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« Il faut mettre fin à l’exploitation des cétacés » – Sénateur Moore

En captivité, ces animaux ressemblent davantage à des sardines qu’aux rois et reines des profondeurs.

Les animaux comme les baleines, les dauphins et les marsouins sont des mammifères intelligents et sensibles, habitués à parcourir les océans du globe en groupe.

Cependant, à certains endroits au Canada, des cétacés en captivité dépérissent dans de minuscules bassins, déprimés, l’air grave et triste.

Le sénateur Wilfred Moore, qui a constaté de ses propres yeux la nature joyeuse des baleines sauvages au large de la Nouvelle‑Écosse, sa province natale, veut mettre fin à l’exploitation des cétacés au Canada.

“These creatures are large, intelligent, roaming, sensitive creatures, not meant to be in a swimming pool,” Senator Moore said.

Le projet de loi S-203, Loi visant à mettre fin à la captivité des baleines et des dauphins, criminaliserait la reproduction des cétacés et leur mise en captivité. Il rendrait également illégal le fait de posséder ou de tenter d’acquérir du matériel reproductif pour cétacé.

« De nombreuses personnes appuient cette mesure, » a indiqué le sénateur Moore.

La réalisatrice Gabriela Cowperthwaite compte parmi ces personnes. Son documentaire, intitulé L’orque tueuse, qui porte sur un épaulard de SeaWorld nommé Tilikum qui a tué trois personnes depuis qu’il se trouve en captivité, a contribué à convaincre le sénateur Moore que le Canada doit se joindre au nombre grandissant de pays qui interdisent le maintien en captivité des cétacés.

L’Aquarium de Vancouver et le parc Marineland de Niagara Falls en Ontario, abritent plusieurs cétacés. Le sénateur s’empresse toutefois de préciser que ces établissements pourront conserver les animaux qu’ils possèdent déjà et soigner des cétacés blessés.

Les maires de Vancouver et de Niagara Falls appuient le projet de loi, a ajouté le sénateur Moore, de même qu’un grand nombre d’éminents biologistes de la vie marine.

Une vie en captivité est misérable.

Paralysés par l’angoisse, certains de ces cétacés deviennent apathiques et se réfugient au fond de leur bassin, alors que d’autres se frappent la tête sur ses parois.

« Ils ne peuvent pas se déplacer. Ils ne peuvent pas se retourner, comme ils sont nés pour le faire, » a expliqué le sénateur. « Ils se blessent pour exprimer leur colère face au traitement que leur réservent les humains qui les maintiennent en captivité. »

Le projet de loi a donné lieu à des pétitions et suscité la création d‘un mot‑clic : #freewillymoore. Le sénateur Moore espère que le Comité sénatorial des pêches et des océans l’étudiera bientôt.

« C’est une situation pathétique, » a indiqué le sénateur. « Nous devons les laisser vivre dans leur habitat naturel. »

Cliquez ici pour lire le discours du sénateur Moore au Sénat.

« Il faut mettre fin à l’exploitation des cétacés » – Sénateur Moore

En captivité, ces animaux ressemblent davantage à des sardines qu’aux rois et reines des profondeurs.

Les animaux comme les baleines, les dauphins et les marsouins sont des mammifères intelligents et sensibles, habitués à parcourir les océans du globe en groupe.

Cependant, à certains endroits au Canada, des cétacés en captivité dépérissent dans de minuscules bassins, déprimés, l’air grave et triste.

Le sénateur Wilfred Moore, qui a constaté de ses propres yeux la nature joyeuse des baleines sauvages au large de la Nouvelle‑Écosse, sa province natale, veut mettre fin à l’exploitation des cétacés au Canada.

“These creatures are large, intelligent, roaming, sensitive creatures, not meant to be in a swimming pool,” Senator Moore said.

Le projet de loi S-203, Loi visant à mettre fin à la captivité des baleines et des dauphins, criminaliserait la reproduction des cétacés et leur mise en captivité. Il rendrait également illégal le fait de posséder ou de tenter d’acquérir du matériel reproductif pour cétacé.

« De nombreuses personnes appuient cette mesure, » a indiqué le sénateur Moore.

La réalisatrice Gabriela Cowperthwaite compte parmi ces personnes. Son documentaire, intitulé L’orque tueuse, qui porte sur un épaulard de SeaWorld nommé Tilikum qui a tué trois personnes depuis qu’il se trouve en captivité, a contribué à convaincre le sénateur Moore que le Canada doit se joindre au nombre grandissant de pays qui interdisent le maintien en captivité des cétacés.

L’Aquarium de Vancouver et le parc Marineland de Niagara Falls en Ontario, abritent plusieurs cétacés. Le sénateur s’empresse toutefois de préciser que ces établissements pourront conserver les animaux qu’ils possèdent déjà et soigner des cétacés blessés.

Les maires de Vancouver et de Niagara Falls appuient le projet de loi, a ajouté le sénateur Moore, de même qu’un grand nombre d’éminents biologistes de la vie marine.

Une vie en captivité est misérable.

Paralysés par l’angoisse, certains de ces cétacés deviennent apathiques et se réfugient au fond de leur bassin, alors que d’autres se frappent la tête sur ses parois.

« Ils ne peuvent pas se déplacer. Ils ne peuvent pas se retourner, comme ils sont nés pour le faire, » a expliqué le sénateur. « Ils se blessent pour exprimer leur colère face au traitement que leur réservent les humains qui les maintiennent en captivité. »

Le projet de loi a donné lieu à des pétitions et suscité la création d‘un mot‑clic : #freewillymoore. Le sénateur Moore espère que le Comité sénatorial des pêches et des océans l’étudiera bientôt.

« C’est une situation pathétique, » a indiqué le sénateur. « Nous devons les laisser vivre dans leur habitat naturel. »

Cliquez ici pour lire le discours du sénateur Moore au Sénat.

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