive d’engrais et les changements climatiques diffèrent d’une province à l’autre. » 

Les sénateurs gardent ces différences à l’esprit lorsqu’ils envisagent les mesures à recommander dans leur rapport final. 


Les sénateurs ont visité la Glacier FarmMedia Discovery Farm, à Langham (Saskatchewan), dans le cadre de l’étude sur la santé des sols menée par le Comité sénatorial permanent de l’agriculture et des forêts.


Des techniciens d’Environmental Material Science Ltd. montrent à la sénatrice Mobina Jaffer et au sénateur Rob Black comment assembler et installer des capteurs cartographiques du sol.

« Lorsqu’il est question de la santé des sols, on ne peut pas se contenter d’une seule politique ou d’un seul programme pour tous », a déclaré le sénateur Black.

Mais il y a une constante : les agriculteurs et les éleveurs montrent la voie en appliquant des solutions enracinées dans la science et la technologie.

En Saskatchewan et en Alberta, les sénateurs ont vu comment des capteurs de sol fournissent aux agriculteurs et aux éleveurs des données en temps réel sur l’humidité, la salinité, les nutriments et les rendements, ce qui permet de maximiser la production agricole et d’améliorer la santé des sols. 

Les sénateurs ont également creusé dans le sol sombre et humide d’une prairie indigène jamais cultivée pour voir comment il se comparaissait à celui d’un sol labouré situé à proximité, qui était plus sec et plus léger. 

Les sénateurs ont aussi constaté que les technologies de plantation de précision perturbent moins le sol. Les semoirs en ligne massifs, par exemple, placent les graines à la bonne profondeur, puis recouvrent le trou de terre, ce qui limite l’érosion et maintient les nutriments vitaux (et le carbone) dans le sol. 

La sécheresse qui a sévi dans certaines parties de la région a alimenté les discussions sur la façon dont on peut atténuer les effets des changements climatiques en favorisant un sol sain, c’est‑à‑dire en stockant le carbone et en retenant l’humidité, la matière organique et les éléments nutritifs essentiels dans le sol.

« La gestion des sols a des répercussions bien au-delà de l’exploitation agricole, a souligné le sénateur Black. Le sol est à la base de tout notre mode de vie. »


Le président du Comité sénatorial de l’agriculture et des forêts, le sénateur Rob Black, à droite, parle avec Bill Newton au South Porcupine Ranch de M. Newton, à Willow Creek (Alberta). Le ranch abrite des prairies indigènes – certaines n’ayant jamais été cultivées – qui servent au pâturage du bétail.


L’éleveur Doug Wray montre le système racinaire d’une plante à la sénatrice Paula Simons à son ranch, situé près d’Irricana (Alberta).

Des sénateurs couvrent de nouveaux terrains lors de leur mission d’étude sur la santé des sols dans l’Ouest

Les sénateurs Sharon Burey, Paula Simons, Rob Black et Mobina Jaffer devant un arroseur géant, dans un champ de blé de l’entreprise Auch Farms, près de Carmangay (Alberta).

À quelques millimètres à peine sous la surface des vastes Prairies canadiennes se trouve une riche biodiversité qui est une véritable source de vie. 

« Il se passe tellement de choses sous nos pieds. Des milliers de créatures minuscules vivent dans notre sol. Si nous voulons continuer à nourrir les plantes – et donc à nous nourrir –, nous devons nourrir le sol », a déclaré la sénatrice Paula Simons, représentante de l’Alberta et vice-présidente du Comité sénatorial de l’agriculture et des forêts.

Les membres du comité ont couvert de nouveaux terrains lors de leur mission d’étude en Alberta et en Saskatchewan, en aout 2023, dans le cadre de leur étude sur la santé des sols.

À voir : Suivez les membres du comité lors de leur mission d’étude dans l’Ouest.

Les diverses régions du Canada se caractérisent par une composition unique de leur sol et des solutions de gestion du sol distinctes. Les sénateurs se sont déjà rendus à Guelph (Ontario) pour en apprendre plus long sur l’utilisation, la protection et l’amélioration des sols.

Mais le sol peut varier considérablement, même au sein d’une zone géographique restreinte, en fonction de facteurs tels que la géologie, le climat et l’utilisation. 

Par exemple, à la Ferme de recherches sur les cultures de Kernen, à l’Université de la Saskatchewan, les sénateurs ont examiné des carottes de sol prélevées à des intervalles de 200 mètres sur une distance totale d’un kilomètre. 

Les cinq échantillons présentaient des caractéristiques, des valeurs et des nutriments différents – une diversité qui confirme ce que les sénateurs entendent dans le cadre de leur étude.

« Il est essentiel de parler aux gens sur leur terrain, a expliqué le président du comité, le sénateur Rob Black. Les manières de relever les défis comme l’érosion, le compactage, l’utilisation excessive d’engrais et les changements climatiques diffèrent d’une province à l’autre. » 

Les sénateurs gardent ces différences à l’esprit lorsqu’ils envisagent les mesures à recommander dans leur rapport final. 


Les sénateurs ont visité la Glacier FarmMedia Discovery Farm, à Langham (Saskatchewan), dans le cadre de l’étude sur la santé des sols menée par le Comité sénatorial permanent de l’agriculture et des forêts.


Des techniciens d’Environmental Material Science Ltd. montrent à la sénatrice Mobina Jaffer et au sénateur Rob Black comment assembler et installer des capteurs cartographiques du sol.

« Lorsqu’il est question de la santé des sols, on ne peut pas se contenter d’une seule politique ou d’un seul programme pour tous », a déclaré le sénateur Black.

Mais il y a une constante : les agriculteurs et les éleveurs montrent la voie en appliquant des solutions enracinées dans la science et la technologie.

En Saskatchewan et en Alberta, les sénateurs ont vu comment des capteurs de sol fournissent aux agriculteurs et aux éleveurs des données en temps réel sur l’humidité, la salinité, les nutriments et les rendements, ce qui permet de maximiser la production agricole et d’améliorer la santé des sols. 

Les sénateurs ont également creusé dans le sol sombre et humide d’une prairie indigène jamais cultivée pour voir comment il se comparaissait à celui d’un sol labouré situé à proximité, qui était plus sec et plus léger. 

Les sénateurs ont aussi constaté que les technologies de plantation de précision perturbent moins le sol. Les semoirs en ligne massifs, par exemple, placent les graines à la bonne profondeur, puis recouvrent le trou de terre, ce qui limite l’érosion et maintient les nutriments vitaux (et le carbone) dans le sol. 

La sécheresse qui a sévi dans certaines parties de la région a alimenté les discussions sur la façon dont on peut atténuer les effets des changements climatiques en favorisant un sol sain, c’est‑à‑dire en stockant le carbone et en retenant l’humidité, la matière organique et les éléments nutritifs essentiels dans le sol.

« La gestion des sols a des répercussions bien au-delà de l’exploitation agricole, a souligné le sénateur Black. Le sol est à la base de tout notre mode de vie. »


Le président du Comité sénatorial de l’agriculture et des forêts, le sénateur Rob Black, à droite, parle avec Bill Newton au South Porcupine Ranch de M. Newton, à Willow Creek (Alberta). Le ranch abrite des prairies indigènes – certaines n’ayant jamais été cultivées – qui servent au pâturage du bétail.


L’éleveur Doug Wray montre le système racinaire d’une plante à la sénatrice Paula Simons à son ranch, situé près d’Irricana (Alberta).

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