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La Chambre en musique — Des sénateurs organisent une soirée sur le pouvoir thérapeutique de la musique

Des sénateurs, des musiciens et des militants se sont réunis le 3 avril 2017 dans le cadre d’une célébration du pouvoir de la musique afin de discuter du pouvoir de guérison qu’offre la chanson. De gauche à droite : la sénatrice Sandra Lovelace Nicholas, la sénatrice Marilou McPhedran, Buffy Sainte-Marie, icône canadienne de la musique, Darcy Ataman, fondateur de Make Music Matter, le président George J. Furey, c.r., Ian D’Sa du groupe rock Billy Talent et la sénatrice Lillian Eva Dyck.

À toutes les époques et partout dans le monde, la musique a répandu la joie, a libéré les gens du silence de l’exclusion et leur a donné espoir dans des moments difficiles. Qu’elle facilite l’expression individuelle ou encourage les mouvements collectifs, la musique est au cœur de l’expérience humaine.

Le 3 avril 2017, le président George J. Furey, c.r., la sénatrice Marilou McPhedran, la sénatrice Lillian Eva Dyck, la sénatrice Sandra Lovelace Nicholas et le sénateur Murray Sinclair ont tenu une soirée pour célébrer le pouvoir de la musique au Sénat.

« La musique est une langue universelle, » estime le président Furey.

« Grâce à divers sons, rythmes et textures, la musique exprime ce qui échappe aux mots. Elle donne de la force dans les moments sombres et ravive l’espoir dans notre cœur et notre esprit. »

L’événement a eu lieu en collaboration avec Make Music Matter, un organisme fondé par Darcy Ataman, qui aide les survivants de conflits et de traumatismes au Rwanda et en République démocratique du Congo à raconter leur histoire et à guérir par le chant.

« Chanter ne coûte rien, et on ne peut en priver personne. C’est pourquoi notre programme est si efficace : nous donnons à chacun un pouvoir égal. Ainsi, une survivante de viol qui vit dans une zone de conflit a, grâce à la musique, le même pouvoir que qui que ce soit, » explique M. Ataman.

« Nous l’avons prouvé aujourd’hui lorsque nos musiciens invités ont interprété ici, à la Chambre haute du Canada, la chanson ‘Mon corps n’est pas une arme’ écrite par une survivante de viol. Cet exemple est très éloquent en soi. »

La légende canadienne de la musique Buffy Sainte-Marie a également pris la parole à cette occasion, tandis que le guitariste principal de Billy Talent, Ian D’Sa, a interprété la chanson « Mon corps n’est pas une arme. »

Le pouvoir de la musique est bel et bien universel, mais Mme Sainte-Marie a ramené le sujet plus près de nous en parlant du chevauchement entre la musique, l’éducation et la réconciliation. Elle a également présenté le Cradleboard Teaching Project, initiative qu’elle a mise sur pied en 1996 et qui place la culture autochtone au centre d’un programme d’enseignement alternatif.

« En tant qu’auteure-compositrice habituée à créer des chansons efficaces de trois minutes, j’ai conçu les leçons du programme sous forme de courts modules multimédias pratiques et interactifs, » a expliqué Mme Sainte-Marie.

Pour faire de la musique, il faut écouter, apprendre et créer – à l’image de la vie. Qu’il aide une seule personne à guérir et à grandir ou une communauté entière à redécouvrir sa voix, le pouvoir de la chanson résonnera dans cette salle pendant encore quelque temps.

La sénatrice McPhedran a ajouté que l’événement permettait au Sénat de célébrer le talent d’ici, mais aussi le pouvoir thérapeutique et inspirant de la musique.

« Avec le Gala des JUNO à Ottawa, la Chambre rouge rend hommage à Buffy Sainte-Marie pour son intégrité et sa brillante carrière musicale de plus de 50 ans, » a-t-elle déclarée.

« Il était aussi inspirant d’entendre la performance du groupe de jeunes Congolais-Canadiens et d’une célébrité des JUNO, Ian D’Sa du groupe Billy Talent, qui ont partagé le texte puissant d’une Congolaise victime de viol. La chanson a été développée en partenariat avec l’événement Make Music Matter. »

« Make Music Matter contribue à donner une voix aux personnes qu’on a tenté de faire taire; il est donc important que les gens se soient rendus au Sénat aujourd’hui pour entendre cette voix et cette histoire, » a affirmé Ian D’Sa, guitariste du groupe rock Billy Talent.

De gauche à droite : la sénatrice McPhedran, la sénatrice Lovelace Nicholas et Buffy Sainte-Marie regardent et écoutent les musiciens invités donner une performance dans la chambre du Sénat.

La Chambre en musique — Des sénateurs organisent une soirée sur le pouvoir thérapeutique de la musique

Des sénateurs, des musiciens et des militants se sont réunis le 3 avril 2017 dans le cadre d’une célébration du pouvoir de la musique afin de discuter du pouvoir de guérison qu’offre la chanson. De gauche à droite : la sénatrice Sandra Lovelace Nicholas, la sénatrice Marilou McPhedran, Buffy Sainte-Marie, icône canadienne de la musique, Darcy Ataman, fondateur de Make Music Matter, le président George J. Furey, c.r., Ian D’Sa du groupe rock Billy Talent et la sénatrice Lillian Eva Dyck.

À toutes les époques et partout dans le monde, la musique a répandu la joie, a libéré les gens du silence de l’exclusion et leur a donné espoir dans des moments difficiles. Qu’elle facilite l’expression individuelle ou encourage les mouvements collectifs, la musique est au cœur de l’expérience humaine.

Le 3 avril 2017, le président George J. Furey, c.r., la sénatrice Marilou McPhedran, la sénatrice Lillian Eva Dyck, la sénatrice Sandra Lovelace Nicholas et le sénateur Murray Sinclair ont tenu une soirée pour célébrer le pouvoir de la musique au Sénat.

« La musique est une langue universelle, » estime le président Furey.

« Grâce à divers sons, rythmes et textures, la musique exprime ce qui échappe aux mots. Elle donne de la force dans les moments sombres et ravive l’espoir dans notre cœur et notre esprit. »

L’événement a eu lieu en collaboration avec Make Music Matter, un organisme fondé par Darcy Ataman, qui aide les survivants de conflits et de traumatismes au Rwanda et en République démocratique du Congo à raconter leur histoire et à guérir par le chant.

« Chanter ne coûte rien, et on ne peut en priver personne. C’est pourquoi notre programme est si efficace : nous donnons à chacun un pouvoir égal. Ainsi, une survivante de viol qui vit dans une zone de conflit a, grâce à la musique, le même pouvoir que qui que ce soit, » explique M. Ataman.

« Nous l’avons prouvé aujourd’hui lorsque nos musiciens invités ont interprété ici, à la Chambre haute du Canada, la chanson ‘Mon corps n’est pas une arme’ écrite par une survivante de viol. Cet exemple est très éloquent en soi. »

La légende canadienne de la musique Buffy Sainte-Marie a également pris la parole à cette occasion, tandis que le guitariste principal de Billy Talent, Ian D’Sa, a interprété la chanson « Mon corps n’est pas une arme. »

Le pouvoir de la musique est bel et bien universel, mais Mme Sainte-Marie a ramené le sujet plus près de nous en parlant du chevauchement entre la musique, l’éducation et la réconciliation. Elle a également présenté le Cradleboard Teaching Project, initiative qu’elle a mise sur pied en 1996 et qui place la culture autochtone au centre d’un programme d’enseignement alternatif.

« En tant qu’auteure-compositrice habituée à créer des chansons efficaces de trois minutes, j’ai conçu les leçons du programme sous forme de courts modules multimédias pratiques et interactifs, » a expliqué Mme Sainte-Marie.

Pour faire de la musique, il faut écouter, apprendre et créer – à l’image de la vie. Qu’il aide une seule personne à guérir et à grandir ou une communauté entière à redécouvrir sa voix, le pouvoir de la chanson résonnera dans cette salle pendant encore quelque temps.

La sénatrice McPhedran a ajouté que l’événement permettait au Sénat de célébrer le talent d’ici, mais aussi le pouvoir thérapeutique et inspirant de la musique.

« Avec le Gala des JUNO à Ottawa, la Chambre rouge rend hommage à Buffy Sainte-Marie pour son intégrité et sa brillante carrière musicale de plus de 50 ans, » a-t-elle déclarée.

« Il était aussi inspirant d’entendre la performance du groupe de jeunes Congolais-Canadiens et d’une célébrité des JUNO, Ian D’Sa du groupe Billy Talent, qui ont partagé le texte puissant d’une Congolaise victime de viol. La chanson a été développée en partenariat avec l’événement Make Music Matter. »

« Make Music Matter contribue à donner une voix aux personnes qu’on a tenté de faire taire; il est donc important que les gens se soient rendus au Sénat aujourd’hui pour entendre cette voix et cette histoire, » a affirmé Ian D’Sa, guitariste du groupe rock Billy Talent.

De gauche à droite : la sénatrice McPhedran, la sénatrice Lovelace Nicholas et Buffy Sainte-Marie regardent et écoutent les musiciens invités donner une performance dans la chambre du Sénat.

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