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Une installation artistique fait entendre les voix du Nord dans l’édifice du Sénat du Canada

Pendant la prochaine année, l’édifice du Sénat du Canada sera l’hôte d’une collection de gravures réalisées par des artistes inuits de renom. Cette exposition s’inscrit dans le cadre d’un nouveau programme qui vise à mettre en valeur les galeries d’art et les musées canadiens.

Des œuvres illustrant divers aspects de la vie dans le Nord – comme la chasse, la nature, la vie familiale et la spiritualité – serviront maintenant de toile de fond aux travaux des sénateurs dans la salle de comité B-30.

« Nous avons la grande responsabilité d’être à l’écoute des voix des Canadiens. Les arts visuels, le mouvement, la danse et la musique sont des langages internationaux. Ces œuvres d’art sont des voix importantes », a déclaré la sénatrice Patricia Bovey, présidente du Groupe de travail consultatif sur les œuvres d’art et le patrimoine du Sénat. Les sénateurs Josée Forest-Niesing et Vernon White sont aussi membres du groupe de travail.

L’installation est la première réalisée dans le cadre du programme Musées au Sénat, lequel amènera à l’édifice du Sénat du Canada une diversité d’œuvres d’art en provenance de musées et de galeries d’art de partout au pays. La collection d’estampes provient du Musée des beaux-arts de Winnipeg – Qaumajuq (en anglais seulement) qui héberge la plus grande collection publique d’art inuit contemporain au monde. Le centre d’art inuit Qaumajuq est également le lieu d’accueil temporaire de la collection des beaux-arts du Gouvernement de Nunavut, qui est actuellement gérée par le Musée des beaux-arts de Winnipeg.

« Je souhaite que la population canadienne tire une grande fierté des œuvres que nos galeries d’art et nos musées, d’un océan à l’autre, conservent en fiducie pour tous », a ajouté la sénatrice Bovey. « Ils sont les gardiens de notre histoire, qu’il s’agisse de notre histoire naturelle, humaine, scientifique ou culturelle. »

La conservatrice d’art inuit de la galerie, Darlene Coward Wight, espère que l’installation permettra aux Canadiens de mieux connaître les Inuits et leur culture.

Une sélection d’œuvres d’artistes inuits est exposée sur le mur de la salle de comité B-30, dans l’édifice du Sénat du Canada.
Une sélection d’œuvres d’artistes inuits est exposée sur le mur de la salle de comité B-30, dans l’édifice du Sénat du Canada.

Une sélection d’œuvres d’artistes inuits est exposée sur le mur de la salle de comité B-30, dans l’édifice du Sénat du Canada.
Une sélection d’œuvres d’artistes inuits est exposée sur le mur de la salle de comité B-30, dans l’édifice du Sénat du Canada.

La sénatrice Bovey observe l'installation des œuvres de Musée des beaux-arts de Winnipeg – Qaumajuq dans la salle de comité B-30 de l'édifice du Sénat du Canada.
La sénatrice Bovey observe l'installation des œuvres de Musée des beaux-arts de Winnipeg – Qaumajuq dans la salle de comité B-30 de l'édifice du Sénat du Canada.

« Ces œuvres d’artistes inuits d’hier et d’aujourd’hui inciteront sans doute les spectateurs à découvrir les histoires des Inuits », a déclaré Mme Coward Wight. « Je ne peux qu’espérer que cette démarche suscitera une plus grande tolérance et empathie dans notre monde très complexe. »

La technique de la gravure, introduite dans le Nord dans les années 1950, a d’abord été adoptée par la communauté de Kinngait (Cape Dorset), au Nunavut. Cette forme d’art a rapidement été associée aux artistes inuits, qui se sont souvent illustrés sur la scène internationale.

Kenojuak Ashevak et Pitaloosie Saila, deux artistes dont les œuvres sont exposées au Sénat, comptaient parmi les graveurs de Kinngait. Au fil des décennies, cette technique s’est répandue dans tout le Nord, notamment dans des communautés comme Puvirnituq, Ulukhaktok (Holman), Baker Lake et Pangnirtung, où s’est distingué Andrew Qappik, le concepteur du drapeau du Nunavut. Chacune des grandes communautés reconnues pour leurs gravures est représentée dans la collection exposée à l’édifice du Sénat du Canada.

« Les estampes ont permis aux Inuits de faire connaître leur culture aux gens du Sud », a indiqué Mme Coward Wight.

« Pour les artistes, les gravures sont d’excellents moyens de s’exprimer et de raconter leurs histoires, car elles permettent souvent de produire des œuvres plus détaillées que la sculpture », a-t-elle ajouté.

La sénatrice Bovey a souligné que cette installation s’inscrit dans l’esprit du travail accompli par le Comité sénatorial spécial du Nord.

« Nous poursuivons l’objectif que nous nous sommes fixé en tant que Comité spécial sur l’Arctique : réunir le Nord et le Sud », a-t-elle déclaré. « Grâce à ce prêt, ceux d’entre nous qui vivent dans le Sud auront un aperçu poignant du Nord et de ses réalités à travers les œuvres de ces artistes. »

Mary K. Okheena. Chaman dansant sous les aurores boréales, 1991. Pochoir sur papier. Collection du Musée des beaux-arts de Winnipeg. Don de la Holman Eskimo Co-operative. (Crédit photo : Ernest Mayer, courtoisie de Musée des beaux-arts de Winnipeg)
Mary K. Okheena. Chaman dansant sous les aurores boréales, 1991. Pochoir sur papier. Collection du Musée des beaux-arts de Winnipeg. Don de la Holman Eskimo Co-operative. (Crédit photo : Ernest Mayer, courtoisie de Musée des beaux-arts de Winnipeg)

Pitaloosie Saila. Madone de l’Arctique, 1980. Gravure sur pierre, pochoir sur papier. Collection du Musée des beaux-arts de Winnipeg. Don du ministère des Affaires indiennes et du Nord du Canada. (Crédit photo : Leif Norman, courtoisie de Musée des beaux-arts de Winnipeg)
Pitaloosie Saila. Madone de l’Arctique, 1980. Gravure sur pierre, pochoir sur papier. Collection du Musée des beaux-arts de Winnipeg. Don du ministère des Affaires indiennes et du Nord du Canada. (Crédit photo : Leif Norman, courtoisie de Musée des beaux-arts de Winnipeg)

Simon Tookoome. Le chaman, là où le monde des hommes et le monde des animaux se rejoignent, 1973. Gravure sur pierre, pochoir sur papier. Collection d’œuvres d’art du gouvernement du Nunavut. Prêt à long terme au Musée des beaux-arts de Winnipeg. (Crédit photo : Serge Gumenyuk, courtoisie de Musée des beaux-arts de Winnipeg)
Simon Tookoome. Le chaman, là où le monde des hommes et le monde des animaux se rejoignent, 1973. Gravure sur pierre, pochoir sur papier. Collection d’œuvres d’art du gouvernement du Nunavut. Prêt à long terme au Musée des beaux-arts de Winnipeg. (Crédit photo : Serge Gumenyuk, courtoisie de Musée des beaux-arts de Winnipeg)

Kenojuak Ashevak. Talelayu Opiitlu (Talelayu avec un hibou), 1979. Gravure sur pierre, pochoir sur papier. Collection du Musée des beaux-arts de Winnipeg. Don du ministère des Affaires indiennes et du Nord du Canada. (Crédit photo : Ernest Mayer, courtoisie de Musée des beaux-arts de Winnipeg)
Kenojuak Ashevak. Talelayu Opiitlu (Talelayu avec un hibou), 1979. Gravure sur pierre, pochoir sur papier. Collection du Musée des beaux-arts de Winnipeg. Don du ministère des Affaires indiennes et du Nord du Canada. (Crédit photo : Ernest Mayer, courtoisie de Musée des beaux-arts de Winnipeg)

Syollie Amituk. Chasse en famille, 1963. Gravure sur pierre, impression sur papier. Collection du Musée des beaux-arts de Winnipeg. Collection Swinton. (Crédit photo : Ernest Mayer, courtoisie de Musée des beaux-arts de Winnipeg)
Syollie Amituk. Chasse en famille, 1963. Gravure sur pierre, impression sur papier. Collection du Musée des beaux-arts de Winnipeg. Collection Swinton. (Crédit photo : Ernest Mayer, courtoisie de Musée des beaux-arts de Winnipeg)

Andrew Qappik. Pause, 2002. stencil on paper. Collection of the Winnipeg Art Gallery. Given by the Council for Canadian American Relations through the generosity of H.G. Jones. (Photo Credit: Leif Norman, courtesy of the Winnipeg Art Gallery).
Andrew Qappik. Pause, 2002. Pochoir sur papier. Collection du Musée des beaux-arts de Winnipeg. Don du Council for Canadian American Relations grâce à la générosité de H.G. Jones. (Crédit photo : Leif Norman, courtoisie de Musée des beaux-arts de Winnipeg)

Avis aux lecteurs : L’honorable Patricia Bovey a pris sa retraite du Sénat du Canada en mai 2023. Apprenez-en davantage sur son travail au Parlement.

Une installation artistique fait entendre les voix du Nord dans l’édifice du Sénat du Canada

Pendant la prochaine année, l’édifice du Sénat du Canada sera l’hôte d’une collection de gravures réalisées par des artistes inuits de renom. Cette exposition s’inscrit dans le cadre d’un nouveau programme qui vise à mettre en valeur les galeries d’art et les musées canadiens.

Des œuvres illustrant divers aspects de la vie dans le Nord – comme la chasse, la nature, la vie familiale et la spiritualité – serviront maintenant de toile de fond aux travaux des sénateurs dans la salle de comité B-30.

« Nous avons la grande responsabilité d’être à l’écoute des voix des Canadiens. Les arts visuels, le mouvement, la danse et la musique sont des langages internationaux. Ces œuvres d’art sont des voix importantes », a déclaré la sénatrice Patricia Bovey, présidente du Groupe de travail consultatif sur les œuvres d’art et le patrimoine du Sénat. Les sénateurs Josée Forest-Niesing et Vernon White sont aussi membres du groupe de travail.

L’installation est la première réalisée dans le cadre du programme Musées au Sénat, lequel amènera à l’édifice du Sénat du Canada une diversité d’œuvres d’art en provenance de musées et de galeries d’art de partout au pays. La collection d’estampes provient du Musée des beaux-arts de Winnipeg – Qaumajuq (en anglais seulement) qui héberge la plus grande collection publique d’art inuit contemporain au monde. Le centre d’art inuit Qaumajuq est également le lieu d’accueil temporaire de la collection des beaux-arts du Gouvernement de Nunavut, qui est actuellement gérée par le Musée des beaux-arts de Winnipeg.

« Je souhaite que la population canadienne tire une grande fierté des œuvres que nos galeries d’art et nos musées, d’un océan à l’autre, conservent en fiducie pour tous », a ajouté la sénatrice Bovey. « Ils sont les gardiens de notre histoire, qu’il s’agisse de notre histoire naturelle, humaine, scientifique ou culturelle. »

La conservatrice d’art inuit de la galerie, Darlene Coward Wight, espère que l’installation permettra aux Canadiens de mieux connaître les Inuits et leur culture.

Une sélection d’œuvres d’artistes inuits est exposée sur le mur de la salle de comité B-30, dans l’édifice du Sénat du Canada.
Une sélection d’œuvres d’artistes inuits est exposée sur le mur de la salle de comité B-30, dans l’édifice du Sénat du Canada.

Une sélection d’œuvres d’artistes inuits est exposée sur le mur de la salle de comité B-30, dans l’édifice du Sénat du Canada.
Une sélection d’œuvres d’artistes inuits est exposée sur le mur de la salle de comité B-30, dans l’édifice du Sénat du Canada.

La sénatrice Bovey observe l'installation des œuvres de Musée des beaux-arts de Winnipeg – Qaumajuq dans la salle de comité B-30 de l'édifice du Sénat du Canada.
La sénatrice Bovey observe l'installation des œuvres de Musée des beaux-arts de Winnipeg – Qaumajuq dans la salle de comité B-30 de l'édifice du Sénat du Canada.

« Ces œuvres d’artistes inuits d’hier et d’aujourd’hui inciteront sans doute les spectateurs à découvrir les histoires des Inuits », a déclaré Mme Coward Wight. « Je ne peux qu’espérer que cette démarche suscitera une plus grande tolérance et empathie dans notre monde très complexe. »

La technique de la gravure, introduite dans le Nord dans les années 1950, a d’abord été adoptée par la communauté de Kinngait (Cape Dorset), au Nunavut. Cette forme d’art a rapidement été associée aux artistes inuits, qui se sont souvent illustrés sur la scène internationale.

Kenojuak Ashevak et Pitaloosie Saila, deux artistes dont les œuvres sont exposées au Sénat, comptaient parmi les graveurs de Kinngait. Au fil des décennies, cette technique s’est répandue dans tout le Nord, notamment dans des communautés comme Puvirnituq, Ulukhaktok (Holman), Baker Lake et Pangnirtung, où s’est distingué Andrew Qappik, le concepteur du drapeau du Nunavut. Chacune des grandes communautés reconnues pour leurs gravures est représentée dans la collection exposée à l’édifice du Sénat du Canada.

« Les estampes ont permis aux Inuits de faire connaître leur culture aux gens du Sud », a indiqué Mme Coward Wight.

« Pour les artistes, les gravures sont d’excellents moyens de s’exprimer et de raconter leurs histoires, car elles permettent souvent de produire des œuvres plus détaillées que la sculpture », a-t-elle ajouté.

La sénatrice Bovey a souligné que cette installation s’inscrit dans l’esprit du travail accompli par le Comité sénatorial spécial du Nord.

« Nous poursuivons l’objectif que nous nous sommes fixé en tant que Comité spécial sur l’Arctique : réunir le Nord et le Sud », a-t-elle déclaré. « Grâce à ce prêt, ceux d’entre nous qui vivent dans le Sud auront un aperçu poignant du Nord et de ses réalités à travers les œuvres de ces artistes. »

Mary K. Okheena. Chaman dansant sous les aurores boréales, 1991. Pochoir sur papier. Collection du Musée des beaux-arts de Winnipeg. Don de la Holman Eskimo Co-operative. (Crédit photo : Ernest Mayer, courtoisie de Musée des beaux-arts de Winnipeg)
Mary K. Okheena. Chaman dansant sous les aurores boréales, 1991. Pochoir sur papier. Collection du Musée des beaux-arts de Winnipeg. Don de la Holman Eskimo Co-operative. (Crédit photo : Ernest Mayer, courtoisie de Musée des beaux-arts de Winnipeg)

Pitaloosie Saila. Madone de l’Arctique, 1980. Gravure sur pierre, pochoir sur papier. Collection du Musée des beaux-arts de Winnipeg. Don du ministère des Affaires indiennes et du Nord du Canada. (Crédit photo : Leif Norman, courtoisie de Musée des beaux-arts de Winnipeg)
Pitaloosie Saila. Madone de l’Arctique, 1980. Gravure sur pierre, pochoir sur papier. Collection du Musée des beaux-arts de Winnipeg. Don du ministère des Affaires indiennes et du Nord du Canada. (Crédit photo : Leif Norman, courtoisie de Musée des beaux-arts de Winnipeg)

Simon Tookoome. Le chaman, là où le monde des hommes et le monde des animaux se rejoignent, 1973. Gravure sur pierre, pochoir sur papier. Collection d’œuvres d’art du gouvernement du Nunavut. Prêt à long terme au Musée des beaux-arts de Winnipeg. (Crédit photo : Serge Gumenyuk, courtoisie de Musée des beaux-arts de Winnipeg)
Simon Tookoome. Le chaman, là où le monde des hommes et le monde des animaux se rejoignent, 1973. Gravure sur pierre, pochoir sur papier. Collection d’œuvres d’art du gouvernement du Nunavut. Prêt à long terme au Musée des beaux-arts de Winnipeg. (Crédit photo : Serge Gumenyuk, courtoisie de Musée des beaux-arts de Winnipeg)

Kenojuak Ashevak. Talelayu Opiitlu (Talelayu avec un hibou), 1979. Gravure sur pierre, pochoir sur papier. Collection du Musée des beaux-arts de Winnipeg. Don du ministère des Affaires indiennes et du Nord du Canada. (Crédit photo : Ernest Mayer, courtoisie de Musée des beaux-arts de Winnipeg)
Kenojuak Ashevak. Talelayu Opiitlu (Talelayu avec un hibou), 1979. Gravure sur pierre, pochoir sur papier. Collection du Musée des beaux-arts de Winnipeg. Don du ministère des Affaires indiennes et du Nord du Canada. (Crédit photo : Ernest Mayer, courtoisie de Musée des beaux-arts de Winnipeg)

Syollie Amituk. Chasse en famille, 1963. Gravure sur pierre, impression sur papier. Collection du Musée des beaux-arts de Winnipeg. Collection Swinton. (Crédit photo : Ernest Mayer, courtoisie de Musée des beaux-arts de Winnipeg)
Syollie Amituk. Chasse en famille, 1963. Gravure sur pierre, impression sur papier. Collection du Musée des beaux-arts de Winnipeg. Collection Swinton. (Crédit photo : Ernest Mayer, courtoisie de Musée des beaux-arts de Winnipeg)

Andrew Qappik. Pause, 2002. stencil on paper. Collection of the Winnipeg Art Gallery. Given by the Council for Canadian American Relations through the generosity of H.G. Jones. (Photo Credit: Leif Norman, courtesy of the Winnipeg Art Gallery).
Andrew Qappik. Pause, 2002. Pochoir sur papier. Collection du Musée des beaux-arts de Winnipeg. Don du Council for Canadian American Relations grâce à la générosité de H.G. Jones. (Crédit photo : Leif Norman, courtoisie de Musée des beaux-arts de Winnipeg)

Avis aux lecteurs : L’honorable Patricia Bovey a pris sa retraite du Sénat du Canada en mai 2023. Apprenez-en davantage sur son travail au Parlement.

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